Cocu par la pensée. Que faire?

[Papa Prune]

Bonsoir à tous.

Je ne pensais pas un jour devoir vous conter ce qui va suivre.

Je suis un homme de 34 ans, marié à une femme de 31ans. Nous avons ensemble un merveilleux petit garçon de presque 5 ans. Matériellement, nous sommes relativement gâtés avec des revenus avoisinant les 6000 euros par mois et sommes propriétaires d'un pavillon en banlieue parisienne (91) depuis 2008. Cela fait 8 ans que nous sommes ensemble.

Mon épouse est une femme qui n'a connu que deux hommes dans sa vie: son premier mari (un mariage trop brusque à l'age de 20 ans avec un sénégalais, ce qui a engendré des différences culturelles assez marquées et insupportables pour elle) et moi. De mon côté, j'ai profité de la vie avant de la rencontrer. De ce fait, et malgré les opportunités qui se sont présentées à moi, j'ai éconduit toute prétendante qui s'est présentée depuis sa rencontre, sachant qu'une partie de va et vients avec une personne pour qui je n'éprouve rien,ne m'apportera rien de plus que ce que j'ai à la maison. J'irai même jusqu'à dire que je préfère un plaisir solitaire devant une film adéquat à ce genre de chose.

Mon épouse est une jolie femme, apprêtée et qui manque terriblement de confiance en elle. De plus, elle a eu, comme la plupart d'entre nous une adolescence difficile à base de père qui a démissionner de son rôle après une perte d'emploi et le fait qu'elle ait été transparente aux yeux des autres jusqu'à ses 19 ans (comme 90% des ados).

Nous vivons ensemble depuis 8 ans.

Passé les émois du début, j'ai rapidement constaté que des choses n'allaient pas. Elle n'était pas attentionnée avec moi et la fréquence de nos relations sexuelles ne me satisfaisait pas. Aussi, j'ai tout de suite pris le taureau par les cornes et je ne compte pas le nombre de fois où je suis allé vers elle pour lui demander ce qui n'allait pas. Est-ce que je m'y prenais mal sexuellement? Pourquoi n'avais-je pas le droit à plus d'attention. N'étant pas une grande communicante, elle se contentait de me dire que tout allait bien et que c'était elle qui était comme ça. Au fur du temps, j'ai fini par me convaincre que tout allais bien. J'ai bien essayé de lui donner des electrochocs à base de phases d'ignorance, mais elle tardait à les remarquer.

Nous travaillions ensemble, à l'endroit où je l'ai rencontré et séduite.Tout cela pour aboutir à avril 2008. Etant officier sous contrat dans l'armée de l'air et suite à la RGPP, j'ai été gentiment prié de trouver du travail ailleurs. La chance m'a sourit et j'ai bien réussi ma reconversion. En septembre de cette même année, j'ai commencé mon nouveau travail, à 40 km de mon domicile. Les trajets et ma fonction m'ont épuisé. Malgré une attention accrue de ma part à son égard pour compenser mes horaires d'arrivée tardifs, je n'obtint rien de plus. En décembre 2008, je me suis interrogé sur les suites à donner à mon histoire. En faisant un bilan et en mettant tout dans la balance, je me suis dit que j'étais sans doute trop exigeant et qu'en tant qu'éternel insatisfait, j'en demandais trop. Après avoir hésité à tout arrêter, je me suis dit que l'herbe ne serait pas plus verte ailleurs et que je devais rester pour elle, pour notre enfant et pour nous.

Avant de quitter l'armée, le général commandant mon service a tenu nombre de propos sur mon épouse et son physique qui lui aurait valu mon poing dans la figure si je n'avais pas été militaire. De plus, cette personne m'avait promis d'intervenir pour mon renouvellement de contrat dans l'armée et ne l'a pas fait. Autant dire que je ne porte pas cette personne dans mon coeur.

A partir d'avril 2010, j'ai constaté un changement de comportement de mon épouse. Distante, pleurant pour un rien, en pleine tergiversation pour son avenir professionnelle.A cet époque, je n'étais pas le plus agréable du monde (stress lié à mon poste, assez susceptible et tranché dans mes opinions). Dans mes phases de lucidité, et devant sa détresse, je lui ai quand même parlé calmement plusieurs fois, en lui disant que j'avais l'impression qu'elle n'était pas heureuse, que peut être elle ne m'aimait plus, etc... Je n'ai eu que des réponses laconiques et je me suis donc dit que tout allait bien. Comme elle n'était toujours pas attentionnée, nous nous sommes éloignés. Je me suis concentré sur moi.

En septembre 2010, je l'ai laissé partir en mission avec le général cité plus haut (55 ans, trompant sa femme, etc...), puisque j'avais une confiance totale en elle. Début octobre 2010, voyant qu'elle n'allait pas mieux, je me suis intéressé à son iphone. Et là, j'ai découvert qu'elle entretenait une relation amicale avec ce vieux porc. Alors qu'elle connaissait mon ressentiment à son encontre, lorsque cet abruti lui demandais par texto s'il avait pas le droit à la "biz", elle lui renvoyait immédiatement un texto avec écrit "biz". J'ai pris sur moi quelque jour puis le vendredi 8 octobre, j'ai éclaté.

Elle était là devant moi à genou, en pleur. Moi lui disant tout ce que j'avais sur le coeur, alors que cet homme m'avait fait des réflexion sur elle, qu'il n'avait pas tenu parole et que par sa lâcheté, il a failli causer du tort à notre famille matériellement avec le renouvellement de contrat. Bref, j'ai tout lâché (de sa relation amicale avec un colonel qui trompe sa femme, ne m'apprécie pas et lui parle que parce qu'elle a un petit cul à sa relation avec un collègue de bureau qui lui avoue qu'il aurait bien tenté sa chance si je n'avais pas été là)...
Je lui ai dit que je ne comprenais comment elle pouvait me trahir à ce point alors qu'elle pouvait me parler avant (cf mes tentatives de dialogue). Elle était à genou en pleurs et elle s'est excusé. N'empêche que le lendemain (un samedi), elle a passé une demi heure avec le général en question au téléphone. De plus elle m'avoue qu'un de ses collègues (appelons le P) lui a fait des avances pour la sauter. Je suis déçu, mais après tout c'est une jolie femme et cela ne me surprend guère.
Bref, on passe dessus, on discute, elle m'avoue que:
-ce fils de pute est un ami et qu'elle tient à lui,
-que ses sentiments pour moi ont évolué
-qu'elle n'a plus de désir pour moi
-que je fais moins attention à moi physiquement (habillement prise de poids),
-qu'elle va arrêter de communiquer avec lui.
De mon côté, je lui dis que je n'apprécie pas la fréquence de nos rapports, qu'elle soit si distante et qu'il faut qu'elle communique plus. Les choses se tassent. Les relations sexuelles s'intensifient. Je fais attention à moi (elle avait raison sur ce point), je reprends la muscu et perds 10 kilos (j'en pèse 70 aujourd'hui).

Jusqu'à un soir de novembre où elle avait laissé sa boite mail ouverte. Et là, je tombe sur un mémo, à destination de P. Elle pense à lui, se sent nue devant lui, se sent comme dans une relation de couple avec lui, bien qu'il ne se soit rien passé entre eux, etc...
A la lecture de ce mémo, j'ai vu mon monde s'effondrer. Cette personne, mon épouse, avait donc choisi de s'adresser à un adjudant de gendarmerie de 45 ans pour exprimer son désarroi. L'autre y a vu une occasion, lui a dit ce qu'elle voulait entendre, et 15 jours avant d'être muté lui a proposé de la sauter. Bref le coup hyper simple du "je me confie à un homme qui me dit ce que je veux entendre et j'en tombe amoureuse en deux temps trois mouvements".

Depuis lors, rien ne va plus. Je pense qu'elle se sent merdeuse de ce qu'elle a fait. Mais elle refuse d'en parler et les explications sur tous ce que j'ai constaté sont très confuses et parfois contradictoires d'un jour à l'autre. De mon côté, j'ai du mal à dormir depuis 6 mois. Je me sens sali, trahi par cette personne pour qui j'aurai tout donné.

Depuis octobre dernier (soit 6 mois), j'ai continué à la fliquer pour m'apercevoir que malgré ses promesses, les textos vers le général continuent, et ce n'est pas que pour le boulot. De plus, elle s'est confiée sur nos problèmes à un ancien de mes collègues qui n'a rien trouvé de mieux que de la draguer. Elle me dit qu'elle a besoin de vivre pour elle afin qu'elle soit heureuse et que notre couple se sauve, un peu comme une adolescente. Même si je le déplore, je peux comprendre ça. Mais je lui ai déjà dis qu'il fallait qu'elle soit franche. Si elle a besoin d'aller se faire sauter par 15 mecs différents pour voir que ce n'est pas mieux ailleurs, qu'elle le fasse, mais qu'elle soit franche.

De mon côté, je n'arrive pas à passer outre et notre relation est extrêmement chaotique. Je vis très mal le fait qu'en juillet 2010, pendant que je gardais mon fils à la maison, elle vivait son histoire kikoolol avec l'adjudant de mes coucougnettes. BRef, comme nombre d'entre vous j'essaye de recoller les morceaux, mais une grand colère m'habite et selon les jours, je suis soit très agréable, soit hyper chiant, à lui reprocher ce qu'elle a fait car je n'arrive pas à le comprendre.

Cela a quand même permis de voir que nous vivions comme des cons avant cette crise. Nous n'avions pas assez de moments intimes (sorties, sexe) et nous avons donc changé tout ça. Nous avons fait un week end classouille au mont saint michel, une nuit romantique dans un palace parisien, 5 jours en Belgique. Pour pimenter notre vie sexuelle, nous avons utilisé des sex toys (malgré mes réticences, c'est d'ailleurs plutôt pas mal). Mais il est triste de voir que je n'arrive pas forcément à m'en remettre par son comportement qui reste ambigu (elle a assisté au pot de départ de P, des rumeurs courrent sur elle auprès de ces collègues concernant le général et P, comme quoi y'a pas de fumée sans feu, etc...).

Malgré mes demandes pour divorcer, elle refuse. Tantôt elle argue qu'elle m'aime, qu'elle ne veux pas me perdre. Tantôt elle me dit qu'elle ne veut pas pour me faire chier. Bref, same shit is classic shit.

Mais bordel que c'est chiant... Alors à votre avis, que dois-je faire?

[pgtrader]

Tu peux déclencher une procédure de divorce pour provoquer chez ta femme un électrochoc. Dans la vie comme dans l'amour, il y a des limites à ne pas dépasser.

08h59

Autre solution: tu lui demandes de quitter le domicile conjugal pour faire un break.

[Lap80]

Ce que je comprends de ton récit est que ce qui t'a fait tant mal c'est ses mensonges et les promesses non-tenues plus que l'infidelité elle-même. Et tout cela est en train de te détruire. Pour certaisn l'infidélté a été un moment de remise en cause pour mieux continuer. Toi, j'ai l'impression que toute cetet histoire est en train de te détruire. visiblement, de ton récit je comprends qu'elle ne sais pas trop ce qu'elle veut, même pas rapport au divorse. Alors, tu devras prendre une décision pour garder ta santé mentale et physique et poru le bien-être de votre enfant. Essaye peut-êter d elui parler une ultime fois et entame une procédure de divorse. A ce que je sais ç ane se fait pas du jour au lendemain, il y a des périodes de réconciliations, donc si tout cela ne suffit pas, c'est que la séparation est la solution. Je me permets de dire cela car visiblement tu as fait des efforts pour que ça marche: provoquer une conversation, la fliquer, des moments à deux.
Si elle cherche à vivre uen deuxième adolescence, tu n'y peut rien, sauf d'attendre que ça passe. Si tu es prêt à faire cela, fait-le. Mais on ne sait pas combien de temsp ça dure et d'ici là tu ne seras plus toi.

En ce qui me concerne, j'ai vecu cette période d'adolescente irrefléchie juste avant de rencontrer mon mari. voilà pourquoi j'ai su l'apprécié. Et si je l'ai trompé ce n'est pas parce qu'on me descendait des étoiles. C'était juste un moment de plaisir partagé entre un homme et une femme. Mais ça n'a pas l'air d'être le cas de ta femme, malheuresement.

C'est ta vie, écoute tous les conseils et prends TA décision.

[pgtrader]

Ta patience à des limites. Tu dois dire STOP à toutes ces dérives. Elle a besoin d'un coup de semonce pour qu'elle comprenne que son comportement génére d'une part pour toi de la souffrance et d'autre part un manque de respect caractérisé.

[Papa Prune]

Pour répondre à Ptgrader et à Lap80:

Ce qui me fait souffrir au premier point depuis 6 mois:

1/ Le mémo sur le gendarme de 45 ans. Dans ce mémo, qu'elle veut me faire passer pour un bilan de sa vie (voilà l'excuse), elle s'adresse à lui en disant en substance (car je le connais presque par coeur) " Je pense beaucoup à toi aujourd'hui, à ce que tu m'as dit hier. J'éprouve des sentiments forts pour toi. Comme toi, je me sens nue devant toi et je me sens comme dans une relation de couple depuis longtemps.Et ce bien qu'il n'y ait eu que des conversations entre nous! Si tu voulais du sexe, je pense que tu l'avais trouvé avant. Si tu es venu, n'est-ce pas parce que tu pensais que l'on avait beaucoup à s'apporter mutuellement".
Lire ça a été un déchirement, hormis la confirmation qu'elle ait repoussé ses avances. Néanmoins, on notera que ce vieux beau qui a pour sport quotidien de cocufier sa femme s'y est très mal pris puisqu'il lui a proposer une partie de jambes en l'air de manière abrupte et peu de temps avant sa mutation qui plus est. Néanmoins, après lecture des témoignages sur le forum, que se serait-il passer s'il était resté? M'est avis qu'il aurait insisté lourdement et qu'il serait arrivé à ses fins à force de dialogue et d'utilisation des informations qu'elle pouvait lui donner. Alors on pourrait dire que c'est une malencontreuse erreur. Néanmoins, elle m'a avoué en avoir discuter avec lui après pour comprendre. Ce à quoi il lui aurait dit qu'elle était une cible avec d'autres femmes travaillant au même endroit. Déjà, si j'étais une femme, je le prendrai super mal, puisque ça signifierait que ce que je croyais être un intérêt pour ma personne n'était en fait qu'un intérêt pour mes fesses. Ensuite, elle est allé à son pot de départ.
Lorsque j'ai découvert son mail, son excuse première a été (roulement de tambours) :"on m'a piraté ma boîte mail". Puis elle s'est recroquevillée sur le canapé, a commencé à pleurer et ma dit qu'elle avait peur que je parte. Et le lendemain, j'ai réussi à lui faire cracher le morceau.

Personnellement, et peut être que j'y vais un peu fort, mais de par cette relation, elle m'a trompé par la pensée. C'est quelque chose que j'ai du mal à encaisser.


Comme Lap80 le dit, je pense qu'elle est en pleine cris identitaire. Elle m'a avoué clairement qu'elle était plus extravertie. Soit, ça me dérange pas. Mais elle a aussi besoin de jouer au jeu de la séduction. Pour moi c'est un jeu qui peut se pratiquer, mais c'est un jeu dangereux. Par exemple, elle s'est épanchée auprès d'un collègue (commandant de la gendarmerie, divorcé et célibaitaire). Un jour ce brave type l'appelle pour qu'elle aille prendre un café dans son bureau. Elle refuse. Et là, il lui sort qu'avec un autre commandant et un capitaine, elle représente pour eux un fantasme.
Maintenant, je me mets à sa place. Une femme me fait ce coup là. La première réaction, c'est que ça va me flatter. Mais ensuite, j'ai deux réactions possible: soit je vais la sauter dans les toilettes, soit je lui dis que ses propos sont déplacés et je prends mes distances.
Mon épouse, elle, elle prend en compte et ne réagit pas. Autre exemple, un mec lui tourne autour en ce moment, et il lui dit mais ça doit te faire plaisir qu'on te dise que tu es belle! Certes, c'est flatteur, mais moi quelqu'un qui me tourne autour, soit je couche avec, soit je mets de la distance direct pour éviter d'être tirailler par le doute un peu plus tard (après tout, on est tous humains).
Mais c'est vraiment ce qui s'est passé avec le gendarme qui me mine.

Ensuite quand on a clashé en octobre, je lui ai dit:"ok, je suis célibataire, tu es célibataire. Si comme tu me le dis, je suis l'homme de ta vie, reconquéris moi ou alors va coucher à droite à gauche". Réaction: "j'aime pas qu'on me fixe des ultimatums"...

Bref, ça plus ses mensonges avec l'autre fils de pute de général, ça me saoule... D'autant plus qu'elle sort avec une de ses copines tous les jeudi, qu'elle découche parfois pour dormir chez elle... Bref ça sent moyen tout ça. Objectivement, j'ai toujours été attentionné, un peu con dans certaines de mes réactions (mais on est humain), gentil, je lui ai apporté ce qu'elle me demandait. Quand elle m'a dit que j'avais changé physiquement, j'ai mis 1 mois pour passer de 78 kilos à 68 puis 70. Du cadre bedonnant que j'étais, je suis passé au stade du mec aux abdos apparents et aux pectoral saillant. Dessiné et finement musclé. Bah ça a pas changé grand chose. J'ai acheté des boxer moulants et sexy et je me suis bien fringué (jean + chemise slim ou pull moulant). Ca n'a rien changé. J'ai été plus présent tous les soirs avec elle. Ca n'a rien changé. J'ai été plus érotique. Ca n'a rien changé.

Je pense que je lui apporte tout le confort matériel dont elle a besoin, mais que je suis un acquis qui ne la fait plus rêver. Tout ce qu'elle m'a collé dans la tronche (sentiments qui évoluent, absence de désirs, changement physique) n'a été que prétexte pour me faire culpabiliser et justifier son comportement. Je pense qu'elle a besoin de séduire et sans doute de coucher avec d'autres hommes car comme elle me l'a dit: "j'ai rien fait (donc elle culpabilise pas en apparence) et j'ai rien vécu avant". C'est incompatible avec ma vision du couple.

Donc je souffre. Dès fois, je suis odieux avec elle quand la colère est trop grande. Mais j'ai mal à ma vie. Après qu'elle m'aitdit samedi soir qu'elle ne voulait pas divorcer pour me faire chier et donc pas vendre la maison qui me retient prisonnier, je me suis levé dimanche matin, ai allumé une clope sur la terrasse et je me suis dit que j'étais prisonnier de ma vie et que j'allais me tirer une balle pour en sortir.

Bon je vous rassure je ne suis pas suicidaire, mais je ne comprends pas qu'elle ne se rende pas compte que c'est elle qui a tout gâché. Dès le début de notre relation je lui avais dit que la seule chose que je ne lui pardonnerai jamais serait qu'elle joue avec mes sentiments. Et c'est ce qu'elle a fait...

Déoslé si c'est décousu...

[Laurent]

Bonsoir Papa Prune,

tout d'abord je souhaite vous dire que vous arborez une 'logique' amoureuse construite et intelligente.

Ensuite, tout cela ne laisse présager rien de bon.

Je pense, je peux faire erreur, mais que votre relation va continuer de s'effilocher et que la relation 'kikoolol' est déjà consommée.

En réalité, ce que vous racontez et la façon dont Madame vous répond me ramène aux symptomes de mon histoire avant les aveux 'arrachés' et obtenus à dilution homéopathique.

N'attendez rien d'elle, elle est 'paumée', c'est l'un des premiers stade visible avant dégénérescence totale...

Je vous souhaite tout le courage nécessaire pour faire face à votre actualité privée.

J'espère sincèrement faire erreur...

Tenez nous informés, courage à vous!

[bumad]

Je pense qu'il faut que tu mettes un ultimatum clair avec des conséquences claires pour elle. Si elle est en crise identitaire, elle peut descendre très bas, et il ne faut pas qu'elle t'emmène avec !
Le fait de discuter ton ultimatum est un signe qu'elle veut le beurre et l'argent du beurre, mais tu es une personne avec des sentiments et un coeur !

[Nas]

Salut Papa brune, bienvenu à toi,

Je vais être cash, et navré si cela fait mal, mais : est-elle sur de ses sentiments pour toi?


Je ne le sens pas au travers de tes écrits...

[Papa Prune]

Au fait merci pour votre accueil

Bon alors concernant les sentiments, c'est difficile à dire. Comment peut on être sûr des sentiments que l'autre éprouve pour vous? Elle me dit qu'elle m'aime. Mais j'en sais en fait fichtre rien... Car on peut dire je t'aime le lundi et se barrer avec un(e) autre le mardi. Ca reste une grande incertitude.

Sinon, je viens de lui envoyer ça par mail (elle est en stage pendant une semaine):


XXXXXX,

Tout d'abord, je te prie de bien vouloir accepter mes excuses pour les propos que je t'ai tenu vendredi et samedi. Je n'en suis pas fier et cela dépasse sans doute mes pensées. Mais il faut que tu saches que j'ai très mal à ma vie. J'ai un sentiment de vide profond en moi, j'ai perdu ma confiance en moi, ma confiance en toi et je ne vois pas un avenir brillant pour notre couple.

Tu ne peux imaginer ce que je ressens intérieurement pour ce que tu as vécu avec ce trou du cul de gendarme (propositions + besoin d'explications + assistance à son pot alors que sa proposition me laisse à penser qu'il t'a accordé de l'intérêt non pas pour ta personne mais juste pour tes fesses), des 5 mois où tu as continué à textoiser le général (passé par Patrick dans ton répertoire, puis patricia, puis matilde sans h...) après que j'ai explosé, du fait que l'autre vieux veau de XXXX te traite comme un morceau de viande devant tout le monde sans que tu t'en offusques, que tu ne saches pas remettre à leur place les gens qui te tourne autour (le commanche de la gendarmerie, l'autre commanche et le pitaine), de voir cet abruti de XXXXte dragouiller, de voir que tu as deux caps à suivre et que seul XXXX et toi même savez de quoi il s'agit (et m'est avis que c'est plus un mec qui te tourne autour), de voir XXXX te dire que "ok je t'avoue je t'ai cherché sur le quai de la gare", de voir notre voisin récupérer ton numéro de phone en espérant te croiser au dispensaire de la base ( et observer son comportement depuis). En ce sens, espionner l'autre fait plus de mal que de bien et c'est pour cela que j'ai arrêté. De toute façon, il faut que je me détache. J'étais là pour discuter avec toi et si tu avais été franche et n'avais pas choisi d'autres, tu n'imagines pas ce que j'étais prêt à faire pour toi. Je pense que mon changement physique peut en attester même si cela ne semble pas te convenir. Après tout, j'ai vu ce à quoi ressemble le gendarme et jamais je n'atteindrai cette carrure et jamais je n'aurai de toute façon ce comportement de dragueur. Tu n'imagines comment j'ai ressenti chaque texto au général comme une trahison. Particulièrement quand en rentrant de Rome, ton premier réflexe a été de le textoiser avec un "bisous" à la fin et de voir l'autre abruti te raconter sa vie. Bon ça alimente néanmoins mon dossier et mon emprise sur ce type peu recommandable. Je me demande ce que le directeur central en dirait si je me décidais à lui écrire avec copie de ce que j'ai récupéré + révélation des commentaires à ton égard lorsque j'étais dans l'armée.Ou alors que j'appelais sa femme dont j'ai le numéro... Ou que j'en informais les pontes du min def... Là, tu dois avoir peur ce qui vaudra sans doute un texto au général pour l'avertir...

A ce titre, j'ai encore quelques contacts à mon ancien travail et si tu crois qu'au sein de ton service, il n'y a pas des bruits qui courent sur toi avec le gendarme (apparemment ça s'est vu) et le général(les gens s'interrogent sur ton changement de poste). D'ailleurs XXXX t'a dit que tu suscitait des jalousies. On est aussi venu me confier que tu avais un comportement très ambigu avec le général en réunion. Et ça me fait d'autant plus chier que c'est du vioc et que tu portes mon nom de famille ce qui est assez humiliant. Je suis d'ailleurs assez étonné que XXXX ne t'en ai pas parlé, sachant que le sieur a la langue bien pendue et sait de nombreuses choses.

Je vis très mal le fait que tu textoises la terre entière sans jamais penser à moi. A l'époque où je te fliquais, le jour où je t'ai attendu devant notre ancien travail, tu as envoyé entre 20 et 30 textos à XXXX, le général et d'autres numéros que je n'ai pas identifié, et aucun pour me prévenir que tu rentrais tard. Après tu peux comparer notre couple à celui de XXXX. Mais dans mon souvenir, sa femme appelait régulièrement le midi son mari. J'essaie de prendre en compte qui tu es et il faut que tu en fasses autant. Rappelle toi de ma surprise en 2008 en débarquant chez tes parents l'été. Là tu es à Bourges, et pas un texto d'amour ou de manque, alors que je ne pense pas que ce soit très compliqué. Soit tu n'y penses pas, soit tu n'as pas de sentiments, mais je pense que tu as le temps. Pourtant durant ton stage en 2008, j'avais fait l'effort de rechercher un moyen de t'envoyer des textos alors que nous n'avions qu'un portable.


Je pense qu'aujourd'hui tu ne veux plus en parler (et je comprends ce désir de ne plus parler) car tu t'en veux (ça je suppose) et que moi je souffre tellement que j'ai besoin d'en parler. Alors que faire pour que j'arrive à passer outre cela? Je pense que j'ai besoin d'avoir quelqu'un qui me prouve son amour.

Je pense qu'aujourd'hui tu es arrivé à un tournant de ta vie. Tu es établie dans la vie, tu es plus belle et désirable que jamais ( et je pense te l'avoir toujours dit) et tu t'interroges sur ta vie. Pour moi, tu as clairement un manque affectif lié à ton adolescence et à ton père. En te tournant vers du vioc je pense que tu recherches ton père. Sauf que ces viocs (gendarme, générall) ne sont pas tes pères, mais des hommes qui vieillissent et pour qui l'adultère est un sport national. A ce titre je pense que le général a une grosse emprise sur toi et que s'il la joue finement, il doit pouvoir te séduire (au hasard lors d'une soirée arrosée ou d'un truc comme ça). En même temps, il est peut être arrivé à ses fins car je trouve étrange que tu n'arrives pas à te détacher de ce type.

Je pense que comme tu me l'as répété, tu n'as rien vécu avant. Je suis d'accord avec ça et ça semble te miner. Pour moi, tu as besoin de séduire, de rencontrer et peut être de coucher avec d'autres hommes. C'est ma vision des choses, je n'y peux rien et je peux me tromper. Ca me fait mal de penser ça, mais je n'ai pas le choix. D'autre part, le jeu de la séduction est dangereux sauf si on le maîtrise, et encore plus dangereux quand on est une femme dans un milieu fermé comme notre ancien travail et le min def. J'aimerai juste de la franchise. De même tes sorties et tes découchages chez ta copine sont peut être réels. Ou sont peut être des occasions de voir d'autres personnes. Je pense que tôt ou tard, tu te laisseras séduire par un homme, car dans le jeu de la séduction, il n'y a pas les tracas quotidien (ménage, bouffe, gamin à coucher, fatigue). Choses que tu retrouverais avec un autre passé l'émoi des premiers moments.
Bref, comme tu le vois, je suis très soupçonneux. Et je vais peut être trop loin.

Quand je regarde mon couple aujourd'hui, je ne vois pas grand chose: pas de sexe (en même temps, vu mes sautes d'humeur, je comprends que tu sois refroidie), pas de communication réellement intéressante ( tu te tourne vers XXXX, XXXX, XXXX, le commanche de la gendarmerie, sans doute vers le général, peut être vers XXXXX, et vers d'autres que je ne soupçonne pas). Sache que chaque chose personnelle que tu confies sur ton mal être est un moyen pour ces hommes d'avoir une emprise sur toi maintenant ou plus tard. Rappelle toi comment nous avons fini ensemble. Je pense qu'avec un minimum de comm' et de franchise, j'arriverai à accepter beaucoup de choses. Mais une chose est certaine, je n'ai plus confiance en toi.Il me faudrait énormément de temps, d'attention de ta part pour accepter ce que tu as fait.


De mon côté, je sais que le fiasco dans lequel nous sommes est dû à nous deux. En étant objectif, on vivait comme des cons. Ca m'a permis de me remettre en cause tant physiquement que comportementalement. Ensuite, j'ai toujours cherché à te préserver de toute crainte. Contrairement à toi, je t'ai toujours communiqué le nom des personnes que je fréquentais et raconté ce que je faisais avec. La seule chose que je ne t'ai pas dite, c'est la proposition d'une de tes copines, mais tu étais enceinte et en plus c'est une personne que tu apprécies. Et puis, j'ai su prendre de suite la distance qui s'imposait pour ne pas mettre mon couple en péril. Car nous sommes tous humains avec nos souffrances et nos manques. Et à l'époque, (et je venais souvent pour en discuter avec toi), je manquais de sexe. En revanche, et c'est mon point de vue, je n'ai jamais déconné et mis notre couple en péril. Toi tu l'as fait par tes textos avec avec le gnéral et avec le gendarme. Et là, j'ai rien à me reprocher puisque je suis venu quelquefois durant ce laps de temps pour te demander ce qui n'allait pas. Je trouve dommage que tu n'en aies pas profiter pour essayer de nous relancer. Je n'ai donc pas à culpabiliser. J'ai été tel que je suis, avec mes qualités et mes défauts.

J'ai le sentiment que toi même tu ne sais plus trop où tu en es. Je pense que je ne représente plus qu'une habitude, une plateforme de sécurité, une garantie de confort matériel. Un acquis comme tu me l'a dis. Et de surcroît je ne pourrai faire quoi que ce soit.

Alors c'est facile de reprocher. Mais il faut reconnaître aussi certaines choses. Et l'une de tes qualités a été de toujours refaire le premier pas quand je m'enfermais dans le mutisme le plus total après une dispute. Ca c'est hyper fort avec mon caractère de merde. Sache que je ne te l'ai pas dit, mais chaque fois que tu me prends la main comme à bruxelles ou ailleurs, cela m'emplit de joie. Et puis bon, ta scène d'au revoir avant Bourges m'a fait fondre.

Voilà, j'ai sans doute oublié des choses, c'est sans doute confus et chiant à lire. Tu peux maintenant l'utiliser comme bon le semble, le faire suivre ou lire à qui tu veux. Mais sache que j'ai très mal aujourd'hui. Et le coupable dans l'histoire ce n'est pas moi. Alors t'entendre dire que tu ne veux pas divorcer pour me faire chier et que t'en as rien à foutre de moi, ça me fait un peu mal, sachant que j'ai essayé de faire ce que je pouvais, sans jamais te trahir. Ne prends pas mal ce mail car il est emprunt de franchise.

Je sais pas ce que je dois mettre comme terme de politesse mais je pense que ce mail va pas te faire plaisir. Ce n'est pourtant pas le but, mais comme on arrive plus à se parler et qu'on avance pas, il faut bien essayer de faire quelque chose.

Papa Prune ?




Réaction de la dame par téléphone (promis, je résume):
Je suis contente que tu te confies et ne prend pas mal ce mail.
J'ai du mal à venir vers toi car tu changes d'humeur et j'ai peur de m'en prendre une (c'est vrai, mais pour appaiser une personne victime de ces faits je pense qu'il faut l'entourer).
Bref, ca discute bien, elle reconnait tout, me dit qu'il ne s'est rien passé. Puis nous abordons le général et les échanges de textos. A la question "pourquoi tu continues alors que tu sais que ça me mine?", elle commence à s'énerver. Résultat, elle a mal à la tête et on continuera la discussion demain...

Ma maman (que j'embrasse au passage) me dit que je suis trop gentil. Trop bon trop con...

Sinon, avouez qu'avec mes pavés vous priez tous pour que je parte du forum

[Nas]

Sinon, avouez qu'avec mes pavés vous priez tous pour que je parte du forum

Ce qui me chagrine le plus justement, c'est bien cela; son refus de se mettre autour d'une table pour parler à baton rompu...qu'elle s'échappe chaque fois qu'il est temps de parler..

[pgtrader]

Tu auras de plus en plus de mal à gérer l'ambivalence de ton épouse. Cela risque de te mettre dans les cordes. Il va falloir d'abord songer à te protéger, avant de penser à l'avenir de votre couple. Comment va votre enfant dans tout ce chaos ?

Envisage de faire un break pendant 1 à 2 semaines pour te ressourcer. Ceci te permettra de mettre de la distance vis à vis de ton épouse.

[Papa Prune]

Ca fait 6 mois que ça dure. Que je souffre intérieurement et que j'extériorise parfois. Lorsque nous nous sommes disputés le vendredi soir, mon fils avait 4 ans la semaine d'après. Et si l'on a cru qu'il ne voyait rien, en fait, il a tout vu et tout enregistré. En ce moment, mon fils me dit qu'il n'aime pas que je dispute maman au sujet de ses collègues de bureau (il me cite le nom du général). Sachant que je suis proche de mon fils et que, comme sa mère, nous l'aimons très fort, je ne prends pas ça mal. Il ne fait qu'extérioriser ce qu'il voit avec ses mots d'enfant.

Suite à vos conseils, je vais lui fixer un ultimatum. Parce que j'en ai marre. Parce que je n'ai rien fait. Parce que comme nombre d'entre vous, j'aurais aimé qu'elle me parle avant de se tourner vers d'autres. C'est la relation avec le général ou moi. Je connais déjà sa réponse. Elle va me dire que je suis jaloux, que ce n'est que quelqu'un qu'elle apprécie. Ce qu'elle ne voit pas, c'est que dans un couple, on a certes des droits, mais aussi des devoirs et obligations.

Après avoir cru au début que je ne pouvais la perdre, les jours passants, j'ai appris à accepter de la perdre. Que ce n'était pas forcément une personne pour moi. Je pense que j'ai encore des sentiments pour elle. J'ai aussi un peu peur de me retrouver seul, même si je sais que je rebondirai car j'ai déjà vécu seul. Ce qui me fait peur c'est que j'ai désormais peur de l'autre. J'ai pas envie de reséduire quelqu'un. On a beau dire mais pour une femme seule, c'est relativement simple de retrouver quelqu'un ou au moins d'avoir des mecs à l'affût autour de soit (bon ok, faut trier ceux qui sont sérieux de ceux qui veulent juste la sauter en faisant mine d'être sérieux). Mais pour un homme, sauf pour ceux ayant le physique d'un appollon, il faut travailler. Et franchement, ça me saoule au plus haut point. Parce que, et bien que je sois correct physiquement et bien construit dans ma tête, bah j'ai retrouvé toutes mes craintes adolescentes (je me trouve moche, inintéressant). Alors que je sais pertinemment que j'ai un physique correct et une personnalité qui plait aux femmes, ainsi qu'une bonne situation.

Et plus je lis les témoignages du forum et plus j'en viens à comprendre un peu plus l'adultère. J'ai eu une copine de ma femme qui m'a proposé en 2006 de la sauter. Comme le dirait Jaguarboy, les freins ont chauffé, mais j'avais un engagement, certes je manquais de sexe avec ma femme, mais j'allais avoir un enfant et je l'aimais. Et une partie de jambe en l'air ne valait rien par rapport à tout ça. J'ai choisi de ne pas lui parler de cette proposition car elle était enceinte (grossesse difficile avec interdiction de sexe faisant qu'elle ne pouvait lutter), car je ne voulais pas qu'elle souffre, et parce que je ne voulais pas qu'elle s'engueule avec l'une de ses seules amies. De plus, je savais précisément où je devais aller et j'ai tout de suite était très distants les fois où l'on a revu son amie et elle n'a pas réitéré sa proposition.

Mais soyons honnête, c'est beaucoup plus facile de dire à quelqu'un qu'on l'aime que de dire à quelqu'un que l'on veut s'en aller. C'est donc plus simple de coucher avec un collègue de bureau que de dire à son mari ou sa femme qu'il y a un problème sérieux car il y a trop d'intérets en jeu (matériels, éventuels enfants, peur aussi du lendemain et de l'inconnu pour celui qui cocufie).

Bref, monde de merde comme dirait Georges Abitbol. D'ailleurs, je me demande si ce qui m'arrive n'est pas un juste retour des choses. Lorsque j'ai séduit ma femme, elle était mariée. On s'est embrassé sans coucher ensemble. Puis elle a quitté son mari et a demandé le divorce, sans lui laisser la moindre chance... A mon grand plaisir. Heureusement pour elle, je voulais construire quelquechose.

En tout cas merci à tous pour vos messages. Pour votre écoute. Pour avoir le courage de raconter vos histoires respectives. Pour prouver à ceux qui sont englués dans leur misère que l'on finit par s'en sortir. Perso, je vis très bien ma situation vis à vis de l'extérieur. Je me fiche pas mal de ce que l'on peut penser de moi. Car personne n'est à l'abris de ce qui nous arrive. Et personne ne connait réellement la personne avec qui il vit.

[Rubye]

Toi, tu as toutes les preuves et tu ne réagis pas. Quelle souffrance, réfléchit à ta situation et au long terme pour toi et les enfants, courage.

[Nas]

Tu es sensé et lucide Papa Prune, je pense que tu iras de l'avant, quoi qu'il advienne de votre avenir. Reste celui que tu es avec les valeurs qui sont les tiennes.

[Papa Prune]

Bon bah ça fait un an que j'ai pas donné de nouvelles.

Ma femme et moi nous sommes séparés. En octobre 2011, j'ai décidé de mettre en vente la maison. Madame continuait se textos envers le général, sortait, partait en vacances avec sa copine. Bref elle n'était plus là pour moi, et beaucoup moins là pour notre fils.

En novembre 2011, notre chien (qui est comme un membre de la famille) a eu une insuffisance rénale. Il a fallu le faire piquer une semaine après. Durant ce laps de temps, madame est parti en vacances à Nice avec sa copine car selon ses dires elle en avait besoin. Et moi, j'ai du expliquer à notre fils ce qui se passait pour le chien. En plus comme il rentrait de vacances chez mes parents, il ne comprenait pas pourquoi sa maman n'était pas là.

3 semaines après, la maison était vendue.

Le 15 décembre, suite à un énième texto au Général, j'ai fait chambre à part et je m'y suis tenu. Nous avons passé les vacances de noel dans nos familles respectives. En rentrant de vacances, elle a tenté de recoller les morceaux, en me disant qu'elle me retrouvait, mais qu'elle ne voulait pas avoir de relation sexuelles durant ce laps de temps. Bref, j'ai refusé et suis resté sur ma position.

Depuis avril, je vis dans mon appartement et elle dans le sien. Et devinez quoi, tout va bien . Loin des yeux, loin du coeur. J'ai accepté de la perdre au fil du temps et ca va bien.

Depuis début 2012, j'ai des témoignages et suscite l'intérêt chez des femmes beaucoup plus jeunes que moi (ce que j'ai du mal à comprendre). Depuis mi avril, j'ai rencontré une jeune femme avec qui je redécouvre les joies d'une vie simples (même si je commence à découvrir ses côtés écorchée vive et chiant).

Aujourd'hui, je vis pour mon fils, m'amuse tout seul et je suis très étonné de l'effet que j'ai sur la gente féminine, moi pour qui on "éprouvait plus de désir, qui était moche et qui se fringuait mal).

Bref tout va bien et de ma propre expérience, j'ai appris que l'on ne pouvait faire confiance à l'autre. Les seules personnes qui m'aiment sans condition sont mes parents, ma soeur, mes grands parents et mon fils. Les autres personnes, et notamment les relations, ne sont que des étapes. Ce que je sais aussi, c'est que lorsque quelque chose est cassé, on ne le répare pas, que quelqu'un qui vous a trompé ne change que très rarement et devient un menteur patenté (sauf quelques uns).

Je vous remercie tous pour vos témoignages, je remercie ceux qui m'ont apporté leur réconfort en postant sur ce topic. Et si je ne pense pas que ma vie soit plus belle aujourd'hui, je suis délesté de mes soucis sentimentaux. Et ayant la chance de plaire, bah je profite de la vie mais je garde une blessure ouverte qui ne disparaîtra qu'avec mon être.

Enfin, à tous ceux qui galèrent aujourd'hui, et même si c'est bateau, ne lâchez rien, tout fini par s'arranger. Prenez soin de vous, faites attention à votre physique et à votre mental et au bout de quelques temps, les choses vont s'arranger d'elle même. L'erreur que j'ai faite, est de ne pas avoir été assez ferme avec mon ex. Donc fixez vous une ligne (pas évidente à tenir, je le concède) et imposez votre point de vue. Vous n'avez rien fait, l'autre a démissionné du contrat passé devant dieu (je suis pas croyant) et devant la loi ( en tant que juriste, ça c'est plus important). Bon courage, le meilleur reste à venir pour vous.