Que faire lorsqu'on découvre la liaison de son conjoint ?

[Eugene]

Partir ou pardonner ? La question se pose après la découverte d'une trahison amoureuse. Comment y voir clair, une fois la colère passée ? Quelles sont les questions à se poser ?

Faut-il pardonner après une infidélité, envers et contre tout ?

Trahison ultime pour de nombreuses personnes, la tromperie plonge un couple dans le doute et le questionnement. Pourquoi l'autre a-t-il choisi de me tromper ? Est-ce une erreur ou quelque chose qui est amené à se reproduire ? Quelles sont les questions à se poser pour prendre la meilleure décision ? Puisqu'il est difficile d'y voir clair, autant poser ces questions à un professionnel. Coach Vladimir, de l'équipe Alexandre Cormont, est un spécialiste des relations et de l'épanouissement personnel. Il vous donne les clefs pour gérer au mieux la trahison de votre partenaire.

"Il ne faut pas pardonner inutilement" A-t-on raison de se demander pourquoi l’autre personne nous trompe, lorsqu’on découvre la liaison ?

C’est un bon réflexe de se demander pourquoi, car ça permet d’avoir une compréhension de la situation. Si on souhaite sauver son couple, ça permet de savoir ce qu’il faut corriger – des deux côtés bien sûr – pour bien repartir. Se demander "pourquoi" peut donc apporter un début de réponse, si on souhaite modifier son comportement.

Faut-il demander à l’autre pourquoi il a trahi ?

La réponse dépend avant tout de la situation et du contexte, mais en tant qu’être humain on a envie d’avoir des réponses, c’est naturel. La majeure partie des personnes que nous accompagnons savent, au fond d’elles, pourquoi il y a eu la trahison. Je ne pense pas que ça soit utile de demander pourquoi, parce que l’autre va toujours avoir tendance à nous préserver, ou à ne dire que la moitié de la vérité.

Quelles sont les premières choses à faire, lorsqu’on découvre l’infidélité de son partenaire ?

Il ne faut pas pardonner inutilement, c’est-à-dire que lorsqu’on pardonne l’autre, il faut que le comportement soit modifié. Quand la trahison est très régulière, il faut se poser la question de la séparation. Après, tout dépend de l’objectif de chacun : si c’est d’en finir avec cette relation, alors on arrête. Si c’est de corriger ce qui a pu ne pas aller, des deux côtés, alors il faut se poser les bonnes questions et tenter de résoudre le problème par des actions. Ce qu’il faut retenir c’est que ce n’est pas la faute d’une seule personne, dans la majorité des cas il y a eu des comportements inadaptés des deux côtés, qui ont conduit à cette trahison de la part d’un des deux partenaires.

Source

[Asturias]

Que faire lorsqu'on découvre la liaison de son conjoint ?

Essentiellement ? Ne rien dire avant d'avoir accumulé suffisamment de preuves irréfutables. Sinon le cocufieur mentira. Toujours. Il ou elle minimisera, omettra, toujours. Pendant des mois. Parfois pendant des années. Une constante absolument universelle, hélas.

Faut-il pardonner après une infidélité, envers et contre tout ?

Faut-il ? Non. Peut-on ? Parfois. C'est un choix personnel.

Faut-il demander à l’autre pourquoi il a trahi ?

Certainement pas. La réponse sera forcément fausse. Alors qu'elle est toujours la même : il ou elle a trahi à cause de son immaturité affective, parce qu'il ou elle cherchait une validation exterieure à ses failles narcissiques non soignées. En bref : parce que le cocufieur aurait dû se soigner et qu'il ne l'a pas fait.

Quelles sont les premières choses à faire, lorsqu’on découvre l’infidélité de son partenaire ?

Partir. Systématiquement. Même si c'est temporaire, même si c'est sans volonté à l'instant T de se séparer. Mais le départ est indispensable pour acter que les limites ont été franchies et qu'il va falloir subir les conséquences. Sans un départ, sans un acte clair, le cocufieur assimilera qu'il peut continuer ses dégueulasseries sans aucune répercussion.

[Sans Prétention]

Que faire lorsqu'on découvre la liaison de son conjoint ?

Essentiellement ? Ne rien dire avant d'avoir accumulé suffisamment de preuves irréfutables. Sinon le cocufieur mentira. Toujours. Il ou elle minimisera, omettra, toujours. Pendant des mois. Parfois pendant des années. Une constante absolument universelle, hélas.

Faut-il pardonner après une infidélité, envers et contre tout ?

Faut-il ? Non. Peut-on ? Parfois. C'est un choix personnel.

Faut-il demander à l’autre pourquoi il a trahi ?

Certainement pas. La réponse sera forcément fausse. Alors qu'elle est toujours la même : il ou elle a trahi à cause de son immaturité affective, parce qu'il ou elle cherchait une validation exterieure à ses failles narcissiques non soignées. En bref : parce que le cocufieur aurait dû se soigner et qu'il ne l'a pas fait.

Quelles sont les premières choses à faire, lorsqu’on découvre l’infidélité de son partenaire ?

Partir. Systématiquement. Même si c'est temporaire, même si c'est sans volonté à l'instant T de se séparer. Mais le départ est indispensable pour acter que les limites ont été franchies et qu'il va falloir subir les conséquences. Sans un départ, sans un acte clair, le cocufieur assimilera qu'il peut continuer ses dégueulasseries sans aucune répercussion.

Pas facile à faire mais ce serait le protocole idéal

Souvent on entend "si tu as des doutes parles-en à ton compagnon".
Fatal error.
Le menteur, sur le qui-vive, réajuste, camoufle avec plus d'efficacité, prépare les alibis et la contre attaque plus habilement encore que s'il se sentait protégé par sln mensonge (a-t-on déjà vu un enquêteur aller demander poliment à un cambrioleur s'il n'a pas l'intention de faire un casse ?) alors que le cornu, par définition, agira bêtement (parce qu'il a 4 coups de retard) et à l'aveugle : il lui manque trop d'informations pour être réellement en capacité de choisir. C'est un délit d'initié affectif.

Il y avait aussi à une certaine époque beaucoup de "si vous vous aimez c'est l'essentiel". On ne se posait pas alors la question d' une possibilité d'amour toxique, d'emprise ou encore de mauvaise dépendance affective malgré les signaux forts parfois.

On demandait aussi au cocu de "reséduire". Or la fuite vers une tierce est un acte qui scelle un renforcement de l'ego spécifiquement "contre" le partenaire, avec l'aide du sandwich...
C'est contre intuitif mais virer le malotru est mille fois plus efficace que de se plier en mille pour le mettre plus haut encore sur un piédestal. Même si ce n'est pas l'effet recherché, le syndrome de la serpillière provoque le mépris. Mécanique humaine irrépressible : s'il y a un autre caleçon dans le lit, c'est que l'irrespect s'est déjà installé. Faire la carpette est alors un bien mauvais calcul.

Parfois le bon sens ne va pas toujours dans la bonne direction. Merci Asturias d'avoir pointé ces évidences trompeuses.

Dernière chose : distinguer ce qui est possible de ce qui est souhaitable.

[milo91]

Asturias, SP : +1