SOS cocu

on n'oublie pas! jamais!
mais passée la période où on ne pense qu'à ça,où on ne se définit que comme cocu(e)..où on est écorché vif.... on se remet à vivre..on se sent plus fort..on cesse d'être obsédé par les films qu'on se fait, par la peur.. la haine... les questions qui tournent en boucle...la dépendance affective..
combien de temps ça prend ou ça a pris?

moi j'en suis à 15 mois...
ça va enfin mieux..
les rechutes sont..mensuelles!
et ça commence à m'ennuyer qu'on évoque cela... j'ai envie de tourner la page..
avec mon mari ça va très bien...
mieux qu'avant!!
ce qui ne justifie rien!!!
si ça va mieux c'est que j'y ai mis du mien !! énormément ! et lui aussi...on a décidé que nous voulions refaire alliance...
quel progrès!!!

Vous avez cette intelligence qui permet de passer outre les dissensions. Rester en contact courtois. Cela n'enlève rien pour autant.

J'aimerais pouvoir en dire autant !

Perso, il m'a fallu divorcer, puis 1 an et demi voir deux pour faire le deuil. Aujourd'hui, même si je n'ai rien oublié, je vis bien et j'ai le sourire !

Il y a eu plusieurs phase de souffrance pour moi.

Les 5 1ers mois ont été abominables, je voyais pas le bout du tunnel.
Les 4 suivants ça allait déjà mieux mais j'y pensais encore pas mal.
Ensuite, ça a été une remontée progressive mais rapide vers la surface.

Aujourd'hui, au bout d'1 an quasiment, je suis redevenu bien dans ma peau et en confiance.

Faut dire aussi que je ne suis plus avec ma femme, que j'ai fais qq connaissances féminines qui m'ont fait du bien pour le moral et aussi que la situation actuelle des cocufieurs est beaucoup moins enviable que la mienne.
Ca aide tout ça.

Cela dépend de chacun, ainsi que de la "gravité" des faits. Le temps efface tout, enfin, presque tout.

Car il faudra vivre avec tout de même...

Ca fait plus de plus de 5 mois, je sens que c'est moins douloureux quand par mégarde j'yrepense...

Je recommance à faire confiance, mais si par hasard il ne décroche pas quand je lui tel , le ptit vélo ds la tête se remet en route...

Quand il va à la pêche (comme aujourd'hui), je vais le voir sans l'avertir, sans lui donner d'heure...

Et si par hasard il me fait une crise de jalousie, j'explose... Parce que ça me ramène trop à mon ancienne confiance en lui et à ce qu'il a fait, alors que lui n'a jamais rien eu à me reprocher...

J'espère qu'un jour ce sera oublié, que je ne me rappellerai plus de l'identité de cette pétasse...

Deux ans ce mois-ci et la question pour moi n'est plus combien de temps pour s'en remettre totalement mais s'en remet-on vraiment un jour ? Comme le dit si bien Nas, on n'oublie pas on apprend à vivre avec.

En lisant les différents témoignages je pense qu'il est plus difficile ou plus long de s'en remettre quand on reste avec son conjoint. Forcément, il/elle est toujours là physiquement pour nous rappeler ces mauvais souvenirs et surtout il y a cette alarme en nous tout le temps en mode veille et le moindre événement inhabituel prend tout de suite d'autres proportions : la blessure reste.

Courage à nous tous car il n'y a pas de solution miracle ! rester et se planter encore ou partir et se dire qu'on aurait pu faire autrement ...... reste à prendre la décision qui nous paraît être la meilleure pour nous et espérer que c'était la bonne !

BIZ A TOUT LE MONDE !

Coucou Bouh!

BOUH a écrit : reste à prendre la décision qui nous paraît être la meilleure pour nous et espérer que c'était la bonne !

Les décisions que l'ont prend sont nécessairement les bonnes, ce sont les conséquences qui le sont parfois moins, il faut, je crois, juste apprendre et prendre conscience que tout ce que l'on fait, tout ce que l'on dit, ne sont qu'expériences, sur lesquelles il faut s'appuyer pour aller de l'avant...

Bonjour à tous,

Pour avancer il faut avoir l'esprit libre. Je ne l'ai pas.
J'ai l'impression que le temps au lieu d'apaiser les douleurs ,souffle sur des braises ravivant sans cesse ces pénibles moments.

la souffrance est pernicieuse, elle sait parfois se faire oubliée pour ressortir quand on ne l'attend pas.
L'oubli pour moi n'existe pas, mais on peut apprendre plus ou poins facilement à accepter les choses et à vivre avec...
Je me sens libérer d'un poids de savoir que l'on va se séparer, même si l'idée de la savoir avec un autre m'est encore difficile, seulement, je ne veux plus subir cette douleur, mais l'affronter en face afin de pouvoir la battre...
Plus on fuit quelque chose, plus elle te revient en pleine figure et encore plus douloureusement.
Je vais reprendre ma vie en main, et essayer de m'ouvrir à de nouveaux horizons..

PS: un remerciement tout particulier à Laurent, notre discussion de l'autre soir m'a ouvert les yeux sur pas mal de choses que je refusais de voir...

j'en suis à 5 mois...Et plus les jours passent plus je me sens "guérie" de l amour que je lui portais.

Pour oublier, jamais! Mais pour refaire surface celà dépend de la force de caractère de chacun et sans doute aussi de la qualité du lien avant le naufrage. Le mode de séparation, les causes aussi doivent aussi être entrés dans les paramètres de calcul.
On peut aussi se fixer une échéance pour remonter. C'est indispensable quand on a des enfants car l'enfance c'est court et ça ne doit pas être vécu dans une atmosphère de douleur parentale... Les pleurs, la souffrance, le doute, c'est pas un super terreau...

bonjour à tous,
26 années ont passé et je confirme on oublie pas,même qu'en ce moment à propos de ce sujet je suis un peu dans le creux de la vague.Je dois dire qu'il n'y a pas eu séparation ni récidive,mais quand vous rentrez d'une longue absence (4 mois) et que votre tendre moitié vous dit qu'elle est amoureuse de quelqu'un d'autre,ça marque,surtout si elle vous aime toujours,mais vous présente son amant et vous demande de faire des sorties ensemble.L'affaire n'aura duré qu'un an sans relation sexuelle,mais il y aura toujours les questions que l'on se pose:que se passait-il quand j'étais pas là,et 26 ans plus tard,ces même questions remontent périodiquement à la surface alors bon courage à tous....

C'est vraiment le type même de réponse qui me font penser que j'ai pris la bonne décision : repartir d'une feuille blanche.