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La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

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Old-boy
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Re: Partage

Message par Old-boy »

Je veux bien qu'elle ait changé. Mais pourquoi a telle avoué au bout de 10ans*. Ces attitudes hyper jalouse sont initièes par ses propres turpitudes. Pourquoi a t elle cessé sesinfidélités alors qu'elle était persuadée que tu la trompais.

Il y a tro^de zones d'ombres, qui meritent éclraicissents, dans on récit. du genre pourquoi cette relation c'est terminée et qui est à l'origine de la séparation. A t elle eu d'autres relations. Il y a un trou de 10ans sans qu'il y ait de changement (d'après ce que tu écris) dans ses attitudes.
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Sans Prétention
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Re: Partage

Message par Sans Prétention »

Léon a écrit : jeu. 21 déc. 2023 15:02 Mais comme je l'ai écrit plus haut, on ne vit pas dans un monde binaire fait de uns et de zéros. Il y a les décimales. Et c'est plus difficile pour calculer mais c'est comme ça. On n'appelle peut-être pas ça les nombres 'réels' pour rien. Dans la vie c est pareil.
Très bien.
0.94 c'est plus proche de 0 ou de 1 ?
Pour un enfant de 8 ans, c'est plus proche de 0 parce que 0 vient en premier. Un adulte pas attentif ou préoccupé par autre chose pourrait faire la même erreur.

Et lequel est plus proche de 1 : 1,1 ou 0,9999 ?
Pour un enfant de 9 ans, c'est 1,1 parce qu'on voit deux fois 1. Là encore, quand on se pose, on sait mais si on va un peu vite, on s'attache à ce qui flatte une pensée correspondant à ses souhaits. Par facilité parce que le dur parfois, c'est trop dur...

Puisque tu n'aimes pas le binaire, je t'annonce que le dysfonctionnel est 1 et l'absence de dysfonctionnel est 0.
Donc non pas tout noir tout blanc. Juste plus proche de 1 ou 0 avec comme idée que passé 0,75 on sort de ce qui est "normal" et "acceptable" pour entrer dans une zone trouble dans laquelle statistiquement on retrouve des relations d'emprise et deséquilibrées (ou asymétriques). Ben d'après les "symptômes" t'es pas dans la zone "normale". Donc de 2 choses l'une : ou tu es à soigner parce que ta compagne est la 8ème merveille du monde et que ton cerveau est bon à jeter à la poubelle ou il y a autre chose qui cloche (par exemple le mal pas réparé et donc une survivance dans le présent d'un truc trop vite évacué et qui est revenu par les égouts sous la forme d'un Godzilla).

Et non, les gens ne "changent" pas, ils évoluent (des branches, ça tombe, ça casse, ça pousse à droite, à gauche en fonction du sens du vent. Mais un tronc c'est une structure). Mais ça demande un travail. Un travail de fond : on bouge pas un tronc fabriqué depuis l'enfance durci par les âges. On agit sur les branches et le terreau (eau et nutriments). Là, dans ce que tu décris, y a zéro travail du côté de madame Léa.

Du coup qu'est-ce qui est plus binaire et "réel" (comme les nombres) :
1) penser que les gens "changent" d'un coup comme ça parce que bon les gens peuvent changer sans qu'il n'y ait eu d'explication ou de demande d'absolution
2) quand il y a eu un trauma il faut se donner les moyens de réparer et comme c'est un travail de longue haleine et profond, surtout du côté de celui ou celle qui a déconné parce qu'il ou elle est "capable" de cette destruction là ? :deal:

Sinon je maintiens que, comme dans beaucoup de cas similaires, la relation malade s'entretient avec l'aide active de la victime qui ne veut pas voir son monde s'effondrer, son monde étant "l'autre". En soi, c'est un signe. Rien d'extra ordinaire là-dedans. :doute:

Fouille dans les adultèmes et recherche "tâche aveugle".

Juste un indice pour savoir si la relation est préjudiciable : ta souffrance et le fait que tu ne répondes pas vraiment aux questions posées (notamment : elle FAIT quoi de CONCRET pour TOI ?). Si tu ne souffrais pas, je ne discuterai même pas. D'ailleurs tu n'aurais pas écrit.
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
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