Re: Brisée
Posté : dim. 2 août 2015 15:04
Bonjour So,
félicitations pour ton tatouage ... envie d'agir sur ce qui peut être modifié (le corps) quand on est impuissant devant nos états d'âme. Coupes de chev
eux, sport, piercing tatouage... tout est bon à prendre (on évite la scarification)
si je me sens proche de toi c'est parce que, comme moi, tu fais un pas en avant un en arrière, rancune pas assez tenace, empathie qui refait surface.
Ne serais tu pas aussi du signe du cancer ? :-)
Comme moi tu es avec qqun qui arrive à inverser les rôles et te faire passer pour un bourreau. Qui attend ta décision. Qui pleure quand tu lui dis qu'il n'y a pas bcp d'espoir.
Nous sommes depuis hier dans un endroit paradisiaque face à la mer; mais il fait comme si de rien n'était. Il n'évolue pas. il ne comprend pas pourquoi le coup de l'agence (je ne sais pas si tu as suivi : il a fait venir deux agences pour faire évaluer notre maison, sans m'en parler, pendant que nous étions en "break"... parce que c'est certes lui qui rembourse quasi intégralement l'emprunt et qu'il a de plus en plus de mal. Je ne lui en veux pas pour la démarche, mais pour m'avoir dissimulé ces visites alors qu'il m'avait au tél tous les jours. ET je l'ai appris en regardant ses mails et en y trouvant une proposition ....)
Il semble anéanti que je veuille le quitter "pour çà", ne comprend pas du tout la portée du truc. J'ai brutalement réalisé avec cet événement qu'il était profondément dissimulateur . Merci au passage à Dom pour ses commentaires éclairés. Ce n'est en effet pas l'attitude d'un mec qui veut se racheter une conduite. J'en suis consciente. Lui pas du tout.
"Tu me quitterais à cause des putes je comprendrais mais là ..." : il ne comprend pas le lien ! preuve s'il en était encore besoin qu'il est complètement décousu. Je suis avec un mec en kit. Et le voilà qui pleure, me dit que je ne devait pas l'aimer beaucoup pour le quitter "juste pour çà". Je lui répète qu'il s'agit de la goutte d'eau qui fait déborder le vase, et que jusqu'à maintenant je pensais que son pb n'était que d'ordre sexuel. Ce qui est parfois guérissable. Mais là on entre ds une autre dimension : problème d'ordre moral. Cachoterie soi disant "parce que je pensais que tu le prendrais mal ...". On tourne en rond.
Ce serait simple pour moi de lui dire de partir après tout, pourquoi cette culpabilité qui me retient encore ? Ce reste d'amour ? Cette empathie ? Cette peur pour lui ?
Par conséquent je me sens nulle, sans volonté. Un entre deux extrêmement pénible. Je repousse toujours à plus tard ma "décision", bien qu'à deux reprises je lui ai fait comprendre que c'était fini, puis me reprenant en lui disant qu'il y avait peut-être un infime espoir, etc, ce qui lui fait dire que je le manipule ... (inversion des rôles propre au pervers ? ?)
Mais comme dit encorné , revenons à Matthieu Ricard, le bouddhiste dont je parlais dans un ancien post : il a tellement raison : Il faut sortir de soi. On n'aurait jamais dû, peut-être, tous autant que nous sommes, nous enfermer dans une relation de couple, quand on voit l'énergie que çà bouffe alors que d'autres font de belles et grandes choses, en se rendant disponibles aux autres.
Alors je me dis que la rupture, si rupture il y a , me transformera peut-être en une fille meilleure !! En mêmetemps j'ai peur, car à chaque fois que nous nous sommes éloignés j'étais dans l'angoisse.
Quelles limites poser à nos hommes ? Là est la question. So, je crois que le tien comme le mien a souvent franchi la limite. L'a-t-il compris? L'a-t-il regretté ? est-ce que ses regrets te suffisent ?
En tout cas surtout ne te dévalue pas. On réagit comme on peut, en fonction de notre histoire passée , de ce qu'on a investi dans la relation. Tes enfants, ce n'est pas rien, celà explique aussi ton attitude (nous : enfants chacun de notre côté mais pas ensemble !!en même temps bizarrement la question des enfants se pose aussi en cas de séparation d'avec le beau-parent : on sait que la relation sera finie à jamais entre eux, qu'ils ne se veront plus. Mes enfants ont vécu 9 ans avec lui , ne voyant que très rarement leur propre père. Ils l'apprécient. donc ils pèsent un peu : le quitter, c'est rompre à jamais cette relation. Alors que dans ton cas dis toi bien que la relation sera toujours la m^me entre le père et ses enfants ! c'est juste la joie de les élever ensemble que tu ne connaîtras plus. Pas facile (parole de divorcée...) d'être seul à s'extasier au quotidien sur les progrès des uns et des autres, les attitudes, les bons mots et les mimiques. Seule à leur fêter noel, et les anniv.
Il faut comprendre celà pour comprendre pourquoi une séparation , quand on est parents, est toujours douloureuse et difficile, même quand la relation de couple est pourrie.
Bon je deviens mièvre il est temps que je m'arrête
Tiens bon . Accorde toi des respirations, au maximum.
félicitations pour ton tatouage ... envie d'agir sur ce qui peut être modifié (le corps) quand on est impuissant devant nos états d'âme. Coupes de chev
eux, sport, piercing tatouage... tout est bon à prendre (on évite la scarification)
si je me sens proche de toi c'est parce que, comme moi, tu fais un pas en avant un en arrière, rancune pas assez tenace, empathie qui refait surface.
Ne serais tu pas aussi du signe du cancer ? :-)
Comme moi tu es avec qqun qui arrive à inverser les rôles et te faire passer pour un bourreau. Qui attend ta décision. Qui pleure quand tu lui dis qu'il n'y a pas bcp d'espoir.
Nous sommes depuis hier dans un endroit paradisiaque face à la mer; mais il fait comme si de rien n'était. Il n'évolue pas. il ne comprend pas pourquoi le coup de l'agence (je ne sais pas si tu as suivi : il a fait venir deux agences pour faire évaluer notre maison, sans m'en parler, pendant que nous étions en "break"... parce que c'est certes lui qui rembourse quasi intégralement l'emprunt et qu'il a de plus en plus de mal. Je ne lui en veux pas pour la démarche, mais pour m'avoir dissimulé ces visites alors qu'il m'avait au tél tous les jours. ET je l'ai appris en regardant ses mails et en y trouvant une proposition ....)
Il semble anéanti que je veuille le quitter "pour çà", ne comprend pas du tout la portée du truc. J'ai brutalement réalisé avec cet événement qu'il était profondément dissimulateur . Merci au passage à Dom pour ses commentaires éclairés. Ce n'est en effet pas l'attitude d'un mec qui veut se racheter une conduite. J'en suis consciente. Lui pas du tout.
"Tu me quitterais à cause des putes je comprendrais mais là ..." : il ne comprend pas le lien ! preuve s'il en était encore besoin qu'il est complètement décousu. Je suis avec un mec en kit. Et le voilà qui pleure, me dit que je ne devait pas l'aimer beaucoup pour le quitter "juste pour çà". Je lui répète qu'il s'agit de la goutte d'eau qui fait déborder le vase, et que jusqu'à maintenant je pensais que son pb n'était que d'ordre sexuel. Ce qui est parfois guérissable. Mais là on entre ds une autre dimension : problème d'ordre moral. Cachoterie soi disant "parce que je pensais que tu le prendrais mal ...". On tourne en rond.
Ce serait simple pour moi de lui dire de partir après tout, pourquoi cette culpabilité qui me retient encore ? Ce reste d'amour ? Cette empathie ? Cette peur pour lui ?
Par conséquent je me sens nulle, sans volonté. Un entre deux extrêmement pénible. Je repousse toujours à plus tard ma "décision", bien qu'à deux reprises je lui ai fait comprendre que c'était fini, puis me reprenant en lui disant qu'il y avait peut-être un infime espoir, etc, ce qui lui fait dire que je le manipule ... (inversion des rôles propre au pervers ? ?)
Mais comme dit encorné , revenons à Matthieu Ricard, le bouddhiste dont je parlais dans un ancien post : il a tellement raison : Il faut sortir de soi. On n'aurait jamais dû, peut-être, tous autant que nous sommes, nous enfermer dans une relation de couple, quand on voit l'énergie que çà bouffe alors que d'autres font de belles et grandes choses, en se rendant disponibles aux autres.
Alors je me dis que la rupture, si rupture il y a , me transformera peut-être en une fille meilleure !! En mêmetemps j'ai peur, car à chaque fois que nous nous sommes éloignés j'étais dans l'angoisse.
Quelles limites poser à nos hommes ? Là est la question. So, je crois que le tien comme le mien a souvent franchi la limite. L'a-t-il compris? L'a-t-il regretté ? est-ce que ses regrets te suffisent ?
En tout cas surtout ne te dévalue pas. On réagit comme on peut, en fonction de notre histoire passée , de ce qu'on a investi dans la relation. Tes enfants, ce n'est pas rien, celà explique aussi ton attitude (nous : enfants chacun de notre côté mais pas ensemble !!en même temps bizarrement la question des enfants se pose aussi en cas de séparation d'avec le beau-parent : on sait que la relation sera finie à jamais entre eux, qu'ils ne se veront plus. Mes enfants ont vécu 9 ans avec lui , ne voyant que très rarement leur propre père. Ils l'apprécient. donc ils pèsent un peu : le quitter, c'est rompre à jamais cette relation. Alors que dans ton cas dis toi bien que la relation sera toujours la m^me entre le père et ses enfants ! c'est juste la joie de les élever ensemble que tu ne connaîtras plus. Pas facile (parole de divorcée...) d'être seul à s'extasier au quotidien sur les progrès des uns et des autres, les attitudes, les bons mots et les mimiques. Seule à leur fêter noel, et les anniv.
Il faut comprendre celà pour comprendre pourquoi une séparation , quand on est parents, est toujours douloureuse et difficile, même quand la relation de couple est pourrie.
Bon je deviens mièvre il est temps que je m'arrête
Tiens bon . Accorde toi des respirations, au maximum.