Coucher c’est tromper ?

Quel comportement adopter face à l’adultère, comment réagir? Beaucoup de questions, quelques débuts de réponses. Ne pas poster de témoignage dans cette rubrique.

Modérateur : Eugene

Règles du forum
Forum ouvert aux invités. il est possible d'envoyer un nouveau sujet ou de répondre sans être inscrit. Votre message sera posté, mais requierera l’approbation d’un modérateur avant d’être rendu visible publiquement. Merci de votre compréhension.
Ne pas poster de témoignage dans cette rubrique.
Répondre
Avatar du membre

Auteur du sujet
Sans Prétention
Modérateur
Modérateur
Messages : 3886
Enregistré le : jeu. 5 mars 2015 19:32

Coucher c’est tromper ?

Message par Sans Prétention »

Coucher c’est tromper ?

Il peut arriver un jour qu’on rencontre quelqu’un d’autre, que l’on tombe amoureux, ou bien que l’on ait une aventure. Est-ce que c’est forcément grave ? Est-ce que cela remet obligatoirement le couple en question ? Existe-t-il des réponses universelles à ces questions individuelles ?

Tromper émotionnellement ou sexuellement : quel est le pire ?

Scénario 1 : votre partenaire a une relation proche avec quelqu’un d’autre, passe beaucoup de temps à discuter avec cette personne, lui a fait des confidences, lui raconte ses expériences, son passé/ Ils ne couchent pas ensemble.
Scénario 2 : votre partenaire a des rapports sexuels avec une personne, mais ne partage pas d’intimité autre que physique avec cette personne.

Qu’est-ce qui fait le plus mal ?

Quand le scénario est hypothétique, il y a une différence entre les sexes, c’est-à-dire que les femmes toléreraient davantage l’infidélité sexuelle et les hommes davantage l’infidélité émotionnelle. Quand les choses arrivent vraiment, les différences sont moins sensibles et finalement pas plus les hommes que les femmes ne tolèrent beaucoup l’infidélité émotionnelle.
Une fois de plus, les anticipations ne servent à rien. On se dit : y penser avant m’aidera à mieux faire face quand le problème surgira. Mais finalement, face aux problèmes, on réagit rarement comme on l’avait prévu.
(…)
Les candidats à l’infidélité ont un neuroticisme élevé, c’est-à-dire une tendance aux émotions négatives plus grande. Ils sont également moins « religieux ». J’oubliais ! le fait d’être enceinte augmente le risque d’être trompée… la classe messieurs !

Pour reprendre les deux scénarios évoqués, l’infidélité sexuelle génère davantage d’expressions de colère alors que l’infidélité émotionnelle blesse plus en profondeur. Mais globalement, c’est quand même l’infidélité sexuelle qui créé le plus de réactions émotionnelles.
Il est évident que si l’on tire l’estime de soi de sa vie sexuelle, on risque d’être davantage éprouvé par une infidélité sexuelle. Beaucoup de femmes, elles, tirent inconsciemment estime pour elles-mêmes de l’engagement affectif de leur partenaire.

La relation extra-conjugale : cause ou conséquence dans les problèmes de couple ?

Deux cas de figure sont possibles, en fonction de son rapport aux sensations : soit on est peu friand de sensations et le fait de tomber amoureux de quelqu’un d’autre est révélateur de failles dans la relation en cours. Dans ce cas, la relation extra-conjugale est plutôt une conséquence des problèmes du couple. Et cela nécessite de réexaminer la relation.
Si, à l’inverse, on est avide de sensations, le problème tient à l’aplanissement de l’amplitude émotionnelle que suppose le passage de la passion à l’amour. Dans ce cas, c’est la relation extra-conjugale qui est la cause des difficultés du couple. Autrement dit, pour le chercheur de sensations, et quel que soit le partenaire, c’est le fait d’être en couple depuis longtemps qui constitue le problème. Il est donc fort probable que cela se répète avec les partenaires ultérieurs.

Tomber amoureux de quelqu’un d’autre, cela remet-il tout en question ?

« Quand deux être tombent-ils amoureux l’un de l’autre ? (…) Le coup de foudre amoureux survient quand deux êtres ont l’espoir de passer grâce à la relation dans des sphères vitales nouvelles, dans lesquelles ils comptent réaliser ce qu’ils espéraient réaliser depuis longtemps. C’est comme si chacun des partenaires disait : « Avec ce partenaire-là, je peux briser ma barrière interne , pénétrer dans une vie nouvelle et oser me développer davantage » (…) D’une manière complémentaire, on tombe amoureux d’une personne chez qui on perçoit la potentialité de réanimer un potentiel vital jusque-là bloqué et inhibé » (W. Jurg La relation de couple 2002)

Connaissez-vous des personnes qui sont tombées amoureuses alors qu’elles étaient déjà amoureuses ? Personnellement, non. Je ne demande qu’à être contredite. Mais tomber amoureux nécessite, il me semble, une disponibilité affective intérieure.

Source : Stéphanie Hahusseau « Petit guide de l’amour heureux ».
http://www.odilejacob.fr/catalogue/psyc ... 122278.php
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
Avatar du membre

Auteur du sujet
Sans Prétention
Modérateur
Modérateur
Messages : 3886
Enregistré le : jeu. 5 mars 2015 19:32

Re: Coucher c’est tromper ?

Message par Sans Prétention »

Coucher c’est tromper ?
Pour certains oui. Pour d'autres non. Mais pour tous, quand cela est fait "dans le dos", sans accord préalable, c'est tromper.
D'où l'importance du "contrat".
Tromper émotionnellement ou sexuellement : quel est le pire ?

Scénario 1 : votre partenaire a une relation proche avec quelqu’un d’autre, passe beaucoup de temps à discuter avec cette personne, lui a fait des confidences, lui raconte ses expériences, son passé/ Ils ne couchent pas ensemble.
Scénario 2 : votre partenaire a des rapports sexuels avec une personne, mais ne partage pas d’intimité autre que physique avec cette personne.
Scénario 3 : votre partenaire multiplie le scénario 1 jusqu'à fatalement arriver au scénario 2.
Scénario 4 : Votre partenaire récidive. Ca devient une habitude. Ca l'était déjà avant vous, au début de votre rencontre, à la naissance du premier... Il en a toujours été ainsi.

http://www.lesbridgets.com/index.php/Ce ... ement.html
on réagit rarement comme on l’avait prévu.
Et parfois même, cerveau complètement éteint.
On voit, on sait, mais on reste dedans.

https://santementalite.com/2014/04/07/l ... t-comment/
Les candidats à l’infidélité ont un neuroticisme élevé, c’est-à-dire une tendance aux émotions négatives plus grande.
Des trous noirs, des pervers, des insatisfaits chroniques, des Don Juan... Toujours en quête d'autre chose, ailleurs, mieux, différent.
Bref : ça construit pas. Ca n'en n'a pas les moyens affectifs.
Ils sont également moins « religieux ».
Je précise : ils ne croient en pas grand chose. Et surtout pas en "l'amour" que vous leur portez (c'est, de leur point de vue, une niaiserie, une forme de bisounoursme infâme). Quand ils sont "mal", ils peuvent foutre un coup de pied dans le mariage, les gosses, la maison... Puis regretter amèrement après. Un grand classique.
Pour la petite histoire, même si l'on est athée, "fidèle" est lié à une sorte de foi (en son couple, dans le bonheur partagé d"une vie à deux : https://fr.wiktionary.org/wiki/fid%C3%A ... 9tymologie)
le fait d’être enceinte augmente le risque d’être trompée… la classe messieurs !
C'est pas moi qui le dit.
Pour reprendre les deux scénarios évoqués, l’infidélité sexuelle génère davantage d’expressions de colère alors que l’infidélité émotionnelle blesse plus en profondeur. Mais globalement, c’est quand même l’infidélité sexuelle qui créé le plus de réactions émotionnelles.
On se demande alors pourquoi, face à tant de sentiments négatifs générés, des psys, des sites encouragent à glisser vers cette voie.
Société schyzo ?
Il est évident que si l’on tire l’estime de soi de sa vie sexuelle, on risque d’être davantage éprouvé par une infidélité sexuelle. Beaucoup de femmes, elles, tirent inconsciemment estime pour elles-mêmes de l’engagement affectif de leur partenaire.
Et c'est peu de le dire.
La relation extra-conjugale : cause ou conséquence dans les problèmes de couple ?
Tiens : la coresponsabilité...
Deux cas de figure sont possibles,
Ah bon ? C'est pas "tout le monde pareil", ni "chaque cas est différent alors"...
en fonction de son rapport aux sensations : soit on est peu friand de sensations et le fait de tomber amoureux de quelqu’un d’autre est révélateur de failles dans la relation en cours. Dans ce cas, la relation extra-conjugale est plutôt une conséquence des problèmes du couple. Et cela nécessite de réexaminer la relation.
Correctif: le "fidèle" n'est pas peu friand de sensations... Il n'a juste pas besoin d'un certain type de sensations pour exister. A savoir : il peut exister en dehors de l'admiration sexuelle ou sensuelle des autres.
Dans ce type d'infidélité, pas de nécessité de "tomber amoureux" non plus, même si cela est plus "cohérent" avec l'état d'esprit de la personne.

Le "friand de sensations" peut, en langage psy être appelé Don Juan, phobique de l'engagement...
En langage Bridget, ça s'appelle tout simplement un connard : http://www.lesbridgets.com/index.php/Ce ... nnard.html
Si, à l’inverse, on est avide de sensations, le problème tient à l’aplanissement de l’amplitude émotionnelle que suppose le passage de la passion à l’amour.
En gros, il y a des gens qui ne "supportent" pas le manque de "passion" (tiens profil Don Juan...). A partir de là, chers amis, faites ce qu'il vous plaira, une fois que vous êtes vus comme "acquis", "peu important", "usé par le temps", "banal", par votre partenaire, "l'autre", le "nouvel objet de désir" (comme le nomme Marie-France Hirigoyen https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-France_Hirigoyen) passera avant vous, avant les enfants, avant le construit, avant l'avenir "radieux" puisque le présent lui est insupportable.
Et vous comprenez mieux alors pourquoi "vous n'êtes pas assez ci, pas assez ça" alors que lui-même cumule des défauts que vous trouvez "mignons" ou que vous appelez "fragilités" alors que ce sont de véritables nids à merde.
Dans ce cas, c’est la relation extra-conjugale qui est la cause des difficultés du couple.
Il y a donc deux mouvements possibles : un qui nait d'un dysfonctionnement du couple et un autre qui nait du dysfonctionnement du partenaire. Si la notion même de couple ou d'engagement à long terme EST un problème, vous lutterez contre des moulins à vent.
http://forum.psychologies.com/psycholog ... 6772_1.htm
Autrement dit, pour le chercheur de sensations, et quel que soit le partenaire, c’est le fait d’être en couple depuis longtemps qui constitue le problème.
Amen.
Et inversement, dans son esprit, c'est faire de nouvelles rencontres LA solution.
Trouvez la vôtre.
Il est donc fort probable que cela se répète avec les partenaires ultérieurs.
Et avec soi. Chien qui a mordu...
Connaissez-vous des personnes qui sont tombées amoureuses alors qu’elles étaient déjà amoureuses ? Personnellement, non. Je ne demande qu’à être contredite. Mais tomber amoureux nécessite, il me semble, une disponibilité affective intérieure.
Certains sont disponibles tout le temps (profil "cf").

Soit vous l'êtes également, soit, si votre partenaire tient à vous, il "soigne" ce qui le rend disponible, soit préparez-vous à passer de mauvais week-end, une mauvaise semaine, de mauvaises vacances, et à accueillir une bonne dépression et à accepter la douleur comme nouvelle compagne de vie.
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
Répondre