Salut, vous tous.
Aujourd'hui, c'est jour de dépôt. Je fais la queue (désolé ça m'a échappé) pour effectuer un approvisionnement sur un compte qui, je l'espère, sera bientôt fermé. Pour ceux qui ne le savent pas, contrairement à ce qu'il se passe à la banque, je passe faire l'inverse d'un retrait pour clôturer le passif. Quand on est cocu, plus rien ne marche à l'endroit, tout le monde le sait.
Et puis surtout ça commence à être lourd sur mon dos et dans ma tête tous ces "revenus" dont je me serai bien passé. Je produis même des intérêts alors que je contrôle à peine le budget quotidien. Même "venir à table" avec mes enfants, ma femme, devient un exercice pénible. Un pensum. Je ne comprends plus en effet le sens de cette famille que "j'épargne".
Au point d'avoir fait pleurer ma femme hier soir. J'en ai le coeur meurtri et les entrailles broyées. Je ne voulais pas ça pour ma vie.
Je subis toujours les effets space mountain. Je n'ai pas moins mal. J'ai mal différemment. J'ai autrement mal. Et je préfère. Je sors de la peste... Pour un choléra peut-être moins dur. J'en sais rien.
Mais cette sortie d'enfer m'amène à un purgatoire qui n'est pas beaucoup plus équilibré ni équilibrant. Plus transparent tout au plus.
Je lui ai dit que ce qu'elle avait fait était odieux, que je ne pensais pas qu'elle changerait. Que je ne l'en crois pas capable. Passif trop lourd : elle a pris de "bonnes" habitudes depuis son adolescence qui ne s'achève que maintenant (et encore j'en sais rien...). C'est acquis: ma femme est de ces spécimens capables de se "taper" trois mecs différents en colonie de vacances. Peut-être que dans le monde de la surface ça se fait, mais dans mon ivresse romantique, ça n'existe pas. Trop dangereux. Et, comble de l'horreur, mamie y est allée de ses belles représentations sur les hommes, et son désir de vengeance inassouvi qui purule (du verbe "puruler" que je viens d'inventer, de la famille de "purulent") encore sur la gente masculine dont je fais partie quand ça arrange ("tous les mecs sont..." pour signifier que je suis pas très haut perché dans l'arbre des gens de valeur en même temps que "t'es bizarre", pour marquer mon inadaptation presque innée à la race des insensibles, paramètre qui, je l'avoue, aurait pu me sortir des griffes de ce trauma me poussant gentiment à m'enfoncer dans le désespoir. Il faut le dire vite - et bien - : si j'avais été un peu plus bourrin, probablement que j'aurais moins souffert. De cette évidence, je ne tirerai aucune loi, mais une certitude amère : j'avais tous les alibis réunis pour que ce soit ma femme qui s'inscrive ici. M'a certainement manqué la souplesse du léopard qui saute sur sa proie. N'en parlons plus. Je me sens rouillé de toutes façons
).
Elle ne sait quoi me répondre à part : "Ne me fige pas dans des schémas ! Je PEUX le faire, j'ai BESOIN que tu aies confiance en moi. Comment avancer sinon ?"
Sages paroles remarquez.
Il faut dire à ma décharge que, pour m'aider, nombre de psys vus et lus et revus et relus haussent les épaules, l'air contrit, embourbés dans leur incompétence crasse ou leur trop grande clairvoyance. "Vous savez, on apprend à gérer... On ne change pas comme ça...", semblent me dire ces épaules dépassant mollement l'axe des oreilles.
Certains bons conseilleurs de vie ont compté sur moi pour la "reconstruction" en m'affublant d'un costume de "héros" sans peur et sans reproche qui fait tenir la structure de la planète famille (je suis le "principe de réalité" dans le couple. Super-pouvoir ou malédiction issue d'une résilience inachevée ?). J'aimais bien être le Peter Parker de ma dame... Mais faut pas pousser: Psy 1 avait même imaginé un plan machiavélique dans lequel il faudrait que ma femme "garde le secret" pendant que moi, je tenais bon la barre... Sans elle.
Avec interdiction à peine voilée de "trop penser". En gros, mets ton "sens araignée en veilleuse" mais essaie de sauver des gens quand même Spidercon !
C'était très pro comme approche. Oui, je caricature, mais on était dans un contrat à peu près établi en ces termes. Sauf que... j'avais pas signé
Comment il fait le matin suila sans se regarder dans une glace ? Son air mal rasé : j'aurais dû m'en méfier.
Et la vraie vie. Parlons en de cette salope. Celle-là même étalée ici par nos compagnons d'infortune. Elle susurre à mon oreille en se riant de mon désir de "reconstruction" minable et irréaliste: "Sont mieux sans que avec" pour faire une généralitude. Suis-je dans cette généralitude statistique ? Hein ?
Quand le conjoint est vraiment infect (le problème c'est qu'il le devient par la force de choses...), prendre les jambes à son cou compense largement les jambes autour du cou du sandwich.
RIEN ne va dans le sens d'un retour de l'amour équilibré. Rien.
Si, un détail : son comportement actuel. Tendresse, écoute, attention, volonté.
C'est pas mal. Je reçois un jour sur deux, le passé filtrant toujours ma vision déformée ou trop bien informée d'un possible avenir tout noir ou trou noir, mais c'est pas mal. Me manque juste comme ça la notion d'engagement qui jusqu'alors lui était complètement étrangère, mais ça avance pourrait-on dire, comme pour la lune : un petit pas pour le cocu, un grand pas pour la cocufieuse (et ouais, le cocu n'en a jamais assez).
Inconsciemment, je l'acte moi-même, je souhaite que cette aventure pourrie se termine par une séparation.
La peur de me reprendre des tartes salées dans la gueule étant inverse proportionnelle au coefficient du bonheur perdu, je pense pratiquer l'auto-sabotage pour ce que j'imagine être le salut de mon âme. Notez que ce n'est plus inconsciemment que je le fais, étant donné que je viens consciemment de l'écrire. Mais, comme dirait un cocufieur lubrique devant un cul qui fait un appel du pied (
), "comment résister ?"
Je crois au changement pourtant, mais quarante ans à vivre sans savoir qui on est réellement et ce qu'on attend de l'avenir, je trouve que ça fait long. Espérance de vie humaine oblige, passer la moitié de sa vie à jouer les femmes d'intérieur parfaite en ayant en tête des fantasmes polyamoureux, confiant au vent le sens de ce qu'est l'amour, ça perturbe. Le conjoint. Parce que elle, ça l'a jamais particulièrement interrogée cette loi érigée en principe de vie: "si on réfléchissait, on ferait pas de connerie" emplie d'une candeur presque délicieuse.
Le plus gênant pour moi, c'est qu'avant la crise de la quarantaine, il y a eu la crise de la trentaine, et avant le règne de SP premier, soi-même du nom, la crise de la vingtaine, plus des petits cailloux de crise sur la route, dont pas mal sont entrés dans ma godasse; ce qui faisait que j'évoluais sur le chemin de l'amour en faisant souvent la gueule, la démarche bancale, le pas hésitant, pas très à l'aise ("T'es bizarre" me répétait mamie). Ce qui insupportait madame au possible puisqu'elle, elle était "légère" et "heureuse pour deux" prétendant donner le "meilleur" d'elle-même, pendant que mon "meilleur" à moi était réservé à mon travail. Ouais...
Elle, trouve que ça n'évolue guère; depuis janvier très exactement. A vrai dire, ça évolue EN guerre. Des tranchées. Une drôle de guerre quoi. Tableau (naïf, va sans dire...):
Mai : départ pour un faaaaaaabuleux voyage sans enfant, sans mari, sans maison, (presque) sans contrainte. Et madame le fait sentir à son mari que... Ouuuuuuufffff !!!! Je respiiiiiiiiire !!!
Les planches qui tiennent le couple et l'amour propre à l'intérieur du mari commencent à exploser : pas la première fois qu'elle veut se barrer. Même les week-ends à la maison lui sont insupportables. Que signifie donc la douceur d'un foyer aimant et confortable pour elle ? RIEN. Coup de marteau supplémentaire, pas encore partie, elle dit : "La prochaine fois, ce sera le Canada !" Sans moi bien sûr. Elle était pas encore partie, suffoquait sous la masse de choses à faire avec ce départ culturel, qu'elle pensait déjà à se barrer à nouveau. Madame a le syndrome de la cage dorée. Ainsi étais-je condamné à voir madame quitter le bercail à tout bout de champ alors que nous n'avions même pas la prétention de la stabilité amoureuse. Elle le savait pas... Elle l'a jamais su qu'elle m'aimait mal. Et pourtant, les petites phrases, sa façon de m'humilier parfois et de toujours me faire passer en dernier... Elle m'a fait un reproche égal. Mais ma maîtresse à moi, c'était mon travail. Alors... Un partout ? Que nenni ! Chez elle, le ressenti était beaucoup plus violent. Maladivement violent. Depuis l'épisode du bébé voyageur (celui qui fait dire à future maman : "J'ai envie d'aller voir ailleurs", comme ça, "sans raison".)
Début de dépression (amorcé en décembre de l'année précédente): je fais un retour sur ma vie. Pourquoi ça va pas ?
Mi mai : madame croque monsieur en voyage. Le sandwich est bon. Le compte est bon. Mon compte est bon.
Pendant que maman n'a ni internet ou ne sait pas faire marcher Skype, les petits loulous restés avec papa vont pas bien. L'une est capricieuse comme jamais avec des "Maman elle est morte ?" pendant que numéro un s'enfonce dans une maladie pas banale : parle plus, mange plus, regarde même plus la télé. Se laisse dessécher comme une vulgaire plante que l'on arrose plus. "Elle Skype pas maman ?" Vie de célibataire de merde. Médecin, hosto, gestion de l'inquiétude des petits, trop petits. Oui, téléphone, texto, de temps à autre. Mais beaucoup de banalités. Peu, pas trop de mots d'amour à la manque. A la "tu me manques". Surtout des "je me sens revivre".
Complexe d'abandon certainement partagé par papa et les gosses de manière égale. Maman boit du champagne dans les avions et découvre mille merveilles napolitaines. Nuit blanche, nuit blanche, nuit blanche... Devant ma mine déconfite, petit mot gentil de mamie : "Quoi t'as découvert qu'elle avait un amant sur internet ?" Connait bien sa fille celle-là...
1er juillet : découverte
En plus de la dépression, déjà bien amorcée, descente aux enfers avec glissade
supplémentaire donc sur une planche déjà bien savonneuse. Une grosse grosse cerise sur un très gros gâteau...
Le plus dur à avaler, c'est qu'avec lui, elle a tout fait pareil qu'avec moi, à notre rencontre. Et en mai. Je sais, je suis tatillon sur les symboles. Mais si certains ressentent le sentiment d'être "remplacé" avec douleur, ce remplacement a une saveur particulière dans ce voyage transformé en projet amoureux.
Les tourtereaux sont même allés dans le lieu où nous nous sommes embrassés pour la première fois à Paris. Quasiment identique dans le déroulé de l'année jusqu'à l'apothéose. Différence: elle ne lui aurait pas sauté dessus le premier soir. Version officielle : elle a préféré attendre le jour de ma fête.
Moi qui retient pas les dates...
Ca commence à faire déjà beaucoup pour mon petit cerveau et mon petit coeur qui explose en laissant des morceaux à chaque battement sur la paroi thoracique. Aujourd'hui encore je ramasse des petits bouts par ci par là quand j'en trouve.
vacances juillet - août : tentative de reconstruction avec des "J'ai envie de marcher sur la plage seule"... Et téléphone rose. Avec... Lui.
août - octobre : c'est "officiellement terminé"... Avec la bénédiction de psy 1. Mais dans le secret : rechutes permanentes, pas terminé en fait. En réalité, c'est notre couple sa rechute. Lui, il est là, l'air de pas y toucher, il emplit son univers.
octobre : arrêt "réel", du moins arrêt "physique" de l'idylle, mais avec des mots d'amour, des mots d'adieux, des compils CD, des discussions sans fin sur leur "possible" vie "sans nos conjoints" qui sont, au demeurant, paraît-il, de "supers conjoints",
...
Novembre - décembre : brouillard.
Janvier : découverte d'un précédent, mais "pour le cul" cette fois. Vrillage de tête, traitement psy. Encore.
mars : inscription sur cocus.org et prose maladivement expansive.
Sauf que l'histoire commence il y a plus de dix ans d'abord avec un premier faux pas (même pas transformé en "faut pas") et trois ans, moment où j'ai commencé un nouveau travail TRES intéressant qui lui a fait penser que (dialogue intérieur très approximatif, mais me plante pas de beaucoup), "
merde, je stagne dans ma vie de merde !
Putain, va pas se passer comme ça mon petit bonhomme : j'ai mis tous mes rêves de côté pour élever nos gosses, alors que j'étais "pas faite pour ça", t'en fous pas une à la maison...
alors comme ça monsieur prend l'hélicoptère pendant que bobonne se tape les tâches ménagères ?
(Oui, j'ai pris l'hélicoptère pour mon boulot
) Allez, hop. Voyage ! Et sans tout ce merdier qui me tombe dessus alors que "je suis pas faite pour". :diable: Je vais mourir, étouffée dans ma vie ! ET lui qui m'aide pas à me réaliser !!!
Je vais... "
Je précise que moi aussi j'ai renoncé à des rêves. Mais c'était un choix de vie. Mûr et réfléchi. Pas subi.
A cette période, on s'aimait vachement super en apparence. Derrière la vitre (teintée), j'étais "gros", "lourd", "bourrin" dans ses yeux ou dans sa bouche. Je m'étais enfermé dans mon univers c'est vrai...
sans doute pour maladroitement me protéger de ses "messages" désespérés qui ne s'exprimaient malheureusement pas dans la douceur. J'ai pas le sens de la répartie.
Au niveau frustration, mal être, il y avait égalité. Alors ? Dans ce marasme, je faisais ce que je sais faire de mieux: je construisais pour moi, ce qui est bon, pour les enfants, ce qui est noble, et pour elle, en essayant d'améliorer ET nos revenus ET mon CV pour réaliser SON rêve de partir ENSEMBLE.
Mais ce que je sais faire de mieux n'est pas assez. Jamais assez. Ce que je sais faire de mieux, construire en étant doux, mais sans chercher le conflit était bien le pire. Construire ? Elle voulait partir. La douceur ? Elle voulait de l'aventure. Dialoguer ? Elle cultive les petites phrases assassines "pour faire réagir ". Situation bloquée.
Et maintenant, toutes les joyeusetés passées, sur mon compte, comme sur le sien, ont produit des "intérêts". Et ça exige un dépôt. La raison de mon écrit du jour. Long, chiant, mais, je l'espère pour moi, libérateur. Besoin d'ordre.
Pour commencer, le but de la manoeuvre est de ne plus lui ressortir le passé comme un épouvantail de moi-même agité avec désespoir, et parfois même avec épouvante, plus de cette manière méprisante et méprisable en tous cas.
Je pense être atteint de ça :
http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/str ... raumatique
C'est quand même dingue de cumuler AUTANT de "check" dans les descriptions médicales de quelque coucougnette psy. Vous, vous savez, moi aussi, vous êtes passés par là, ou y êtes encore. La majorité a pris des anti dépresseurs pour faire face. Ou l'alcool, ou que sais-je ?
Ma femme croit que je fais "exprès". :diable: Je vous fais pas relire les posts de Gary ou Petite Marie... On est sur des planètes lointaines, dans des univers disjoints : les cocus viennent de Jupiter, les cocufieurs de Xenon69. Oui, j'assume, 69.
J'ai besoin d'évacuer.
Parce que la statistique est redoutable, parce que je ne crois pas mes rares amis capables d'encaisser un centième de ce que porte mon coeur depuis la fameuse "découverte". Et ma famille à la dérive... Ce serait les achever.
Il n'y a qu'ici où l'on partage sans crainte et sans honte cette blessure toujours suintante où je pourrai lâcher deux, trois mots... Plus en fait. Je ne suis pas capable de concision. On me connait un peu depuis mon inscription sur la liste des malheureux. J'ai besoin d'espace pour déballer.
Je n'ai pas d'autre oreille, nulle part ailleurs où me défaire de cette lourdeur qui m'empoisonne la vie, reconstruction ou pas. Alors je lâche. Enfin, je vais essayer, assis devant mon écran d'ordinateur usé de témoignages rassurants, révoltants, humains, déroutants, dégoûtants parfois. Jaunes. Jaune cocu ou glauque. Welcome in coculand !
J'espère juste qu'une fois posés, ces arriérés se détacheront de moi. Qu'ils resteront gravés; mais gravés comme dans le marbre d'une tombe, façon épitaphe, sur la sépulture de la haine et de l'amertume. J'espère que nous ne serons pas beaucoup à fleurir ce lieu. Mais je crois qu'il faut qu'il existe, sous peine de ne pouvoir faire le deuil, sous peine d'errance du fantôme de notre bonheur perdu et de sa jumelle puante, "Caprice des Dieux".
(Entre parenthèses, si je montrais l'endroit où j'enterre ma peine à qui que ce soit d'une de nos connaissances, il croirait la construction mortuaire irréelle, inconcevable, limite mytho (mane, pas logique), tant l'endroit ne cadre pas avec ce que nous rayonnions ma femme et moi dans le monde de surface où la convenance prenait le pas sur la vérité au nom de la sauvegarde de son image. Sauvegarde de "l'icône" devrais-je dire.
Même son meilleur ami à qui elle dit "tout" ne connaît pas l'embarras dans lequel nous nous trouvons.
Je passe pour un malade misanthrope aux yeux des habitants de la surface. C'est peut-être cela le plus difficile à supporter... Être le connard de service qui fait la gueule alors que madame a fait des "efforts" pour "notre" (?) "petite crise" de la quarantaine. Et tout ce beau petit monde enfonce les clous énergiquement à coups d'ignorances assasines telles que: "Chapeau à SP qui a su t'offrir un amour qui ne t'a pas donné envie d'aller voir ailleurs." Ou encore: "Il faut pardonner, c'est arrivé qu'une fois." Sans compter: "tu vois, M, elle a de mauvaises fréquentations... Faire ça à son mari. Elle devrait plutôt se rapprocher de ta femme. Elle est saine elle au moins." Ou encore: "j'ai dit à A. qu'on était un peu décalés". Un peu "décalés"... C'est donc cela le mal qui me ronge depuis plus d'un an dans les archives officielles ?!? Parenthèse fermée.)
Je perçois qu'elle essaie de changer. Réellement. Je la sais capable de ce miracle mais dans une mesure que je ne maîtrise pas. Car elle a toujours été "ainsi"; "ainsi", c'est-à-dire en quête d'ailleurs, brûlant sans cesse l'acquis avec la paille de ce qui est à venir, dans une course effrénée à "autre chose", jamais la même chose, au mépris de ce qui reste, y compris le beau, piétiné dans le macabre désir de s'ouvrir à l'ailleurs. Mais lequel ? De perte en perte, jusqu'à la prochaine "construction"... éphémère.
"Ainsi" :
http://www.numilog.com/extrait/extrait. ... vre=142454
C'est parce que je veux y croire, contre la statistique, contre elle-même, mais surtout, contre MOI, que je dois déposer ses mots, ces maux, ici.
Afin que je puisse changer de page les jours où je ne voudrai pas les voir. Dans ma tête, ils explosent et ruinent l'espoir d'être mieux un jour. Le cocufiage c'est bombe H + bombes à retardement que vous ne programmez même plus, tant les explosions conjugales sont attendues. Alors je n'ai pas d'autre choix que de les dégueuler là. Je m'en excuse. Ce n'est pas poli. Indulgence demandée à tous.
"J'ai envie d'aller voir ailleurs".
Une femme enceinte. Je ne m'en suis jamais remis. Cela m'a paralysé pendant dix ans. "Insécurité affective" avec épisodes un peu paranoïaques je dois dire, jusqu'à la rechute. Je savais qu'une future maman vomissait. Mais pas des trucs pareils.
Entre le début de notre histoire et maintenant, j'ai bouffé le retour fracassant d'un ex qui avait fait 10 000 kilomètres avec une bague, une lettre d'un autre ex, qui, une fois divorcé, redemandait à nouer contact, un mail d'un agent de service trouvant ma femme "particulièrement charmante" assorti d'une invitation à devenir "amis" dans le livre des visages, des messages ambigus effacés intitulés "Quand tu veux", des invitations à me tenir loin d'elle quelques fois où certains messieurs se montraient entreprenants en "boîte". Dit comme ça, ça fout les jetons. Surtout quand on connait les suites. D'après elle, c'est moi qui avait un problème. Je ne suis pourtant pas jaloux de nature. Où est le veau ? Ou est le frais ?
Chacun son histoire, sa façon d'envisager la vie sociale, amicale, mais ma femme n'aura pas réussi à me démontrer que quand on joue avec des allumettes, on ne se brûle pas. Elle est la preuve vivante que jouer à séduire, c'est déjà mettre un doigt dans... la prise (?)
J'ai donné ma confiance, pourtant, au nom des valeurs que je chéris et qui me portent. Il n'y avait pas de quoi psychoter. Jusqu'à ce que je me rende compte que trop bon, trop...
Je dépose ma connerie dans la boîte ouverte qui accueille le cadavre de mon couple passé.
Une femme enceinte qui dit "J'ai envie d'aller voir ailleurs" c'est pas moins équilibré que "je reprends la pilule, je ne suis pas sûre de mes choix. Séparons-nous, donnons-nous le temps" ?
J'ai pas eu de cours de réponse à pareille attaque. Comment réagit-on à un projet de destruction familial ainsi regurgité à la face de son mari ? Le petit serait-il un bâtard ? Je dépose. Je n'en ai plus besoin pour avancer.
"Je ne t'ai jamais trompé".
Mensonge qui a maintenu artificiellement notre couple en vie, une décennie durant. Qui fait d'autant plus mal que, finalement, la question n'a pas été éludée (et ouais, un psy vous reprochera toujours de pas avoir parlé du "problème" avant qu'il n'arrive). La preuve: cela a été dit: "Je ne t'ai jamais trompé". Un "constat" crié à plein poumons ou expiré à mi-mots suite à une crise d'herpès génital de madame. Parait que ça va et ça vient ces bestioles là. Ce n'était pas élégant, ça mettait en péril la bonne santé de la petite qui était en train d'arriver (numéro 2). Le plus heureux des hommes j'étais. Malgré l'herpès. La vérité est rétablie. Elle m'avait déjà trompé. Peut-être pas "pendant" numéro 2 (encore, ça ferait beaucoup...) mais tout de même... Et un peu de terre là dessus aussi... Je suis en noir. Le curé finit sa messe.
(Parenthèse concernant la fausse "clarification" du contrat amoureux : si les cocufieurs se cachent, c'est bien parce que le contrat est clair. Sinon pas besoin de sortir l'artillerie lourde du jeu de cache-cache. Pas compatible avec : "s'il le sait pas, il souffrira pas". C'est lâche comme option. Sauf cas difficile...)
"J'irai me trouver un amant !".
Enervée, débordée, elle n'en pouvait plus de préparer ce voyage qui aura fini par avoir raison... De sa raison. "Jamais je ne te ferai ça", m'a-t-elle dit avant de partir, sans avoir "prémédité" la présence d'un sandwich dans ses valises au retour.
Je dépose ce qu'elle croyait être un mensonge ici. En fait, c'est la seconde phrase "réparatrice" qui était un mensonge. C'était un mensonge à elle-même d'abord. Elle se croyait "forte" après sandwich 1, elle a succombé, sans aucun état d'âme (à peu près), à sandwich 2. J'en peux plus de tourner ça en boucle dans ma tête. Poubelle.
"T'as qu'à venir juste le weekend pour faire l'amour et habiter ailleurs le reste de la semaine".
Je savais pas encore que madame avait pris des cours d'autonomie conjugale "grâce" à un charitable trompeur qui, lui offrant des ailes (de papier l'enfoiré), lui avait fait croire que sa morne vie allait changer "en bien" avec des plans merdiques pareils. Dit-on à son mari "T'as qu'à venir le weekend pour faire l'amour" quand on est un temps soit peu normale ?
Il y avait tant d'autres options pour régler les problèmes du couple en dehors des règles de vie bonobo. Sur le coup, c'est comme si j'avais eu les côtes facturées et les poumons perforés en même temps : madame tenait à avoir sa séance "d'amour" mais avec un "dégage de ma vie" soufflé avec une assurance déconcertante, ayant l'effet boeuf d'un cyclone tropical qui décornerait une chèvre en train de se faire dépuceler par un légionnaire en pleine crise de tendresse. La vache ! J'étais encorné !
Respirant comme un asthmatique en manque de vento - et pourtant, je me le suis pris le vent -, je ne tenais plus sur mes pieds. Mais rien ne tenait debout. Ça n'avait aucun sens cette projection pour moi, en recherche de complicité mais maladroit comme Donald Duck à un concours de diction. Il me manquait des cartes pour pouvoir jouer correctement : j'essayais de comprendre à coups de paroles assassines, de colère, de fleurs, de lettres, de supplications, qu'est-ce qui ne fonctionnait pas chez nous, pourquoi elle me jetait tout le temps...
N'en restait pas moins que la double injonction "reste" (pour le cul parce que oui, après des débuts difficiles... ben...
) et "casse-toi boulet", est particulièrement brutale pour un coeur amoureux : vivre comme des séparés pas clairs alors qu'on était mariés ! Double bind quoi. La fameuse cravate jaune ou bleue. Qui peut comprendre ça, avec deux gosses au milieu ? Mais qui paierait "l'autre loyer" ? Des questions connes comme ça qui m'ont rendu dingue. J'ai rien compris, pas su quoi répondre. Je vivais dans un cauchemar éveillé.
J'ai pas su quoi faire de cette proposition là, "ignorant" qu'il y avait un amant dans le placard. Le "diable" faisait germer de curieuses idées dans le cerveau de ma tendre. Je les ai noyées dans une cuite mémorable, un soir chez des amis. Elle a pas relevé, moi qui ne boit jamais. Pas de question. C'était normal, qu'après 36 ans et quelques sans me torcher, je prenais une cuite; devant les gosses. Que voulez-vous ? On allait "mal". Sans plus d'empathie, sans plus de question. Roule-toi dans ta merde. Je suis "occupée" ailleurs. Je laisse cette merde ici.
"J'ai laissé faire".
Ça, c'est pour la première fois où elle a franchi le pas. Rouler une pelle à un collègue dans son bureau, prendre des rendez-vous avec le chevalier sauveur par sa salive adoubé, aller à plus de quarante kilomètres en voiture dans des hôtels miteux pendant près d'un mois, dans sa tête, ça s'appelle "laisser faire".
C'est dur à encaisser. Passons pour moi en tant que "gentil mari", mais en tant que père bordel .... bébé 1 aussi prenait la route !!! A cette époque, ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille, elle n'aimait pas les enfants (à l'époque), préférant les chats à ces créatures sans doute parasitaires et qui empêchent (oh malheur !) de vivre l'éparpillement amoureux. Pour moi qui adore les gosses... Donc, elle a "laissé faire".
Je comprends pas pourquoi pendant la moitié de notre vie conjugale, elle ne m'a pas "laissé faire", justement.
J'ai été jeté hors de son désir au point de ne devenir qu'un épouvantail saturé de frustrations, n'ayant d'autre alternative que celle de la libido solitaire. A en devenir presque ours affectueux, doudou asexué. Pour elle, (ahh les hormones...) je "sentais", non, je "puais", je ne faisais rien de bon. "Pousse-toi" ! J'en étais devenu précoce même quand enfin, on redevenait deux pour faire l'amour. Moi je me croyais minable, petit petit prince qui arrose à côté du pot (aux roses), paranoïaque, en manque de tout. Non, juste réaliste, et voyant "derrière" le miroir fade et menteur du monde de la surface. Le monde entier me traitait comme si j'avais un problème. Jusqu'à ce que je démonte tout le système à en trouver de belles pépites.
Comme les quelques aveux de bonne maman me l'ont prouvé.... Quatorze ans plus tard !!!
Voyez la photo de famille: papy, grand insensible (mais c'est un mécanisme de défense hein...) cocufieur éternel, amateur de femmes péripathétiques et de sites d'anatomie gynécologique (mais c'est la peur de vieillir hein...) toujours à fuir la maison en bossant encore à 75 ans (mais c'est la peur de la mort hein...). Fuite rendue possible, voire encouragée par la lourde action étouffante de mamie, avec un looooourd passif d'enfant pas aimée, féministe contrariée (de la race de celles qui s'emporte contre tous ces salauds de mecs qui profitent des femmes tout en restant soumise à ce que lui propose monsieur le mari. Mais c'est un mécanisme de défense hein...), jamais contente de rien, insatisfaite chronique (mais faut la comprendre, c'est un mécanisme...
) un frère conspirationniste et raciste qui a quitté sa femme un bébé dans le ventre (et qui vit, "heureux", comme un plouc), et la soeur qui "va bien" à sa manière. Je développe pas, c'est ma raison de mon inscription ici.
Allez hop la belle doche ! Un poids en moins... Je suis pas barjot : au trou !
"Il m'a embrassée" mué en "Je l'ai embrassé"
avec toutes les embrouilles possibles et imaginables qui perdent l'esprit. Ca vaut autant que "Je ne le contacte plus, il ne répond qu'à un message sur trois" ou quelque chose dans le genre que vous relevez pas de suite... Mais qui fracasse la tête à force.
Le cocufieur s'arrange avec la réalité mais le cocu, lui, s'embourbe dans cette chimère qu'il ne peut comprendre : ça lui tombe dessus d'un coup, d'un seul, pendant que l'autre a eu le temps de s'y préparer dans le secret (tu m'étonnes).
Surpriiiiise !!! Tu as des cornes mon chéri. Mais... Tu les vois pas ! Alors arrête de psychoter ! D'où mon état pseudo "paranoïaque". SP avait ENCORE un problème. Cependant, doté d'un grand sens de la perception des choses qui échappent aux alouettes qui comprennent pas que les miroirs, ben ça ne propose que des reflets déformants (question de survie, je ferai bientôt mon coming out là-dessus aussi tiens, puisqu'on y est...), je les "sentais" les cornes. Hyper fort, hyper lourdes. Et je suis pas le seul... Les cornes deviennent toujours, par la force des choses, des antennes !
Ben en fait voilà, c'est bien madame qui courait après sandwich et qui me toisait d'un regard de pitié pendant que je me tordais de douleur avec des: "me fait pas regretter de vouloir reconstruire !" qui ressemblaient pas à des paroles tirées d'une chanson d'amour. Tiens, ça aussi faut que je laisse là: "me fait pas regretter" alors qu'elle CONTINUAIT à se donner à un autre. La simple image du baiser galant, déjà, à l'époque, me faisait mal. Quand j'ai su qu'elle était nue sur lui, dans notre lit et que sandwich y a laissé de la mayonnaise, elle, oubliant sa pilule à "tire l'haricot", je vous laisse imaginer mon état. Je laisse la mayo ici, espérant que personne n'y glisse dessus. C'est une sécrétion humaine, ça n'en reste pas moins dégueulasse comme le cérumen et autres joyeuseries éjectées noblement des corps. C'est pas à moi, ça n'avait rien à faire dans mon lit. Je suis pas fan de gang bong ou bing. C'était MON putain de lit AUSSI.
Et en plus, elle avait "soigneusement" rangé les photos de mariage qui veillent sur notre sommeil déjà très perturbé
J'avais dit qu'elle prétendait se foutre des symboles ?
J'en ai plus besoin de ces images. Si je mets là, à droite, est-ce que ça va partir un peu ? Juste un peu ?...
"Je vous aime tous les deux".
Première "explication" après découverte du SMS assassin. Comment faut-il prendre la chose, de retour de boulot, un soir, harassé par une semaine particulièrement éprouvante, et devant attendre soigneusement pas loin de deux heures (pour les petits) qu'un début de discussion ne commence ?
Encore un mensonge. Du moins, un semi-mensonge. Elle nous aimait effectivement tous deux, mais lui plus. Ca faisait presque un mois que j'étais en train de la charger sur nos problèmes de couple. Je comprenais rien à ce qui nous arrivait. Je m'enfonçais dans une dépression noire.
J'ai eu droit à "Je vous aime tous les deux".
J'étais en pleurs, envie de suicide. Lui, tout beau, tout nouveau, voyage commun, découverte de monts et merveilles avec mamie qui en rajoute, la s... "Oui mais tu comprends, c'est beau l'Italie..."
et il fallait à tout prix "lui laisser le temps" et surtout, "ne pas avertir sa femme" pour que le pauvre chou ne souffre pas. Et moi j'étais là, étranglé de larmes, me frappant violemment le bras, la tête, en position foetale, ou fatale, je sais plus, retenant une main un peu trop empressée de se saisir de ce couteau de cuisine un peu trop gros pour la découpe du fromage, veule et lâche, qui n'aura jamais le cran de couper quelque veine, hélas. J'aurais fait une victime un peu plus rationnelle aux yeux du monde de la surface. Dommage. Il a fallu que je supporte pour les gosses. Pour ma famille et un peu pour moi.
Je laisse ce couteau là. Il ira pas plus loin. Seules les vitres sont mes nouveaux fantasmes. Ca fait bling ! Quand on a envie d'exploser les choses, on a envie que ça fasse du bruit. Je ne regarde plus l'extérieur avec la même insouciance qu'avant. "Je m'envole"...
"Tu sais bien que je peux pas m'arrêter comme ça."
CQFD. Ca va très bien avec "On essaie d'arrêter", vomi un soir où j'avais réussi à lui faire cracher le morceau. En la manipulant. Manipuler sa femme, non mais... :diable: "On" n'essaie JAMAIS d'arrêter. Parce que qu'on le veuille ou non, "on" est un couple, bien plus puissant, bien plus lié, que le légitime. D'ailleurs c'était QUOI le légitime. Monsieur aurait été libre, elle se serait barrée avec. Je pose ce truc aussi. Je remets un coup de pelle... Je t'enterre là, "Tu sais bien que je peux pas m'arrêter comme ça". Je savais pas non. Je sais. Maintenant. J'enterre j'ai dit.
"Tu peux avoir une maîtresse si tu veux, mais vas pas à la chasse".
De la chasse, il ne me reste que les balles du fusil. J'essaie de les extirper. Des petits morceaux tombent là. Peut-être juste des restes de poudre, mais au moins, ça fume plus. Encore une injonction paradoxale. Juste impossible à réaliser, surtout en plein épisode de dépression. J'emballe QUI avec ma tronche de Paul Préboist sous calmants ? Avec le recul, ça fait rire comme le sketch de Gad Elmaleh sur les poissons. Le mec il pêche, défonce la gueule du poisson avec l'hameçon, le rejette à l'eau... T'imagines la même chose avec un oiseau ? Pan ! "Allez ! Retourne dans le ciel ! Vole !"
Je laisse là cet ordre maléfique vrillé.
Si on se quitte, je te reséduirai
Sourire aux lèvres. "Ben ouais, désolée, je suis jolie du coup, je sais pas faire autrement. Il aurait fallu que je sois moche pour apprendre à gérer. Tu m'aurais choisie alors ?" Le vomi a ce goût là. Elle me demandait la permission de lui laisser le loisir "d'expérimenter" quelque chose... et me récupérer plus tard, si l'autre faisait pas l'affaire.
Qu'est-ce que "l'expérience" mes bons amis ? Après probablement une quarantaine d'aventures d'un soir ou suivies voilà à quoi on en arrive après quinze ans de mariage. Allez... Je te fais un cadeau. Tu me laisses papillonner, en échange "Je te reséduirai". J'enterre.
Je t'aime.
Les pires de ma putain de vie. Parce que partagés avec un autre... Au trou !
Sans lui, plus rien n'a de sens.
Et vous êtes là, en mode "reconstruction" parait. Lutin de l'herbe !!!
Je n'ai pas le même rapport au corps que toi.
J'ai vu oui... Je pose l'épisode dans la tombe de ce passé mort.
Avec lui, je me sens libre. Avec toi je jouais un rôle.
On met le paquet dans la balance : quinze ans de construit, deux enfants comme tout le monde rêve d'en avoir, une maison des boulots stables (en période de crise, ça compte) et avec lui, elle était LIBRE et VRAIE.
RIP
C'est pas normal que je me sente pas freinée
Nabati
http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php? ... 210#p55609
J'ai renoncé à lui expliquer davantage. Tableau :
Papa qui voit des putes, frère qui fréquente les milieux conspirationnistes, vit comme un clodo alors qu'il est prof de math, a abandonné sa première femme à la naissance de sa fille... Pour une autre femme avec qui, bien sûr ça a pas tenu. Et madame qui trompe... Dans le lit conjugal. Mais le barjot de l'histoire, c'est SP ! Allez, un peu de terre, par dessus, ça fait pas de mal, je vais refermer la boîte de toutes façons.
Tu as raison, je vais l'appeler, ça me fera du bien d'entendre sa voix.
Je lui avais demandé de l'appeler pour nous renseigner sur ses intentions, pas avec l'avis d'un, mais de deux psy. Le sien, le mien. "Vous avez le droit de savoir". Elle a bien pris le téléphone. Pour lui dire quoi ? En tous cas, j'ai pas eu mes renseignements. Aurais mieux fait de demander le 22 à Asnières.
La fidélité ? La fidélité ? On dirait un pasteur protestant !!! Oh là ! lààààà ! T'es lourd avec ça !!!
Double peine : oui, on était en mode "reconstruction" version 1.0 et elle ne voulait pas dire le "gros mot". Et oui, c'était bien une attaque directe : je suis enfant de cocu et enfant qui a vécu dans une secte plus ou moins d'obédience protestante (donc pas LE BON CATHO de base pour mémé) qui a dévié la tronche de mes parents en entraînant la famille dans de fortes perturbations psy. J'y ai pas coupé. Mais je m'étais reconstruit... Me voilà à refaire un chemin avec une autre secte : celle de l'infidélité.
Et dire que j'avais eu droit à une scène pas possible pour un vieux cahier lycéen avec "Je t'aime" écrit dessus par une ex. Et une autre crise phénoménale pour cause de trop grande proximité niveau bonne humeur avec une excellente amie à moi, avec risque 0. L'est loin ce temps là. Je préfère les jalouses finalement. Et encore un peu de terre.
Tromper c'est grave, mais ça dépend comment c'est fait.
Il faut distinguer le distingo. Chasse d'eau.
T'inquiète pas. On est montés à l'étage. Le petit dormait. Je l'ai protégé, je suis pas folle.
J'étais bien. ou J'étais loin. selon les versions.
Réponses à la question : "Pourquoi tu m'as trompé ?" Ce n'est qu'après une fouille en règle dans la tête de ma femme que j'ai compris l'étendue des dégâts.
J'ai envie de mieux le connaître. Je voudrais aller au bout de cette histoire.
Par contre SP, attends bien gentiment de voir si ça colle ou pas... Histoire de jouer le rôle de la cinquième roue du carrosse. A tout hasard, dans sa bienveillante miséricorde, peut-être l'amour de ta vie voudra-t-elle bien s'épancher sur ton cas mon gars. Allez, zou, enterrez-moi ce truc.
Il n'a trompé sa femme QUE deux fois. Bon il y avait aussi des amitiés ambigues...
Je dois déclarer forfait : une fidélité sans faille contre QUE deux fois et des "amitiés ambigues"... Et le vainqueur est... Sandwich !!!!
Au trou.
Si je m'emmerde à nouveau, je rejouerai avec le feu
Ca se passe de commentaire. Il faut "occuper" madame. Lui faire vivre des choses palpitantes. Ben là, tu vois, tout de suite, j'essaie juste de sauver ma peau, de survivre à cet épisode le plus merdique de ma vie, et pourtant j'ai pas eu une vie simple. Alors pour la palpitation, je passe mon tour. Je dois gérer les miennes déjà. J'en ai rien à foutre de pas être Brad Pitt et Indiana Jones réunis. J'ai compris qu'elle pouvait chercher longtemps. Le marché est restreint. Et avec deux enfants adorables, à moins de devenir ce qu'on appelle communément une "mère indigne", pas d'autre option que la séparation ou la construction intelligente d'un futur apaisé mais non moins passionnant. Parce que je n'ai pas de charentaises. Dans la boîte.
J'y retournerai définitivement. Avec ou SANS toi.
La jolie phrase annonçant qu'elle est bien de ce là-bas merveilleux (la méditerranée... Ben l'Italie, c'est la méditerranée aussi... Ça lui a fait penser.) qui lui manque pendant que d'une manière difficile à ne pas être sincère elle me signifiait pourrir littéralement ici était à la base, dans ses bases de données à elle, une proposition très prévenante à mon égard. En effet, me dit-elle, "je ne veux t'obliger de rien". L'évocation de la fin de notre collaboration conjugale m'a perdu. Le procédé était d'autant plus pervers que je venais de lui dire que "j'en avais marre de ses petites phrases assassines et qu'il fallait qu'on apprenne à dialoguer parce que je mourais de ses remarques désobligeantes continues." Superbe le coup d'épée n'est-ce pas ? Arrête de me torturer suivi de cette rupture annoncée. Pas mal.
En réalité, ne dit-elle pas, sandwich avec son accent magique du sud lui avait sans doute fait penser que j'étais de trop dans sa vie. Chaque mot savament pesé, renforcé par un aplomb osé venu de l'extérieur. Le sandwich galvanise, comme la bière désaltère.
On peut aussi dire qu'il est dans mon harem
Sandwich 1 était un fieffé salopard. Dragueur, vantard. Pourquoi tu t'es foutue sur les rangs ? Il a quand même sauté X et Y... Putain, tu t'es abaissée à ça ? T'étais si désespérée que ça ? T'es dans son harem. Réponse pseudo féministe de merde. Mais qui en dit long sur le record qu'elle essaie de battre alors que je suis même pas en compèt ! Virez ça de ma vue !
J'ai fait ce que j'ai pu.
Et moi donc... On met les trucs dans la balance voir de quel côté ça penche, histoire de comparer qui fait ce qu'il peut ?
C'est pas le fait qu'ils trompent, mais leur comportement
Elle parlait de mon père et du sien. D'après elle, tromper n'est pas si grave. Enfin, si, ça l'est, mais "des fois, on peut pas résister", "c'est comme les régimes, on sait que ça nous fait du bien mais parfois on ne tient pas..." Ben après mon expérience et celle des autres cocus ici, suis bien obligé de me rendre à l'évidence : l'infidélité va bien avec les comportements destructeurs.
Désolé, jamais vu quelqu'un aimer tendrement une personne faire autant de conneries en si peu de temps.
Bon, encore plein de pépites comme ça. Et je passe celles de belle maman envoyant des messages subliminaux à fifille sur les hommes... Mais je crois qu'un gros boulet vient de rouler jusqu'ici. En espérant que...
Maintenant, elle est tout le contraire de ça. Pour combien de lunes ?
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)