La réponse est chez toi, en toi, tu comprendras quand tu reprendras le contrôle de ton âme.
Je te dis cela alors qu'il y a 24:00 j'étais, pas en doute, en ressentiment, en plein espace temporel de leur forte attirance et complicité d'il y a un an tout juste. 24:00 après, compréhension que je, que l'on ne changera rien à ce qui c'est passé, que nous aurons surement longtemps encore une compréhension et une appréhension différente de l'événement, qu'une barrière, une limite n'existe plus ou sous une forme différente.
J'entends par là que si elle rechute c'est clairement que la guérison n'est acquise, la leçon incomprise et que la personne en est en fait encore une autre; Si je chute c'est que la faille n'est pas en moi, mais en nous, notre relation, le contrat, les fondations sont bancales, dans le sens ou j'ai appris et grandi de SON erreur, que mon introspection a été réalisée, que peut-être au travers de cette épreuve (s'en est une, traumatique, doublement dans mon cas, double affectes atteints, l'amour et l'amitié) je me suis compris et réalisé, je suis autre.
Le pourquoi, il est en elle, en eux, les trompeurs, les motifs peuvent être multiples, simples ou complexes et quelques part pas de notre ressort sauf si réellement avérés, avoués. Dans ce cas il est possible d'avoir une action commune complémentaire à une reconstruction complice, en cas contraire si les deux la souhaitent, ce sont deux personnes différentes face à face, avec une connaissance de soi et de l'autre différente, un nouveau contrat, une nouvelle base, une nouvelle étape. C'est de toute façon le cas, les cartes sont rebattues, une nouvelle partie commence.
Pour qu'elle soit complète, il faut en passer par une tri-thérapie, nous n'en sommes qu'à la double et je pense que l'introspection de Mme n'est pas complète, terminée. Sa psy lui a fait accepter ce qui c'est passé, comme un acte finalement banalisé, pas comme un acte compris et assimilé. Je veille, je me protège et une forme de distance en naît. Je souhaite, nous souhaitons une thérapie de couple.
Il ne sert plus à rien à un moment donné de chercher à comprendre la transgression, il faut s'établir une nouvelle connexion, relation, appréhender celle-ci différemment sans plus aucune idéalisation de l'autre. Sur ce point le trompeur(se) devient aussi banale qu'un ou une autre, tes sentiments sont recadrés sur des faits plus réels, plus avérés, tu comprends d'un seul coup que finalement c'est ainsi. Dommage, mais ainsi. Finalement les rôles auraient pu être inversés ou le seront peut-être un jour. Si tu es bien dans la nouvelle vie, dans ce nouveau couple, tu restes, sinon tu ne défais pas le sac à dos et tu attends de voir...
Je pense avoir choisi la première solution, parce que mes sentiments sont là présents, forts mais plus aveugle, forcément plus avertis et plus à vifs. La rechute en devient inacceptable et quelque part le garant d'une nouvelle forme de sécurité liée à l'amour que se portent les deux et dont, sur un seul tu as pouvoir, tu comprends et acceptes que l'autre et autre à part entière et différent de ce que tu avais imaginé ou que l'on t'a vendu...
Manipulée ou pas, elle a agi, elle souffre aujourd'hui de m'avoir fait souffrir, de mes moments de fermetures et d'introspection, peut-être aussi en redoutant une réaction différente de ma part, que je me lasse, m'en lasse et fasse le choix de boucler mon sac à dos. Elle doit y veiller, moi aussi au risque sinon de créer une zone d'insécurité affective chez elle et de générer la rechute. Parce que pour moi, cette insécurité, elle ne l'a pas acquise, comprise n'en sachant pas de façon lucide, avouée, d'où elle vient, qui elle est ?
Finalement au bout d'un an, j'ai réalisé autre chose de nous, de moi, je me vois, me sens différent. Loin de moi l'idée de dire que finalement c'est un bien, cette épreuve reste et restera une dure école de la vie et pour répondre à l'un d'entre nous, je pense que l'année à venir va me servir à panser les plaies réellement et plus avec un placebo.
D'un seul coup la réalité que tu as pris pleine tronche, te parle, t'aide à grandir parce que tu t'es compris et qu'il ne te sert plus à rien de chercher à comprendre l'autre à sa place...
Désolé de mettre épanché chez toi, je pense que les expériences des uns révèlent les autres, les aide mais le chemin t'appartient d'un bout à l'autre, il convient de te l'approprié et cela prend, en réponse encore à un d'entre nous, pas moins de deux ans, le temps aussi de revivre une fois durement des événements du passé douloureux, les appréhender et les revivre une seconde fois avec plus de détachement et de distance...
Bon courage, il y a une lumière au bout, il faut se comprendre, comprendre son propre affecte. Notre erreur est surement de l'avoir placé ailleurs, en l'autre, pas en nous.
J'espère me faire comprendre.