Elemiah a écrit :C'est un choix personnel de partir ou de rester.
Alors un "choix"... Pas toujours...
Certains "choix" sont dictés par cette salope qu'on appelle "l'inconscient" et cette saloperie qui dit jamais vraiment ce qu'elle veut nous fout parfois dans la merde. Par exemple, après plusieurs preuves, avoir besoin d'autres preuves. Puissant.
Un (lourd) travail sur la lucidité, avec une solide lampe-torche aide parfois à mieux réguler...
Elemiah a écrit :Est-ce qu'il y a encore quelque chose à sauver?
Même cette question là est parfois biaisée...
A des moments, on se demande ce qu'est réellement ce "quelque chose" (les enfants ? la maison ? la vie "d'avant" - souvent pas si rose d'ailleurs - ? ou... MOI ?)
Elemiah a écrit : Perso ce forum m'a bien aidé, car quand tu vas à la fnac et que tu cherches un livre sur "l'infidelité", tu trouves que des livres qui parlent de "comment surmonter l'infidelite" dans une voie de pardon et comment "reconstruire".
Je vais faire le mauvais esprit: disons que cette tendance à vouloir tout pardonner aide bien des gens à vendre des bouquins, des psys à remplir leurs cabinets pour finalement gonfler la clientèle des avocats "spécialisés" comme moi je suis "spécialisé" en aéronautique.
Il faut un peu de vrai, un peu de faux, une bonne dose de poncifs merdiques et puis la machine tourne. On n'interroge que rarement le fond des choses.
Bon, j'arrête...
Elemiah a écrit :Ya quasiement rien sauf le truc que le psy m'avait recommandé pour me déculpabiliser sur "la sexualite masculine", de la madone et de la putain.
Ce concept existe bel et bien. Schématiquement, un "homme" aurait besoin d'une "femme mère " pure (et pourquoi pas vierge ?) pour fonder une famille ET d'une "femme catin" pure aussi (mais avec un "t" à la place du "r") pour ses pulsions et autres fantasmes.- J'avoue : c'est très schématique parce que c'est pas tout à fait ça...
Ben j'ai une nouvelle à faire trembler le stade de France : ma femme est un homme !
En fait, ce trouble néandertalien n'est que la conséquence d'une marche affective ratée dans l'escalier de l'enfance. Un brouillon d'Oedipe qui perdure jusqu'à l'age de raison si tant est cet âge puisse être atteint par certains individus.
Personnellement, j'avais "compris" qu'une femme pouvait être mère ET désirable (genre je l'aimais de tout mon être pour elle-même, tout son être), elle a préféré faire la maman castratrice avec moi (aidée dans cette belle entreprise par sa propre mère qui en avait après son propre mari - encore un néandertalien clivé - et donc le père de ma femme... Suivez au fond...) ET se donner à des mecs qui... Justement avaient besoin d'une "catin".
Le plus troublant, c'est qu'"ils" avaient besoin "d'affection, de complicité, d'amour, de tendresse" que leur donnaient plus leurs femmes légitimes (et la marmotte...), ce qui faisait de leurs légitimes... La catin (qui, bien sûr, n'était pas assez ci ou assez ça, je sais plus où j'en suis, etc...). Bref. Si tous les connards du monde pouvaient se donner la main... ET faire l'avion du haut du viaduc de Millau, ça ferait de la place aux honnêtes gens...
Problème : certaines femmes sont convaincues (forcées) d'accompagner ce mouvement de domination masculine (ben la polygamie, ça repose un peu, un touti peu sur le concept...) aidées en cela par des "spécialistes" de la question dont on n'aimerait pas être l'épouse.
Elemiah a écrit :j'étais presque arrivée à me convaincre que ce n'était pas ma faute,
C'était pas ta faute...
Elemiah a écrit : mais qu'il m'avait tellement idéalisé en étant la madone, que sa subordonnée qu'il se tapait était sa putain et qu'il était comme ca,
Il EST "comme ça". Mais si je ne m'abuse, il avait plusieurs "putains"...
Monsieur Bourrin était donc un remix conceptuel de ce clivage préhistorique des plus intéressants. Une somme de mâles à lui tout seul.
En ajoutant à cela des performances sexuelles un peu en dessous de la moyenne, il aurait réussi dans une carrière de gourou. Il en avait le profil.
Elemiah a écrit : et que je devais accepter ses pulsions?
Oui, bien sûr. Et c'est comme cela que l'on élève des enfants dans un foyer très équilibré. Il aurait souhaité à un moment que tu le
fesses fasses cocu pour te pardonner. Une bien jolie idée du coup
ule. Cela dit, il oserait pas affronter plus "trou noir" que lui. Trop lâche.
Qu'il essaie le libertinage avec des baiseurs "athlétiques" comme concurrents et une femme qui aime se "donner" en tout bien tout honneur dans le respect de ce qu'elle est "profondément"... On verra.
Elemiah a écrit : et bien après etre passée par ce forum, je me rends compte que voilà, le respect c'est primordial,
On a tendance à un peu l'oublier parfois effectivement... Surtout certains.
Elemiah a écrit : la confiance aussi.
Ben, nouvelle surprenante, chez les échangistes, il y en a ! L'infidélité maladive (celle qui se planque, la version lâche du libertinage) est donc le degré zéro de l'évolution. Une forme "branlante" d'humanité qui cache ses penchants à la manière d'un gosse de 3 ans ayant mis les doigts dans la confiture. Qui c'est qu'en veut ? En na plein les rues !!!
Elemiah a écrit : C'est trop facile de faire des conneries et de demander pardon et de se faire fixer des limites qu'il contournera quand la vigilance sera un peu endormie après 1 ou 2 ans.
Ca peut virer autrement. Mais il faut un traitement longue durée. Or, il "voit pas où est le problème". Donc...
Elemiah a écrit : une relation saine, respect et confiance, ca doit pouvoir exister.
Ca existe. Mais ça tombe pas du ciel. C'est exigeant.
Ca exige surtout de SE connaître soi et que le partenaire SE connaisse aussi. Beaucoup de gens se connassent mieux qu'ils ne se connaissent. Triste monde tragique.
Elemiah a écrit : On le mérite tous ! et on peut faire confiance mais aux bonnes personnes !
Elemiah a écrit : je vais rester sur ce forum
Heu tant que ça devient pas une addiction...