Paroles de cocus sages après le cocufiage (ou la raison face à la douleur...)

Il n'existe pas une infidélité, mais des infidélités Vous trouverez dans cette rubrique une compilation à expériences... Un verbatim, de témoignages choisis

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Paroles de cocus sages après le cocufiage (ou la raison face à la douleur...)

Message par Sans Prétention »

aie a écrit : Au final, j'ai fini par tirer la conclusion que quelle que soit l'affection et l'amour dont on est entouré, on est toujours seul. Qu'on peut faire un bout de route avec quelqu'un mais qu'au fond, les routes peuvent se séparer à tout instant, que ce soit par une rupture ou bien une maladie ou même un deces. La seule personne dont on ne pourra jamais se séparer, c'est de soi-même. La tromperie est destructrice parce qu'elle altere l'image qu'on a de soi et la représentation qu'on se fait de son monde, de ses relation avec les autres. On est pas seulement trompés (c'est pas le plus grave), on S'est trompé. Et là, il y a plusieurs manière de réagit, à long terme. Soit on s'accroche à l'image qu'on se faisait, on regrette notre vie d'avant, notre innocence, et on souffre et on tempete et on rue dans les brancard que la vie est injuste et les gens méchants (bon, ca on le fait tous au départ et c'est drolement long - je dirais 2 ans environ), ou bien on reconstruit une nouvelle image de soi, de ses relations aux autres et de sa représentation du monde exterieur et là, on peut même un jour se dire que finalement, ce n'etait surement pas la catastrophe qu'on avait cru au départ, peut être même une chance ? arghhhhhhhh, qu'est ce que j'ai dit là !
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... =15#p42665
Aldebaran a écrit : Il faut donc trouver l'équilibre sans se sacrifier :

Redonner un élan à ma vie professionnelle alors que je m'étais mis au second plan pour que mon épouse puisse s'accomplir
Prendre soin de mon physique de de ma tenue vestimentaire
Savoir me faire plaisir sans vouloir toujours tout partager avec elle mais sans esprit de revanche
L'aimer sans l'idolatrer, prendre du recul et en regarder objectivement sa façon d'agir. Ne plus accepter quelque forme de mépris et de manque de respect.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?p=6719#p6719
Asturias a écrit : mer. 1 févr. 2023 20:17 il n'y a pas de réconciliation sans blessures, le verre est cassé et nous avons tenté de le recoller disait quelqu'un sur un autre forum. On peut le regarder et se dire "avec la dose de superglue qu'on y a mise, notre amour est encore plus fort qu'avant !", mais cela n'empêche pas de le voir tel qu'il est, et se dire "il ne sera jamais plus aussi beau qu'avant".
Asturias a écrit : mar. 29 août 2023 20:21 Vous venez de découvrir l'infidélité de votre conjoint.

A ce stade, l'émotion prend le pas sur la réflexion : et pourtant c'est précisément un moment crucial où il va falloir faire appel à votre raisonnement. Ce que l'on appelle le 180° est assez simple en somme : il s'agit de faire demi-tour, de cesser d'agir comme le font tous les époux trahis, se ressaisir au plus vite, et mener les actions nécessaires pour mettre un terme à une situation douloureuse et insupportable. L'infidélité malheureusement ne s'arrête pas au moment de la découverte, votre comportement va être déterminant pour la suite de l'histoire, qu'elle amène à une réconciliation ou à une séparation.

Voici donc en quelques principes simples ce que l'on appelle le 180° :

Principe n° 1 : Ne récompensez pas son comportement.

Le conjoint trahi joue souvent au jeu du " choisis-moi " en essayant de reconquérir le conjoint qui s'est éloigné. Lorsque des choses terribles se produisent, il est naturel de vouloir sentir que l'on contrôle la situation et, si l'on peut se blâmer soi-même, on peut raisonnablement supposer que l'on peut arranger les choses en essayant simplement de faire davantage d'efforts. Le problème de ce mode de pensée codépendant est que vous n'êtes pas à l'origine de la tromperie de votre partenaire et que vous ne pouvez pas contrôler les choix qu'il fait. L'infidélité est nourrie par un sentiment de supériorité et lorsque vous essayez de rivaliser avec votre partenaire, vous ne faites que renforcer cette supériorité. Si vous refusez de vivre avec l'infidélité dans votre mariage, ne récompensez pas votre partenaire pour son infidélité et n'essayez pas de le convaincre de rester avec vous. Vous méritez mieux.

Principe n° 2 : Ne protégez pas l'infidèle des conséquences de ses actes.

Ne croyez pas que vous devez endurer sans rien dire les mauvais traitements causés par l'infidélité de votre partenaire. Ne rien faire, c'est cautionner de manière passive et renoncer à votre faculté de prendre les choses en main et faire vos propres choix. Ne rien dire, c'est lui garantir l'impunité.

Si une situation ne change pas, il faut agir pour qu'elle change. Vous avez le droit — et la responsabilité de protéger ce qui est important pour vous. Fixez clairement vos limites et faites savoir à votre conjoint volage que si vous aimeriez travailler sur votre relation, vous n'accepterez pas de rester en couple s'il continue à se comporter de la sorte. Ne cherchez pas minimiser, dites les choses telles qu'elles sont. Si l'infidélité continue, prenez les mesures nécessaires pour vous protéger, par exemple en consultant un avocat pour vous informer des options possibles et en séparant vos ressources et vos finances. Ce n'est pas à vous de porter le fardeau des choix égoïstes de votre partenaire. Agissez et prenez les choses en main.

Principe n° 3 : Apprenez le détachement.

Souvent, le conjoint infidèle passe à l'offensive : il conteste, rejette la faute sur l'autre, minimise ou justifie ses actes, répand des contrevérités, ment, profère des menaces, etc. Ces disputes servent à répondre à ses besoins émotionnels négatifs et à renforcer son aveuglement. En modifiant votre comportement ou vos interactions, vous pouvez vous retirer d'une situation de manipulation et vous détacher pour préserver votre bien-être émotionnel. En vous exerçant à contrôler vos sentiments, vos pensées et vos actions, vous pouvez maintenir un équilibre intérieur serein et stable et parler franchement et directement avec une tranquillité d'esprit qui vous permettra de vous affirmer. Si votre partenaire infidèle tente de jouer avec vos émotions, il vous suffit de le laisser partir pour éviter de retomber dans le piège. Vous reprenez le contrôle de votre vie en refusant d'être pris pour une marionnette - c'est vous qui êtes maître de vous-même.

Principe n°4 : Prenez soin de vous et investissez-vous dans votre vie.

Quoi qu'il arrive et quel que soit le chemin que vous empruntez, vous devez être au mieux de votre forme. Veillez à votre santé mentale, émotionnelle et physique. Ne vous privez pas du droit de ressentir vos émotions, mais créez en même temps l'image de la personne que vous voulez devenir et gardez cet objectif à l'esprit. Concentrez-vous sur votre amélioration personnelle. Prenez le temps de réfléchir à vos besoins émotionnels, à la manière de simplifier votre vie, de vous entourer de relations saines et enrichissantes et de vous impliquer dans des activités qui vous plaisent.

Principe n° 5 : Restez fidèle à vous-même.

Par-dessus tout, vous devez garder confiance en vous et être authentique avec vous-même. Vous méritez le respect de vous-même et vous devez être prêt à le défendre. Concentrez-vous sur vos propres choix et sur votre capacité à vous épanouir, à évoluer et à vivre selon vos valeurs afin de créer une vie plus saine et plus équilibrée pour vous et ceux qui vous sont chers. Vivez votre vie en ayant conscience que vous pouvez naviguer à travers le changement et l'adversité pour vous créer un avenir plus radieux.

Il est également important de réaliser que le 180 n'est pas un effort du "tout ou rien", mais qu'il existe au sein d'un éventail de possibilités. Il est important de comprendre la position dans laquelle vous vous trouvez et d'adapter les détails pour répondre au mieux à la situation.

Quelques mots sur les deux types de 180° que vous pouvez choisir d'opérer :

Il y a deux catégories de 180° :

Le "180° soft" crée de l'espace pour vous aider à trouver la clarté et la perspective. Il vous rappelle de vous concentrer sur vous-même, sur votre tranquillité d'esprit, sur vos choix et sur le fait de vous débarrasser des choses qui entravent votre santé émotionnelle. Vous vous concentrez sur le renforcement de votre indépendance par rapport à la codépendance grâce à un détachement sain, mais non dédaigneux, tout en permettant à votre partenaire de répondre à vos besoins.

Il s'agit de réaliser qu'il est normal de réfléchir et d'identifier ce dont vous avez besoin et ce que vous attendez de la vie, et d'exprimer ces choses à votre partenaire. Il est normal de permettre aux autres d'être responsables d'eux-mêmes (en fait, c'est même dans leur intérêt) et de laisser tomber les situations et les résultats que vous ne pouvez pas contrôler. En fait, c'est sain parce que vous vous débarrassez du stress inutile et vous vous permettez d'aller de l'avant sans en être encombré.
Vous indiquez clairement qu'il y a des limites à la conduite que vous acceptez dans votre relation, mais vous n'avez pas à vous sentir coupable pour des choses qui ne vous concernent pas. Lorsque quelqu'un viole vos limites, vous avez toujours la responsabilité envers vous-même de le remettre en question, sinon c'est vous qui compromettez vos propres valeurs.

Le "180° soft" est toujours très productif si vous êtes tous les deux engagés et que vous travaillez à la réconciliation, car vous prenez une certaine distance objective qui vous aide à vous recentrer sur votre comportement dans la relation et à décider ce que vous êtes prêt à accepter et ce que vous n'êtes pas prêt à accepter. Il s'agit de comprendre le passé, de vivre le présent et de préparer l'avenir.

Le "180° hard" est un rappel à la réalité pour toutes les personnes impliquées, mais surtout pour vous, lorsque vous êtes dans une situation où vous continuez à être blessé(e) activement ou passivement.
En fait, vous dites : "Je suis blessé par ce comportement et, s'il se poursuit, j'évaluerai toutes les options qui s'offrent à moi pour prendre soin de moi".

Vous devez être prêt à respecter vos limites et à vous éloigner de la situation pour aller de l'avant par vous-même lorsque c'est la seule chose que vous êtes en mesure de changer et de contrôler. De plus, vous érigez des murs de protection pour couper les liens émotionnels avec les relations toxiques. Vous reconnaissez que le choix le plus sain, pour toutes les personnes concernées, est de laisser les autres responsables de leurs actes et des conséquences des choix qu'ils font. Il s'agit de se défendre pour prendre une décision. Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas changer d'avis à l'avenir si la situation évolue, mais cela signifie que vous refusez de participer à la situation actuelle et que vous refusez de vivre ainsi. Vous voulez vous concentrer sur les aspects critiques de la situation pour faire face à la réalité, tout en lâchant le lest émotionnel qui vous pèse.
Vous devez rester intelligent et penser rationnellement sans vous laisser dominer par la colère ou les idées de vengeance - il s'agit de se concentrer sur l'élimination des problèmes, et non sur leur création.

La priorité est de protéger votre santé émotionnelle, mentale et physique en protégeant ce qui est important pour vous et en vous libérant afin que vous puissiez aller de l'avant sans entrave.

(traduit de l'anglais)
behindthemirror a écrit : mar. 28 févr. 2023 22:24 la mémoire a enregistré une vision fausse de la réalité, il y a donc tout un processus de réparation et d'ajustement à faire à l'intérieur. Les deuils sont atemporels, ils ne suivent pas le temps linéaire mais le temps de la personne.
C'est ce que j'ai compris petit à petit, c'est ce qui m'a amené je pense à prendre des décisions ces jours-ci, certainement un espèce d'"instinct de survie" pour aller mieux... J'ai compris que la relation que j'avais eu avec cette fille faisait maintenant partie du passé quoi qu'il arrive, et que la fille que j'avais crue fidèle et engagée du début sur la fin de relation n'était en fait pas comme ça, c'est ce décalage dont découle la trahison que le coeur doit accepter pour avancer, c'est ça qui fait mal, en plus de devoir réaliser et comprendre que cette femme qu'on a aimé n'existe plus, qu'elle fait partie du passé, qu'elle n'est qu'une image dans notre mémoire. Si un jour relation il devait y avoir, ce serait bien évidemment une nouvelle relation, l'ancienne n'existe plus, n'est plus. La journée n'a pas été de tout repos émotionnellement, des images douloureuses défilaient devant mes yeux, mais au moins, je pense que j'ai avancé.
Des phrases lues sur le forum me revenaient parfois comme des nuages à l'esprit dans mes pensées ou quand je conduisais : arrêter l'idéalisation / voir l'autre pour ce qu'il est / se transformer et devenir une personne plus lucide / etc etc...De belles pistes pour avancer en somme.
Celtik a écrit :Le plus important, c'est que tu aies conscience qu'elle ne t'aime plus.
Le "trop bon gars", c'est celui qui va culpabisiser alors que c'est l'autre qui a tout gâché,
c'est le gars qui va faire 10 pas vers sa femme alors qu'elle ne demande qu'à reculer,
c'est le gars qui va se mettre à 4 pattes alors que le coeur de sa belle est ailleurs.
Si je ne peux te donner qu'un seul conseil : prends soin de toi.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?t=1654#p20428
coeuravif a écrit : COmment un changement de l'autre peu être aussi brutal, avais til déjà prévu le coup ? Y avait il réfléchit ? On ne saura jamais la vérité. C'est se dire que pour nous le pire est à venir, la souffrance, l'abandon d'une histoire construite brique par brique, et l'autre qui part comme si tout lui était dû, comme si il ne s'agissait que de lui/elle.
Je pense que ça qui traumatise aussi, de voir qu'on s'est fourvoyer sur la personne avec qui on était, que l'amour pour un(e) autre est complè_tement illogique. L'illogique je me pose la question de savoir si c'est vraiment cela, ou comme je le disait si c'était déjà prémédité d'une certaine façon. Il manquait un déclencheur, pour aller se balader sur une autre liane. Comme un enfant qui après avoir jouer de long en large avec un jouet qui l'affectionnait, s'en lasse, et retrouve la nouveauté et le bonheur que cela implique de changer de jouet, pour oublier l'autre. Car malgré tout les personnes qui partent comme ça oublie. Elle ont de la nostalgie, mais leur état actuel fait que l'oubli est plus facil pour avancer pour eux, alors nous nous mangeons les montagnes russes de la douleur, avec tout ce que cela implique.
Tout est une question d'égoisme, les choix sont tjs dur à prendre, mais le respect prime avant tout, prendre ses coucougnettes à deux mains et avouer qu'on aime plus, c'est de croire quand disant qu'on aime plus qu'on fera le plus de mal, alors que c'est toute la mascarade qu'il y a derrière qui détruit. Pour ma part, j'espère qu'un jour cela lui arrivera, qu'elle se fera jetter et mener en bateau comme elle l'a fait, il n'y a que comme ça que ces personnes là vivant sur leur nuage peuvent déchanter et comprendre les responsabilités de leur actes passés.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f=21&t=2164#p30787
DesEsseintes a écrit :
ptitcoeur a écrit :Il est étrange de constater que c'est tj à cause du cocu que le trompeur cocifie...
C'est un réflexe d'auto-défense je crois.
Nous avons tous été élevés par le biais une image figée concernant l'adultère : celles et ceux qui trompent sont des salauds / salopes, des faibles, des lâches, des égoïstes, etc.. Ca, tout le monde le sait et l'a dit / pensé un jour en parlant d'un couple, Y COMPRIS les gens qui dix ans plus tard trompent à leur tour. Aussi, lorsqu'une personne devient infidèle, il lui est souvent impossible d'accepter qu'elle est elle-même "salope / faible / lâche / égoïste / etc...". D'où le rejet de la faute sur le conjoint, afin de "prouver" aux proches qui apprendraient la vérité que "non, je ne suis pas une(e) minable, c'est pas à cause de moi!". C'est pour ça aussi que pas mal d'enfoirés avancent qu'ils ne sont pas infidèles mais "poly-amoureux", ou qu'ils sont "fidèles à eux mêmes", ou "fidèles à leurs conjoints ET leurs amants" (sous-entendu "j'en ai que deux, je suis pas une salope / un salaud")
Quand tu te balades sur des forums (Doctissimo en tête), tu t'aperçois que beaucoup revendiquent fièrement entre eux le fait de tromper (aucun remord, ils se font plaisir et autres phrases débiles du type "tant que le conjoint ne sait pas il ne souffre pas") et développent des théories de vie sur la liberté sexuelle, mais que par contre ils n'acceptent quasiment jamais le mot "infidèle", et que malgré leurs revendications ("je fais ce que je veux") ils ressentent toujours le besoin d'accuser leur conjoint ou autre (société, religion).
Comme quoi, le bourrage de crâne qui leur a été fait toute leur vie durant sur le fait que l'infidélité = mal, continue de les travailler.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f=21&t=2261#p32063
Dnj a écrit : mar. 11 mai 2021 14:28 Au plus je lis, au plus je me dis que ce qu'il faut viser c'est pas vraiment une guérison.
Quand on guérit d'un virus, c'est que le corps a chassé tout le virus.
Ici c'est pas vraiment le cas, je dirais plutôt qu'il faut viser un "ça fait partie de moi aujourd'hui, mais ça n'est pas grave, cela ne me fait plus rien"
eric75 a écrit : il y'a bien une chose que j'ai appris de cette expérience c'est que la confiance n'exclut pas la méfiance et il faut faire confiance (mais pas une confiance aveugle) mais toujours rester sur ses gardes parce que l'etre humain quoi qu'on fasse reste un animal .
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... 829#p13193
franck57 a écrit : ven. 29 mai 2020 15:14 Apres avoir traversé cette tempête, j'en arrive a la conclusion qu'aucun chemin n'est plus facile que l'autre dans une situation d'adultère... il est aussi difficile de sauver son couple que d'y mettre fin et c'est aussi douloureux dans cas que dans l'autre.
Galaxy One a écrit : La question que tu devrais peut-être te poser serait de savoir si elle sera capable de t'aimer à nouveau arès en avoir aimé un autre pendant si longtemps.
L'autre question serait aussi de savoir, en ton âme et conscience, si une fois passé le plaisir de la voir revenir à toi (si tant est qu'elle te choisisse), comment tu vivras ce qui est arrivé, sur le long terme. Dans ce genre d'histoires il y a des conséquences à court, à moyen et long terme. L'infidèle n'en a aucunement conscience (un grand classique) et le trompé préfère ne pas les voir (c'est légitime).
(...) Ensuite, une fois l'autre disparu du paysage, à vous de voir ensemble si le couple peut encore être sauvé, et comment.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?t=1615#p19743
Galaxy One a écrit : Comportement classique de la femme infidèle
Absence totale de conscience, inconséquence complète et égocentrisme vertigineux: "Je ne fais rien de mal puisque je suis amoureuse de mon amant. Je ne suis pas une garce infidèle en train de tout bousiller sans en avoir la moindre conscience. J'ai été frappée par la grâce, le grand amour"... Ben voyons!
Prendre une décision? Mais pourquoi diable devrait-elle prendre une décision? Elle a un mari qui l'aime et qui attend bien sagement, par amour certes, mais cette forme d'amour qu'il a pour elle fait qu'il ne se respecte plus lui-même, en acceptant quotidiennement l'inacceptable, pour qui sait demain ou dans 6 mois excuser l'inexcusable.
Elle joue sur les deux tableaux, elle "fait son marché", elle s'imagine que de toute façon elle aura soit l'amant soit le mari, il n'y a donc pas péril en la demeure pour elle, et encore moins situation d'urgence. La belle vie d'infidèle quoi! Surtout quand le conjoint sait et tolère.
Le mari évoque la possibilité d'un divorce? Elle, de lui répondre: "mesures-tu la gravité de tes propos"? Question à laquelle le mari aurait dû répondre par:
"As-tu conscience de la gravité de tes actes?"
"Penses-tu avoir encore un peu de respect pour moi pour t'isoler dans la chambre à coucher afin d'appeler l'amant, alors que nous partageons encore le même toît?"
Et puis enfin, la fameuse phrase, qui devrait être au générique de toutes les histoires d'infidélité:
"Je ne veux faire souffrir personne": phrase qui permet à l'infidèle de ne rien décider et au cocu de ne rien décider non plus, pour le "bonheur des enfants". Parlons en du bonheur des enfants. Ils sentent les choses, ils les devinent et même avec leurs mots d'enfants ils savent ce qui se passe. Et puis pour l'heure c'est un problème de couple, pas d'enfants. Ils ont bon dos les enfants! Une bien jolie façon de les respecter!
Alors quoi? Attendre (...) et continuer à te consumer de l'intérieur d'ici là?
Elle a le droit de ne plus t'aimer, elle a le droit d'en aimer un autre (tu vois je suis très large d'esprit malgré les apparences), mais ELLE A LE DEVOIR DE PRENDRE RAPIDEMENT UNE DECISION, PUIS DE L'ASSUMER JUSQU'AU BOUT.
Et si elle ne se décide pas, décide pour elle, ou plutôt à sa place, et pour te préserver.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... =15#p19904
gerard a écrit :Les soupcons qu´on peut avoir ne dépendent pas nécessairement d´une situation précise comme celle décrite mais plutot d´une ambiance de suspicion qui se cristallise à telle ou telle occasion. Et tout revient à votre histoire personelle: quand et comment vous vous etes connus, quelle est sa sensualité, si elle couchait facilement comme jeune, ou si c´était plutot le genre stable monogame etc...L´infidélité peut correspondre a un simple désir brut, éphémère, sans lendemain, ou a un besoin plus profond de recherche d´identité.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f=21&t=14#p11811
jaguarboy a écrit : Non, l'adultère n'est pas une rigolade, une faiblesse temporaire et on passe dessus comme si de rien n'était, une aventure sous la couette qu'on ne peut réprimer. Ce recueil d’indicibles souffrances, ces gens qui arrivent au plus bas... "Nous" leur conseillons de sauver leur peau avant de sauver leur couple, qu'ils existent avant tout en tant qu'être humain respectable et respecté avant de tenter quoique ce soit, nous leur conseillons de réfléchir, de se poser les bonnes questions. Un couple se compose de deux entités saines de corps et d'esprit. Si l'une des composantes flanche, l'autre doit sauver sa peau.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... =15#p52561
jaguarboy a écrit : Après un tel épisode, il est bien compliqué de refaire confiance à son conjoint. Comment effacer cet affront... Pas de réponse, pas de recette miracle. Tu peux te demander si toi, tu arriveras à passer l'éponge, sachant qu'on n'oublie jamais, mais que l'on apprend à vivre avec, si tu pourras supporter le moindre retard sans te ronger les ongles, si tu ne passeras pas en boucle les "images" de leur liaison. Et j'en passe. La vie semble bien lourde vécue ainsi. (...) Les trames de nos histoire sont très souvent identiques, et que la douleur ressentie est la même. Et je reste persuadé qu'une reconstruction est hypothétique, même avec la meilleure volonté du monde. Il faut beaucoup de courage et de volonté, et surtout, surtout, être deux à le vouloir.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f=21&t=3339#p52967
jaguarboy a écrit : On n'est jamais à l'abri d'une panne, mais statistiquement parlant, on n'a moins de chance de rester sur le bas coté de la route avec une Merdeces qu'avec une Dala.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?t=2787#p41841
laclasse78 a écrit : jeu. 29 déc. 2011 10:19 quand on vient ici souvent on cherche à se rassurer sur le fait que tout n'est pas perdu avec celui où celle qu'on aime encore !
Maintenant c'est sûr qu'avec du recul ça se finit bien quand tout le monde arrête de souffrir, et se reconstruit une nouvelle vie avec ou sans l'autre ... Mais quand on arrive on est perdu, déboussolé, inquiet et on n'a pas ce recul ...
Lactus Bifidus a écrit : sam. 13 mars 2021 16:28 Déception oui, c'est le mot, mais réalisation aussi, je n'étais pas avec la femme parfaite (existe-t'elle ?) mais avec une personne imparfaite, dont il me fallait aussi comprendre les failles. J'aurais préféré le comprendre moins violemment, juste. Parce que cette violence, aussi utile soit-elle (aurais-je changé sans la tromperie ? Je n'en suis pas certain) m'a profondément blessé et comme toi mon regard ne sera plus jamais le même.

Je ne crois pas que l'amour soit mort, mais quelque chose est mort le premier Septembre 2020. Mon moi d'avant pour commencer, et ensuite mon ancien couple, tout ce que je pensais solide comme du roc, toutes mes certitudes sur nous, sur son amour et sur sa vision de moi... Tout ça a disparu mais ce n'est plus le sujet. Nous sommes bel et bien en train de "reconstruire", ou même de construire autre chose, différemment : mais mon optique ce n'est ni le bonheur de ma moitié, ni le souhait de retrouver le couple d'avant. Ce n'est pas non plus de tout faire pour empêcher la récidive : car quand elle arrive c'est un symptôme, pas une fin en soi. Et je sais qu'aujourd'hui je n'hésiterai pas une seconde à partir si récidive il y a, parce que ce sera le symptôme de notre échec.
Laurent a écrit : on a toujours tendance à vouloir balayer devant sa cour, faute de mieux... Gare au tourbillon du cornu souriant, qui fait de son malheur initial un raccrochement malsain à l'autre, sorte de miroir aux alouettes ou l'individu n'existe plus en tant que tel... Qu'y t'il de pire et de plus terrible que l'aliènation mentale et affective? Surtout lorsque l'on est son propre bourreau...
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f=21&t=1726#p21450
Laurent a écrit :quand on met les doigts dans la prise et qu'on a déjà fibrillé, on n'a plus envie de se prendre un cours-jus...
Cependant, dites vous qu'il vaut mieux vivre quelque chose que rien, et le moment est propice à briser votre façon d'etre et de vivre.
Prenez votre situation comme une opportunité de tout redéfinir, ainsi que dans votre approche aux autres. Soyez sensible aux motivations véritables et travaillez sur la cohérence individuelle.
Pour rencontrer mon actuelle, nous avons échangé plusieurs mois par écrit. C'est assez facile de repérer les incohérences, meme si ça ne prémunit de rien.
Et dernière chose, accordez la meme chance à une femme qui entre dans votre vie que celle qui s'y précédemment trouvée, sinon vous vous placerez dans une situation psychologiquement instable. Travaillez cet état d'équilibre et ne faites pas de l'exemple la règle.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... =15#p41971

Lautrec a écrit :
Pendant combien de temps se réveille t on le matin en réalisant que "oui finit de rêver... C est bien se qui s'est passé..."?
Ça dépend de plusieurs facteurs comme
- ce qu'on attendait de son couple
- notre sensibilité personnelle
- si on reste avec son compagnon ou si il y a séparation,
- si on a une vie sociale ou non,
- si on bénéficie d'une aide ou pas
... etc.
A mon avis y'a pas de règle unique.
pgtrader a posté des infos très intéressantes sur le >> sujet <<, Nas a tout regroupé dans le >> topic documentations <<. Tu y trouveras plein d'infos utiles.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... =30#p48363
lolo 49 a écrit : Je ne suis pas forcément le mieux placé pour te remonter le moral puisque moi aussi, j'ai l'impression de toucher le fond, mais je suis sur et c'est ça qui me maintient en vie, qu'il y a toujours une lumière au bout du tunnel, qu'il y a toujours un espoir. J'ai aussi pensé mettre fin à mes jours mais je me suis dis que je ne pourrai jamais faire ça aux gens qui m'aiment, et que ce n'est pas possible de tout arrêté comme ça. Avant d'être cocu, j'aimais la vie, maintenant, je suis moins naïf, la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie.
La vie peut-être cruelle, mais belle aussi, et c'est comme ça.
J'ai eu l'impression que le sol se dérobait sous mes pieds, que je tombait dans le vide et que rien ne pouvait me retenir, une perte complète de repères.
Tout le monde me dit que c'est un passage normal, alors courage !
Nous avons forcément des beaux moments à vivre, même si c'est difficilement concevable aujourd'hui.
Je suis de tout cœur avec toi, je te souhaite beaucoup de courage, et prend soin de toi, c'est ça le plus important.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?p=11291#p11291
melek a écrit : Tu aurais pas devenu par hasard Candauliste? et meme dans ce cas c'est mal applique pasque les Candaulistes et les libertins on une complicite entre eux pour leur plaisir, et la c'est elle qui à son plaisir et tu subis et il te reste que les miettes.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... =30#p51933
motrix a écrit : on comprend que la confusion dans ton esprit a laissé place à une grande culpabilité (qui n'a pas lieu d'être ), ce qui peut laisser penser qu'il y a une forme de soumission de ta part. L'amour, la vie de couple, c'est un partage bien entendu, mais ce n'est pas la soumission de l'autre.
Ton époux n'a plus de limites et ne respecte pas les tiennes, est-ce vraiment ça l'amour? jusqu'où iras-tu dans son jeu, cela vaut-il la peine que tu fasses des choses contre ta volonté, contre tes convictions, contre tes valeurs, contre ta personnalité? Faut-il que tu finisses dégoûtée en te regardant dans un miroir?
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... 376#p41378
Nanh a écrit : mer. 3 janv. 2024 17:58 Je voulais vous dire de ne pas vous laisser abattre par ce genre d’individus, l’amour ce n’est pas ça, on ne doit pas souffrir à cause d’un homme ( ou d’une femme). Personne ne peut nous humilier, nous rabaisser.
Soyez courageux, ne baissez pas les bras !
Nas a écrit : la confiance c'est ça: prendre un risque continuel, c'est comme la foi; si tu crois en Dieu (par exemple!!) tu y crois sans l'avoir vu, tu fais confiance, tu prends le risque de te tromper...La grosse différence, et là je te rejoinds, c'est qu'avant d'être cocu, tu n'imagines même pas un instant que tu cours le risque de l'être!! Une fosi que tu l'es alors tu ouvres les yeux un grand coup, t'en prends plein la gueule...Mais maintenant, avec notre cocufieur(se) ou avec un(e) autre, le problème de la confiance reste le même!! Qui peut garantir ne pas l'être, ne pas l'avoir été ou ne pas le devenir??
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?p=11184#p11184
Papillon a écrit : lun. 6 juil. 2020 22:06 Je n en veux pas à tous les hommes pour les blessures d un seul. Ça m a permis de rencontrer un homme plus terre à terre avec qui je peux parler de tout, des hommes surtout. J apprends encore et encore.....à me détacher de toutes ces croyances qui m ont éloignée de la dure réalité de la vie. On peut etre heureux sans amour sublime.
En s apportant soutien, tendresse, présence, une forme de sagesse.
Le plus dur est de ne pas voir le mal partout lorsqu on a souffert. Mais on s habitue à la normalité
PourquoiMoi a écrit : mer. 20 mai 2020 20:48.
Je reviens sur quelques points de réflexion avec un certain recul. Inutile de savoir la vérité, elle est toujours floue et le doute demeure toujours. Il n’y a pas de mâle alpha. Simplement une personne qui a des atouts que l’autre recherche à ce moment là. La personne n’est ni supérieur ni meilleur même si on peut penser le contraire. Il n’y a pas de karma ou de justice divine... certaines personnes font du mal autour d’eux et ne paye jamais pour leurs actes. Il ne faut pas avoir de la colère sur une longue période car elle nous bloque la vue et nous empêche d’avancer. Le bonheur se trouve partout. On ne le construit pas avec une autre personne, on l’intègre en nous et il est caché un peu partout. S’isoler est parfois tentant mais les gens autour de nous peuvent nous apporter du bonheur ou une distraction.

Bonne chance mes amis si vous vivez cette blessure immense de l’infidelite.
Ricochette a écrit : Le couple ne doit pas se vivre dans un rapport de force ni de domination.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... =15#p50770
Ricochette a écrit : Je pense que rares sont ceux qui optent direct pour le divorce après avoir subi un adultère. Le départ se fait quand le quota de patience et de tolérance est dépassé. L'impulsion est mue comme par réflexe de survie, elle nous prendrait presque nous-même au dépourvu.
Chacun ayant son propre seuil de tolérance, il n'y a donc pas de règle établie. Et le comportement du conjoint joue beaucoup sur le délai.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f=21&t=3369#p53267
TheZ a écrit :(...) l'Amour rends les choses bien compliquées ... même quand elles semblent évidentes.

On en reviens souvent a deux choix:
1. Souffrir a petits feux en espérant voir la situation s'améliorer.
2. Donner un grand coup dans le coeur, se faire grande violence pour espérer voir autre chose arriver.

Nous qui ne sommes pas dans la situation, avons un regard qui n'est pas influencé pas l'Amour. (...)
Voila pourquoi, sans oublier l'amour, je conseille de se tourner vers quelqu'un d'autre. Car l'amour, le VRAI selon moi, c'est pas celui qui est a sens unique. Mais celui qui est partagé.
Come toute chose, plus belle elle peut être, et plus dévastatrice elle peut devenir. L'amour a détrui plus que des esprits, elle est la cause de bien des suicides. Nul n'ayant déja VRAIMENT aimé ne peut nier en avoir souffert. Mais l'amour est aussi la plus belle des choses. Elle peut réunir deux personnes totalement inconnues, pour la vieet permettre de surmonter bien des soucis.
Tout le monde rêve d'aimer et d'être aimé en retour. Et parfois, certains qui aiment, pensent que la force de LEUR amour, rendra l'autre amoureux de la même manière. Mais cela n'est malheureusement pas vrai.
Je ne dis pas "Ne pardonnez jamais". Je ne dis pas "L'adultère, cocufiage, doit forcément se finir par une rupture".
Mais malgré l'aveuglement de l'amour, il faut savoir discerner ce qui peut devenir beau, et ce qui est construit sur de mauvaises bases.

Nous avons souvent très peur de prendre la deuxième solution. Peur de ne pas se remettre de sa douleur, peur de redevenir SEUL ... tout seul, peur de faire le mauvais choix et de passer a côté de la FEMME/ HOMME de sa vie, peur de ne pas retrouver quelqu'un que l'on aime autant.
Mais voila, il ne faut pas avoir peur. Tous passent par la. Et je n'ai qu'une chose à dire à ceux qui sont en peine. Essayez de voir votre situation d'un oeuil OBJECTIF au possible et pas maintenant, mais dans 5 ans et dans 10.
Quel avenir? VOS enfants? VOTRE vie? Vous voyez vous épanoui avec quelqu'un qui ne vous considère pas?
Et rassurez vous, vous ne serez pas les seuls a être seuls! Beaucoup d'autres, qui sont bons aussi, qui ont souffert aussi, seront seuls. Il faudra peut être du temps à la blessure pour se refermer. 6 mois ... 1 an ... mais votre vie s'arretera pas d'ici la. Et elle sera tellement plus belle avec une companie qui vous aimera en retour. Tellement plus merveilleuse que toute cette souffrance ...
Voila pourquoi des fois, il faut tout simplement jeter le cahier et réécrire une autre histoire. Qui ne commence pas par "il étais une fois un prince qui recontre une princesse..." mais par "tony a décider que sa vie serait belle. Et il fera tout pour qu'elle le devienne..."
Je pense que nous sommes tous d'accord ici que la manière dont il est traité est totalement indigne de l'amour qu'il témoigne. Crois moi tony, beaucoup de filles aimeraient être aimées de cette manière. Tout le monde devrait avoir le droit à l'erreur. Mais personne ne devrais avoir le droit de torturer quelqu'un de cette manière.
Il faut parfois faire des concessions, pour préserver l'amour d'une personne envers nous, mais il faut être sur, que de l'amour il y a. (...)
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?p=9814#p9814
Thunder a écrit : Je suis marié depuis 1 an 1/2 et elle m'a trompé il y'a 6 mois maintenant....
J'ai décidé de lui pardonné (dérapage d'une semaine ou ils ont couchés ensemble 1 fois), car comme toi je l'aime plus que tout :calin
J'avais ma part de responsabilité à ce drame, et j'en ai pris note pour mon choix.
De plus depuis que je l'ai découvert, ma femme fait tout pour me montrer ses remords, et son amour (tendresse, câlins, cadeaux, fleurs, mots doux partout dans la maison...etc..) Cela facilite le processus de pardon.
Une deuxième chance peut fonctionner si vous y mettez du votre tous les deux !
L'amour doit en sortir vainqueur, et vous en sortirez plus forts !
Mais il faut discuter...discuter...du POURQUOI c'est arrivé : simple pulsion, malêtre de ton conjoint , manque de quelque chose...
Il faut cerner la cause, pour ne plus que ça se reproduise: Un long travail sur votre relation, et sur votre communication.
Même si tu décide de pardonner, tu vas vivre des angoisses pendant un petit bout de temps. Fais le comprendre à ton conjoint, explique lui que c'est normal. Il devra être là pour te consoler et te rassurer ! C'est important
Moi aujourd'hui, 6 mois après je vais beaucoup mieux (après une longue dépression, d'ailleurs je suis encore sous traitement) et on va de l'avant main dans la main :) Notre amour est plus fort que jamais, et on se comprend beaucoup mieux.
A toi de peser le pour et le contre, et de juger l'amour que tu lui porte et l'amour qu'il te porte.
Mais saches une chose, les cocufieur qui ont de réels remords, en souffre également. Prend cette donnée en compte :wink:
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?t=2056#p28104
tsunami a écrit : sam. 29 mai 2021 20:29 je constate que subir un adultère (surtout quand c'est avec un cf indécis qui fait des allers-retours) m'a enlevé tous mes neurones. Je comprends aujourd'hui que quand ça nous tombe dessus, on se ment à soi même, on idéalise même notre couple et on perd tout respect pour soi même; on vit dans l'attente comme un chien qui attend son os. La raison? je cherche encore des réponses mais je pense que c'est la peur (du coup, le manque de confiance en soi) et une forme de dépendance affective. Ce cocktail explosif m'a fait descendre en enfer.
J'ai aussi constaté que quand on est dans cette phase, limite obsessionnelle, on ne tient absolument pas compte des avis de notre entourage car on a la tête dans le sable. On arrive même à se convaincre que sans notre cf notre vie n'a pas de sens!

Seul le temps m'a aidé à reprendre conscience. Certains mettent plus de temps que d'autres, il y a aussi des moments où on a cette fâcheuse tendance à vouloir se retourner
turquoise a écrit : j'aurais besoin de preuves mais je n'en trouve pas de concrétes.
mais en fait si on n'est pas heureux déjà cela pourrait suffire.
mais on a besoin de preuves concrétes pour s'autoriser le droit de dire "je souffre"
c'est qu'on n'a pas l'habitude d'écouter sa souffrance en soi-même.
je dis ca mais je suis comme ca aussi, je me dis : j'ai besoin de preuves, vraiment concrétes, là j'aurais un argument pour dire "j'ai le droit de souffrir dans mon couple".
mais ca peut durer longtemps (15 ans déjà pour moi)
peut-être que tu pourrais aller en parler avec des thérapeutes
moi ca m'aide beaucoup.
je commence à m'autoriser à avoir des ressentis
droit de souffrir, droit d'être moi, droit même de ne pas supporter l'indifférence même si mon mari paraît socialement irréprochable.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?p=10046#p10046
uomo a écrit : il va falloir que tu te fasse violence.
Dans cette reconstruction, ton orgueil et tes peurs primaires (abandon, sentiment de ne pas être à la hauteur, culpabilité, besoin d'une relation de confiance fusionnelle) sont tes pires ennemis.
Il me semble que la meilleure réponse, d'après ma courte expérience, est l'humour.
L'humour qui doit te permettre de comprendre que la vie n'est pas "un long fleuve tranquille" basée sur des gens irréprochables (parfaits) qui suivent à la lettre tous les principes dictés par la société.
Au contraire, la vie est foisonnante de surprises, d'opportunités, elle bouillonne et en général cherche toujours à combler les vides et à remplacer les formes d'organisation en perte de vitesse par de nouvelles pleines de vigueur.
Je m'explique, dans le vide laissé par une relation difficile, qui s'essoufle un peu (routine, distance, conflits, manque de désir), c'est la vie qui nous pousse à créer quelquechose de nouveau, d'excitant, de plus intense.
Certains d'entre nous sont dotés de la capacité de respecter leurs engagements sans céder à cette sensation de vide, ont une certaine capacité de souffrance (ou d'aveuglement) qui leur permet de préserver intact le respect de leurs voeux.
D'autres non.
Les uns valent-ils mieux que les autres ? Je ne crois pas.
La seule chose qui soit vraie dans cette débauche d'énergie qu'est la vie, selon moi, c'est d'être toujours en accord avec soi-même et avec ce qu'on attend de l'existence.
Donc pour moi si tu es sûr que ce que tu attends de l'existence, pour la partie qui concerne ta vie sentimentale, et familiale, c'est de continuer avec ta compagne, so be it.
Mais du coup, pour que ta relation résiste, il faut lui insuffler de nouveau l'intensité et l'énergie qui combleront tous ces vides et lui permettront de résister aux coups de boutoir de la vie.
En bref, sans vouloir jouer les préchi-précha, vois cette révélation plutôt comme un avertissement, une opportunité de te remettre en question et de remettre en question ta façon de vivre ta relation.
Sers toi de ton humour pour cela. Pour accepter que tu n'es pas infaillible, que ta femme n'est pas une sainte, et que ça arrive à tout le monde. C'est un peu ce qu'on doit tous faire quand nous acceptons que nos compagnes ont eu des relations avant nous, des amours, des émotions, des sensations, avant nous. Et elles le font aussi. Sinon la reconstruction ne serait jamais possible et nous n'aurions tous droit quà une seule chance dans la vie. Vois ce cocufieur comme un ex de ta femme. Comme si il avait existé avant toi. Avant votre histoire.
J'espère que ça pourra t'aider à surmonter tes peurs et les coups de boutoir de ton orgueil de mâle. Je t'en parle d'autant plus librement que moi je n'ai pas pu le faire au final, j'ai dû appuyer sur le bouton "RESET" et passer à une autre vie.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f=21&t=2268#p32404
uomo a écrit : l'amour inconditionnel ça n'existe pas. C'est une pathologie bien connue de nos amis les psys.
L'amour c'est conditionné par plein de choses. Le respect, l'admiration, l'envie d'aller dans le même sens, la construction d'une confiance mutuelle.
Donc on ne peut pas être aimé quoi que l'on fasse et quels que soient nos défauts et nos qualités.
En revanche, personne ne doit pouvoir exiger de nous de changer pour mériter son amour.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... =30#p33146
uomo a écrit : Tu veux savoir la vérité ? Tu ne l'auras jamais. Ta femme elle même ne la connait pas.
Elle sait ce qu'elle a fait, mais elle ne sait probablement pas vraiment pourquoi, pas "profondément".
A moins d'être d'une honnêteté et d'une intelligence rare, tu vas obtenir de mots comme "perdue", "désir", "irrésistible", "rencontre", "ennui", "quotidien", "attention", "évidence", "connerie", "vivre pleinement", "passion" et j'en passe dans l'ordre puis dans le désordre, selon ce qu'elle a envie de croire ou de te faire croire.
Je pense ne pas me tromper en te disant qu'actuellement elle se raconte une histoire, une version dans laquelle elle n'aurait pas eu le choix, elle ne serait pas vraiment coupable, et au fond qu'elle ne regrette pas.
Qu'elle ne veut pas "tout gâcher", que ce serait du "gâchis", de perdre "tout ce qu'on a construit ensemble".
Entends la maison, les enfants, la voiture, le crédit immobilier, les amis, la façade sociale...
Sur son amour pour toi ? peut-être, mais comment peut-on aimer sans respect ?
Elle a peut-être peur de toi, elle a peut-être la trouille de vivre sans toi, de changer ses habitudes, mais de l'amour ?
Alors tout ce que tu vas avoir c'est une version culpabilisante où tu auras tous les torts, où l'amant sera plus beau, plus désirable, plus vigoureux, plus sensible, plus ouvert, plus excitant....
... mais avoue que c'est ce que tu cherches ? te sentir coupable ? t'en vouloir ? te flageller ?
Elle te donnera tout ça, ne t'inquiète pas.
Le pire, tu l'auras. Mais ça ne sera pas forcément la vérité. Seulement un fantasme : le tien et le sien réunis, et ensemble vous allez ré-écrire l'histoire.
Alors qu'aujourd'hui tu sais tout ce qu'il y a à savoir pour prendre une décision, pour te positionner.

Il suffit que tu te demandes :
- puis-je vivre avec ma femme en sachant qu'elle ne me respecte pas, et qu'elle n'accorde pas d'importance à la notion de fidélité. Que je suis en compétition avec tous les autres hommes, petits, grands, jeunes, vieux, de la famille, du boulot, ou d'ailleurs. Que rien ne pourra empêcher que ça se reproduise, sauf la volonté de ma femme, celle qui lui permet de céder ou non à ses pulsions. parce que c'est comme ça qu'elle est. parce qu'elle met son plaisir et son bien-être au dessus de tout le reste.

Si oui, alors tu n'as pas besoin d'en savoir plus. Imagine toi le pire en toutes circonstances et détends toi un grand coup. Tu viens d'entrer dans le monde merveilleux et glacé des égoïstes. Deviens-en un toi aussi sinon tu ne tiendras pas un round.
Si non, alors quitte la, retrouve toi et cherche ton bonheur ailleurs. peu importe le nombre de fois et les circonstances. un fois suffit pour tuer la confiance et ouvrir la porte à toutes les possibilités.
C'est le choix auquel nous sommes tous confrontés dans cette situation : fuir ou combattre/s'adapter.
http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... =30#p18458
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Usum

Re: Paroles de cocus sages après le cocufiage (ou la raison face à la douleur...)

Message par Usum »

coeuravif a écrit :
COmment un changement de l'autre peu être aussi brutal, avais til déjà prévu le coup ? Y avait il réfléchit ? On ne saura jamais la vérité. C'est se dire que pour nous le pire est à venir, la souffrance, l'abandon d'une histoire construite brique par brique, et l'autre qui part comme si tout lui était dû, comme si il ne s'agissait que de lui/elle.
Je pense que ça qui traumatise aussi, de voir qu'on s'est fourvoyer sur la personne avec qui on était, que l'amour pour un(e) autre est complè_tement illogique. L'illogique je me pose la question de savoir si c'est vraiment cela, ou comme je le disait si c'était déjà prémédité d'une certaine façon. Il manquait un déclencheur, pour aller se balader sur une autre liane. Comme un enfant qui après avoir jouer de long en large avec un jouet qui l'affectionnait, s'en lasse, et retrouve la nouveauté et le bonheur que cela implique de changer de jouet, pour oublier l'autre. Car malgré tout les personnes qui partent comme ça oublie. Elle ont de la nostalgie, mais leur état actuel fait que l'oubli est plus facil pour avancer pour eux, alors nous nous mangeons les montagnes russes de la douleur, avec tout ce que cela implique.
Tout est une question d'égoisme, les choix sont tjs dur à prendre, mais le respect prime avant tout, prendre ses coucougnettes à deux mains et avouer qu'on aime plus, c'est de croire quand disant qu'on aime plus qu'on fera le plus de mal, alors que c'est toute la mascarade qu'il y a derrière qui détruit. Pour ma part, j'espère qu'un jour cela lui arrivera, qu'elle se fera jetter et mener en bateau comme elle l'a fait, il n'y a que comme ça que ces personnes là vivant sur leur nuage peuvent déchanter et comprendre les responsabilités de leur actes passés.
Ressassant certains évènements plus ou moins récents auprès de ma tendre endormie (aux alentours de 1h30) visant à déterminer si j'étais cocu depuis longtemps et même encore maintenant, je me suis dit, encore une fois, que toute cette souffrance était illogique et ce pour les raisons suivantes :

Si je me trompe, ma foi, tout va bien donc pas de raison de s'en faire.
Si je me fourvoie et qu'elle me dupe depuis longtemps, ma foi, pourquoi souffrir pour la perte de ma femme qui ne l'a en fait jamais été, si ce n'est dans mon esprit et mes illusions ?

En clair, je dois rester serein tout en attendant d'en avoir le coeur net.
Mais bon, dur d'être Spock à certains moments !
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Sans Prétention
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Re: Paroles de cocus sages après le cocufiage (ou la raison face à la douleur...)

Message par Sans Prétention »

Merci pour la contribution Usum ! :super:
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
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