Oui, et il y a aussi ce splendide "Ne me quitte pas." Magnifique musicalement et poétiquement, mais un gouffre de destruction du soi pour l'être pseudo aimé...grabuge a écrit :SP,
Tu la connais cette chanson de Lama j'imagine ? personne n'a mieux chanté la dépendance amoureuse (tant pis pour la ringardise....) :https://www.youtube.com/watch?v=isCJAxWtreY
http://www.psychologies.com/Couple/Vie- ... dependance
Elle m'a gâché en me trompant. J'étais plutôt un mec bien AVANT. Pas exceptionnel, bien. Juste quelqu'un de bien... (Autre chanson... )grabuge a écrit :On dirait que tu en veux plus à ta compagne de t'avoir "gâché" que de t'avoir "trompé" : tu dis que tu aurais surement plus reçu en donnant ton amour à une autre.
Et ouais, ça fait looooongtemps que je l'ai appréhendée cette loi absurde...grabuge a écrit : Mais aurais tu été capable d'aimer une autre comme tu l'aimes elle ? C'est une des lois absurdes des sentiments qui nous précipitent vers quelqu'un qui ne va pas forcément nous rendre heureux.
http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php? ... ome#p53343
grabuge a écrit :Tu te présentes "sans prétention" comme quelqu'un d'assez "exceptionnel" (çà je n'en doute pas),
Tu veux TOUT savoir ? Alors je dis :Sans Prétention a écrit :Si, quelque part, elle me reproche de ne pas avoir été exceptionnel.
Je suis un mec normal avec des défauts normaux. (...)
Un seul bémol et c'est ce qui me rend si aigri aujourd'hui. Non, je ne suis pas exceptionnel mais ceux qui me connaissent bien, les psy à qui j'ai eu à faire, mes collègues, mes supérieurs hiérarchiques, ma famille, mes amis, tout le monde me pense un peu moins "basique" que la moyenne. Et à voir mes enfants, parait-il que je suis un mec bien.
J'ai toujours poussé pour qu'on se fasse des weekends en amoureux, pour éviter la sensation d'étouffement.
Alors que je suis assez prévoyant, j'ai toujours dit oui à ses voyages, 8000 de chez nous, et quelque soit la direction. J'ai toujours dit oui, parfois en trainant la savate, c'est vrai (oh qu'il est lourd ce SP !!)
J'ai pas de "potes" en dehors ou de vie "sans elle". C'est ça qui l'étouffe ? Fallait me prévenir, j'en connais plus d'une qui aurait aimé avoir un moi dans son salon...
Je bois pas, fume pas, me pète pas la tête. J'écris.
je lui ai jamais vraiment dit non, sauf situation urgente.
Je ne lui ai jamais fait de remarque sur sa personne. Même pas sur ses plats en mode "ma mère cuisine le boeuf mieux que toi", jamais. Jamais dit qu'elle comprenait rien.
Jamais découché plus d'une nuit. Elle deux voyages en Italie quinze jours plus des séjours une semaine. Bibi avec les gosses (merci les mamies quand même...)
Alors après, oui, ô infamie !!! je l'ai laissée dans ses casseroles pour me consacrer à mon travail. "Insupportable" m'a-t-elle dit.
Voilà le seul endroit où s'exprimait mon machisme. J'avais de prise sur rien d'autre, à part faire la grève dans le néant des tâches ménagères. Et puis je peux avoir un ton professoral parfois. C'est vrai, je suis assez lucide, et je lis beaucoup. On trompe son mari pour ça ?
En contre partie de cet insupportable moi, j'ai eu droit à des "t'es lourd", "'t'es gros", "Je vais me trouver un amant", "tu fais tout le temps la gueule", "t'es nul". En même temps, je ne sais pas si ne pas sentir aimé ça joue pas un peu sur le moral...
Et puis il y a eu ce fameux "J'ai envie d'aller voir ailleurs", enceinte, droit dans les yeux. Elle me reproche de pas avoir lancé la discussion. Mais on dit quoi dans ces cas là quand on est un papa heureux ? On s'éteint.
Désolé mais quand je lis le témoignage de So, Fifi ou toi, je me dis que certains se trouvent pas... Je suis cocu ET frustré.
Bon après, elle est pas QUE ça, je suis pas complètement mazo non plus. Et la vérité doit être énoncée par les deux partis. Mais y des arrêtes qui passent pas dans le plat servi.
J'ai toujours grandi entouré de femmes. Je suis même "une bonne copine". J'ai tout fait pour éviter les travers des "mecs pas à la hauteur". A servi à RIEN.
Il aurait fallu que je la brutalise ? Je le fais en ce moment, avec des mots. Elle aime pas...
Je sais... C'est pour ça que... Chuut !grabuge a écrit : mais tes qualités intrinsèques n'ont rien à voir avec celles de ton couple : regarde Anne Sinclair (!) ou tant d'autres .. regarde aussi des gens a priori très très banals et inintéressants mais formant des couples amoureux qui font envie ... bref c'est une fausse piste que tu suis de mettre en balance mes qualités de ton égo et le désastre de ton couple.
Ah y avait ça en plus ? Eh bé...grabuge a écrit : Si au bout de tout ce temps le constat est que vous ne pouvez vivre l'un sans l'autre, alors il faut repartir sur de nouvelles bases en effet. Ta compagne a peut- être le même profil que mon compagnon donc voilà une piste pour t'aider : la psy que j'ai vue hier m'a parlé de son goût pour la transgression, évident, qui viendrait d'un manque de repères dans l'enfance. Ses parents, débordés par la famille très nombreuses, avec tout le côté matériel reposant sur la mère, un père perdu dans les hautes sphères de la pensée, n'ont pas su poser les interdits. Et quand il a été surpris avec une de ses soeurs(ah oui il y a çà aussi ) sa mère a refermé la porte et a fait comme si elle n'avait rien vu ...
Je sais, son père a pas fait le boulot qui lui était dévolu...http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php? ... 8re#p53248grabuge a écrit :Elle attendait peut être juste que tu lui poses des interdits pour pouvoir grandir enfin.
"Père défaillant", a dit le thérapeute du couple. Mais quand on joue le père figure-toi, on est moins sexy (d'où la recherche de l'Eros ailleurs !!!) Et le serpent se (re)mord la queue...
Bien vu : j'avale pas. Elle me fait renoncer à tout ce à quoi je croyais. J'avale pas.grabuge a écrit : C'est pour celà qu'elle te reproche de ne pas lui avoir "dit les choses", dit STOP !!!!Il faut dire qu'elle est allée plus loin enque mon compagnon dans la transgression me semble-t-il : amener des types à la maison quand même ...sur votre territoire intime...
Et même un déménagement ça me soulagera pas. Je sais pas quoi faire. J'analyse correctement, mais là s'arrête mon esprit : mon coeur ne sait pas quoi faire. Pas pour reconstruire, je suis encore "là", mais pour ME reconstruire. Envie de gratuité dans les sentiments, pas cette tonne de merde...grabuge a écrit : et si vous déménagiez ?? Car continuer de vivre entre ces murs où s'est passée "la chose" me semble impossible pour votre reconstruction, si reconstruction il y a . Les moyens utilisés ne me semblent pas assez forts
On te le souhaite. Mais une chose : il va te falloir faire le deuil d'une partie de toi. C'est ce qui m'est insupportable.grabuge a écrit : Après ce break de 10 jours une chose est sûre : lui aussi a beaucoup de mal à vivre sans moi. Il m'aime et veut changer. il m'a dit qu'il avait compris n'être "qu'un égoiste ne pensant qu'à son plaisir". Déjà une marche franchie... Je romps avec cet ancien homme, cette ancienne relation. Pour peut-être en construire une nouvelle, j'espère encore. Fondée sur le respect.
J'ai renoncé à l'amour pur (raté), la fidélité (reraté), le glauque (rereraté), la confiance (rerereraté), le rêve (splash !!!)... Et c'est pas fini : si je la suis, je perds EN PLUS, mon boulot que j'adore. Tout ça pour quoi ? Si au moins j'avais des garanties !?!??? Ben non, encore à moi de PERDRE quelque chose, ça il n'en n'est pas question. Marre de lâcher du leste.
Ma dernière création ? Je vous donne le refrain :grabuge a écrit : Allez SP à bientôt !! Respire et nage !! Ecris, compose, si tu as encore de l'inspiration c'est que tout n'est pas mort chez toi, çà c'est top !!
"Here a new age has begun, I can see the way you are
Kissing the lips of a demon
Here is the place where we died, the region I buried my heart...
For some reason"