Désolé de déconner dans le paysage mais personnellement je me rangerais plutôt derrière l'avis de Enk...
1) Autant il serait difficile d'accuser cette dame d'être une donneuse de leçons sans plus d'éléments, autant évacuer la thèse de "l'âme perdue" me paraît également hasardeux
(pour rappel,
l'âme perdue est ce cocu qui a "baissé les bras" et, qui, de par son comportement, "autorise" de façon tacite les écarts de son con joint : je pars pas mais je "fais avec". Il n'y a plus d'hésitation, c'est une décision : "accepter" de vivre avec un cf qui con tinue ses frasques. On est TOUS passés par là mais si c'est permanent, c'est comme pour tout : ça devient pathologique).
Certains couples fonctionnent sur une certaine
collusion* conjugale. Le problème de cette collusion est que inconsciemment souvent ou consciemment parfois, la douleur engendrée par "l'acceptation" de la situation produit de la haine à l'intérieur et celle-ci ne DOIT PAS tomber sur le couple, et moins encore sur le cf. Cette haine est plus ou moins bien évacuée (ou "sublimée" dirait Freud). Et que devient-elle ? Un raisonnement.
"Si je souffre autant, j'espère que d'autres souffriront aussi". Sans aller jusque de telles extrémités, l'inaction, la léthargie de certains con joints "encourage" l'infidèle chro nique à niquer davantage. Ils sont alors 3 dans le couple à lutter contre 1 : le sandwich, le cf, et la femme du sandwich vs le cocu (bref : l'inaction engendre, de manière indirecte la solidarité. Si c'est entre cocus, ça va, mais dans le cas d'une collusion, c'est "contre"...)
Dans mon histoire personnelle, j'ai retrouvé ce type de renversement chez ma belle-mère.
Bien que farouchement opposée au cocufiage, elle-même victime du cocufiage de son mari, je l'ai entendue arriver à la conclusion que, finalement, c'était très bien que sa fille m'ait fait pousser des cornes. Elle en a même retiré des bénéfices secondaires.
a - Elle se "vengeait" des hommes (et de son mari) : puisque tous les hommes sont des salauds, vas-y ma fille, tu peux, sois mon bras armé.
b - Justifiant le passage à l'acte de sa fille, elle-même - renonçant à ses principes - en était venue à dire qu'elle "méritait" en quelque sorte son sort. Par ricochet, j'étais sommé de serrer les dents, comme elle le faisait, et que sa fille méritait l'amour infini qu'elle-même vouait à son cf. C'en était même devenu une exigence. Avec toujours les mêmes arguments : cétafote, c'est 50/50, l'otrenenouapartienpa... Etc... En attendant, papy porno ne se soigne pas, mamie Nova est malheureuse et tout le monde doit suivre ce charmant petit train fantôme dans le gouffre. Je leur ai dit poliment de tous aller se faire foutre, les trous noirs ne m'intéressant qu'à un niveau astronomique. Je laisse la merdique quantique à ces pauvres erres dont on ne peut plus rien tirer.
c - A force de ne plus lutter, cette âme perdue en est arrivée à la conclusion clivée que tous les hommes sont des salauds, y a rien à en attendre, ma fille est formidable parce qu'elle est "libre" et les cocus, au final, n'ont que ce qu'ils méritent (et quelque part elle aussi). C'est complètement con comme raisonnement mais la culpabilité imaginaire et le report de la faute sur "les autres" cohabitent tout à fait naturellement dans ce cerveau malade. Ca s'appelle la rationalisation : tout est normal dans ce monde de tarés.
d - L'évacuation programmée, presque maladive, de tous les amoureux de ma femme pour cause "d'ennui" (
) est devenu un sujet de complicité entre la vieille et l'inconsciente (ma femme). Ainsi, faire passer tous les "hommes", cette bande de "bras cassés" qui ne pensent TOUS qu'avec leur braguette, à la moulinette garantit la pérennité de la relation mère-fille : AUCUN HOMME ne nous séparera... (Un peu comme dans le film "LEs garçons et Guillaume à table...". Le moment de la "révélation" est un moment d'anthologie... Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, voyez le film, c'est superbe.)
En reprenant point par point (a,b,c,d), on peut aussi analyser la démarche de madame Coucou de la sorte : si un autre souffre, c'est qu'il ne sait pas tenir sa femme, bien fait pour sa gueule, c'est rassurant, se trouve mon homme souffrira aussi un jour. Si mon amour infini va voir ailleurs, c'est que j'ai un problème. L'amour infini de l'autre fait de même, il doit avoir un problème également: qu'il aille se faire soigner. Les hommes sont tous des salauds, certainement que ce cocu, venu se plaindre à moi a aussi trompé sa femme; mon homme est PARFAIT et il me trompe. Cet enfoiré, qui est nécessairement mon bien que mon Homme, doit mériter sa peine. Tout va bien. Si mon mari s'amuse avec toutes ses poufs, cela me garantit au moins qu'il ne me quittera jamais. Qu'il s'amuse, moi je suis SA FEMME !
2) J'ai quelques indices qui me disent que Madame Coucou est du genre à encourager (consciemment ou inconsciemment) les écarts de son mari dans le sens de cette collusion ce qui tendrait à la transformer cette personne en "donneuse de leçons".
a - J'ai lu quelques (une centaine) témoignages sur les con joints de sandwichs et force est de constater que leurs réactions (de cocus) s'expriment diversement.
Certains sont comme "nous": combatifs, perdus, chauffant du bulbe, mais enragés, cherchant à SAVOIR...
D'autres ont tendance à laisser (de gré ou de force) leur bourreau s'exercer au jeu très adulte du touche pipi. Ils ont ou pas une sorte d'idée de vengeance larvée: si moi je souffre de l'infidélité de mon conjoint, autant que tout le monde souffre. Ca existe.
b - Même si dans un premier temps le cocu refuse de voir la réalité (c'est assez courant en fait), il finit nécessairement par fouiller (syndrome du détective). En gros, la vérité arrive toujours à ceux qui
veulent savoir.
Et, en refaisant le film à l'envers comme nous tous, on revient à un moment ou à un autre sur le "déclencheur" de ce savoir. Or, rien. Madame Coucou est plutôt du genre à se voiler la face. Elle semble être anesthésiée. Grand bien lui fasse mais le fait est que "
La seule chose qui permet au mal de triompher est l' inaction des hommes de bien." (Edmund Burke)
Indices : (c'est comme les "pressentiments" - dans les adultèmes - , une lecture attentive que ça ne vient jamais de nulle part)
A - L'image de madame Coucou
Je connais la réputation de mme Coucou par ma femme et il semble que ça ne soit pas une rigolote aimant la bagatelle ( d'où peut-être les pulsions du coucou ).
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... it=#p55557
Début 2006, d'après les nombreux mails récupérés de cette époque, ce n'était qu'un flirt avec un collègue dont la femme apparemment ne doit pas rigoler tous les jours, alors que la mienne est assez dynamique.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... it=#p53577
Or, à cette soirée étaient également présents le coucou et sa femme que ma femme ne connaissait pas encore. Et elle disait dans son mail qu'elle l'avait trouvée sympathique et très charmante bien que dans un autre registre que son mari "le coucou". Je pense que ses amis n'ont pas saisi le clin d’œil, mais que le coucou l'a parfaitement compris. Les mails qu'elle a échangés ensuite avec son amant montraient bien qu'il n'obtenait pas beaucoup de satisfactions avec sa femme.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... it=#p54724
Commentaire: sans vouloir donner crédit total à Madame Enk, il semblerait que Madame Coucou ait un profil d'âme perdue. Je rappelle que ce descriptif de la femme du Coucou est une analyse faite AVANT la découverte et n'était pas adressé à Enk de manière directe. Ce n'est donc pas une "excuse" construite après coup.
B - La réponse du Coucou :
"Je viens de prendre connaissance de votre mail sachez que je suis désolé du mal que j'ai pu vous faire par un accès de faiblesse. (...) Je ne peux pas vous empêcher de mettre mon épouse au courant et je comprend votre souhait de le faire afin de vous venger bien évidemment. Prenez conscience que vous avez aussi une épouse remarquable qui tient à vous et qui est certainement aussi désolée que moi de ce qui est arrivé. (...)"
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... it=#p53640
Commentaire : Ce con ne s'affole pas outre mesure, il n'évoque pas la destruction de sa famille (un discours "culpabilisateur" aurait été bien venu pourtant : "Sachez que si vous avertissez ma femme, notre famille pourrait en pâtir. Vous-même savez le mal que cela fait, je vous prierai instamment de ne pas faire ce que vous dites..." Nada.
Il parle de sa femme comme quantité négligeable et enchaîne directement avec des compliments sur la femme de Enk... Genre.
A ce stade, on ne peut pas encore dire qu'elle est de collusion avec son "homme" mais on sait déjà que :
1) Elle est marrante comme une porte de prison.
2) Elle aime le sexe comme mère Thérésa a des penchants pour le crack.
3) Si l'aventure parvenait à ses oreilles, le Coucou s'en cogne.
Le portrait type de femme sous emprise... Pour l'instant.
C - La réponse de Madame Coucou
Elle m'a répondu et apparemment elle ne veut pas savoir!
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... 135#p55522
Bon je récapitule :
1) Elle est marrante comme une porte de prison.
2) Elle aime le sexe comme mère Thérésa a des penchants pour le crack.
3) Si l'aventure parvenait à ses oreilles, le Coucou s'en cogne.
4) Elle ne VEUT PAS savoir...
Ame perdue.
Il y en a eu sur le site. Certaines s'en sortent tant bien que mal. Mais ce niveau de déni a été atteint chez des cocus (exemple: une corné dont le pseudo commence par "E")
Au final, je rejoins le sentiment de Enk pour toutes ces raisons.
Désolé, je ne fonctionne pas sur du déclaratif.
*Le dictionnaire indique que la collusion est une "entente secrète entre deux personnes dans le but de faire quelque chose de sournois ou d'indésirable". S'ils sont honnêtes avec eux-mêmes, de nombreux couples se rendront compte que celui qui a été trompé a joué un rôle dans l'infidélité, même s'il n'y a pas participé directement. Ce qui signifie que d'une façon ou d'une autre, il y a eu une certaine entente, même inconsciente, pour que l'infidélité se produise.
Source : http://www.huffingtonpost.fr/tammy-nels ... 04098.html
Commentaire personnel : dans la grande majorité des cas, il n'y a pas réellement de "collusion" mais cela existe; parfois la "collusion" perd son caractère pour se transformer en aveuglement.
A lire : http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... 763#p60718
Et ici également, pour les hommes (surtout des hommes) qui ont décidé de ne "rien dire"...
A lire : http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f=40&t=3724#p58000