Encasdemalheur a écrit :Je me dis aussi que le coucou a peu cher payé pour ce qu'il a fait, et que ma femme l'a pendant huit ans aimé beaucoup plus que moi. je ne suis pas sûr qu'actuellement il n'en reste pas quelque chose qui pourrait se réveiller à tout moment. Le coucou s'est glissé entre nous sur le plan affectif, il l'est aussi parfois entre nous sur le plan physique et alors là, c'est la cata quand on fait l'amour!
Plus que vrai. Ma femme m'a bien confirmé que j'étais passé "au second plan". Ce foutu "décrochage" est un ressenti assez fort. Pas compatible avec la phrase culte "je l'ai fait pour moi, pas contre toi". Si, quand on pousse le légitime au fond de la pièce, à coups de cornes, on agit bien "contre" (ma vie n'est pas assez "formidable" avec "lui".) Sinon, pourquoi se planquer ?
Il y a, de toutes les manières, en pareille configuration, une forme de désamour qui se produit, quoiqu'en disent les spécialistes de la question. Ils ont pas assez bien interrogé les cocufieurs.
Cet après-midi, on fêtait l'anniversaire de ma petite.
La beldoche était là en train de déblatérer une tonne de poncifs à la con sur la condition humaine. J'ai capté : "Il faut accepter les gens comme ils sont". Putain, ta fille m'a menti, trahi, a foutu un sexe dans sa ... pendant qu'on voulait un enfant, a mis un opportuniste en mal de jeunisme dans mon lit et il faudrait que "j'accepte". Premier problème à cette théorie de merde : je pouvais pas l'accepter comme elle était, vu qu'elle me mentait, au mieux, j'acceptais donc une "image" d'elle, pas ce qu'elle était.
A un point, elle se mentait à elle-même : elle pouvait donc pas s'accepter non plus et par conséquent, elle pouvait pas "sortir" de cette merde d'infidélité (elle pensait cela "normal". Aujourd'hui elle dit qu'elle se sentait un peu "sale". Bonjour le grand écart). Deuxième problème donc : doit-on accepter l'inacceptable lorsque cet inacceptable se révèle être une détresse ? (je sens Ricochette prête à dégainer: oui, et des fois, cette détresse se transforme en arme de destruction massive contre laquelle on ne peut plus rien !)
Troisième point : moi j'aime pas l'infidélité. Est-ce que deux acceptations de deux approches opposées s'annulent ?
Alors, désolé EnK, j'ai pensé à toi. J'ai fait un transfert. J'ai imaginé que ma femme était ta fille (écart d'âge, le prends pas mal). "Un tout autre discours tu aurais eu", comme l'aurait deviné maître Yoda... Et ton humanité à toi...
Son père à elle : cocufieur éternel, menteur, carapacé, pas l'ombre d'une forme d'empathie (système de défense paraît. Ben j'en ai plein le cul des "systèmes de défense" de ce bestiaire prompt à la connerie.)
Putain, je l'accepte comme elle est ma belle famille mais je sais que j'en aurais voulu une autre. Bon, c'est comme si j'avais rien dit.
Par contre, si, si, ma femme m'a avoué qu'elle avait des problèmes à régler avec son intériorité eu égard à ses écarts de conduite que, finalement, elle n'aime pas. Récemment, elle en a même pleuré. Les hommes ne sont pas que des grands singes... Et la beldoche se roule encore dans ses caricatures usées jusqu'à la corde du ridicule. Je pense que le beau, la véritable recherche intérieure, l'humanité lui sont définitivement interdits... par elle. Le salut viendra pas de là. J'espère tirer ma femme de ce guêpier... Sinon, je me "sauve" moi.
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)