tomasi78 a écrit :un cocufieur sans scrupules, ni remords qui représente avant tout un spécimen de personne responsable (tout autant que nos conjoints) de notre présence par ici...
Tomasi ... Je ne cherche de compassion (cela ne m'est d'aucune aide). Je cherche des échanges et des avis.
Il y a une chose importante qu'il faut que je vous explique.
[ - Je ne sais d'ailleurs pas si c'est une généralité sur les amants, mais vu le contenu du site, je dirais que vous n'en savez pas plus que ça. Examant pourra peut-être donner sa version. C'est pour cela que je ne dirais pas "Nous ou on - les amants" mais utilisera le "Je - moi l'amant" et j'assume vos foudres. On dira que c'est un c'est un cadeau dans la catégorie : "comprendre ses ennemis pour mieux les exterminer" - ]
Je disais donc, il faut bien comprendre ce que je pense être la majorité des cas chez les amants :
Je peux vous assurer que le mari n'est absolument pas pris en compte dés le départ de la relation. Rien. Vraiment Zéro pensée pour lui. Je ne pense pas à le "cocufier". Je ne lui veut pas de mal. Je ne le connais pas. Je ne suis pas jaloux de lui. IL N'EXISTE TOUT SIMPLEMENT PAS, pour moi. Il n'y a donc aucune action directe et personnelle contre celui qui devient le légitime cocu. Et je pense que cela aurait été différent si je le connaissais.
Tout ce qui a compté pour moi, c'est Elle. La femme avec laquelle j'ai échangé et passé beaucoup de temps pendant des mois, avec laquelle j'ai ri, travaillé, sans jamais avoir de pensées déplacées à son égard car nous étions bien ensemble comme cela. Et nous nous sommes abandonnés parce que nous ne voulions pas être séparés. Et franchement, je n’y ai trouvé rien de mal et je ne regrette rien.
Je sais, c'est horrible à entendre : "Au début, je n'ai pas pensé une seconde au mari ». Car le paradoxe c'est qu'effectivement le cocu prendra l'amant comme la cause principale de son malheur, il maudira l'amant, voudra le tuer dans la souffrance, le dépecer ... etc ... etc ...
Cela ne me choque pas. C’est instinctif, naturel, spontané, c’est aussi l’évidente facilité. On veut tuer celui que l’on pense le voleur, l’enc … . La logique voudrait qu’il y ait exactement les mêmes réactions pour le conjoint qui a trahi. C’est plus délicat de s’en prendre à celle que l’on aime, que l’on a aimé, et que peut-être on va détester (dans combien de cas ?). Parfois j’ai lu ici, des personnes qui repoussent – refusent - la vérité et la réalité.
La tentation, les tentateurs ne s’éradiquent pas … je vous le rappelle.
Au final, le problème principal … c’est quand même celui qui vous trompe. Ne l’oublions jamais.
Ceci pour dire, que j’ai déjà donné mon avis sur le mari. Et que c’est bien madame qui devra décider … vite. Si elle se tait… il vivra sa pièce de théatre. Si elle lui dit, son sort est scellé. Si elle arrive à le quitter sans lui dire ou sans qu’il apprenne « l’historique » : ce sera un exploit … mais il souffrira bien moins. Et dans tous les cas, ne le connaissant pas, n’ayant pas de griefs personnels contre lui sinon celui d’exister, je ne lui souhaite pas de souffrir. Même si j’ai la haine d’être si mal alors que lui sifflote, ignorant et « heureux »). Pourquoi le voudrais-je ? Je serais même compatissant, mais je doute qu’il ne m’en laisse le loisir ...
Examant, tu peux donner tes sentiments lorsque tu n’étais pas « Ex » ?