Mon histoire après 24 ans de vie commune

La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

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Lactus Bifidus

Re: Mon histoire après 24 ans de vie commune

Message par Lactus Bifidus »

Merci SP. Très bien résumé je trouve. Que de similitudes avec mon histoire dans ces schémas !
Je pense que la mienne nous a fait un scénario 3 jusqu'à ce que je la mette dehors. Ensuite une alternance 2a / 2c, et à vrai dire je ne sais pas si elle a fini d'alterner entre ces deux-là...
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Sans Prétention
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Re: Mon histoire après 24 ans de vie commune

Message par Sans Prétention »

Lactus Bifidus a écrit : jeu. 7 janv. 2021 10:43 Ensuite une alternance 2a / 2c, et à vrai dire je ne sais pas si elle a fini d'alterner entre ces deux-là...
Ben l'alternance c'est pas bon...
Mal de mer.
En tous cas j'espère que tu te protèges de ses vagues (à "la-r-mes "). Inutile de tanguer avec.

Cela dit je me pose la question : alterner c'est pas simplement être perdu/e ?
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
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Mitsou78
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Re: Mon histoire après 24 ans de vie commune

Message par Mitsou78 »

Cela dit je me pose la question : alterner c'est pas simplement être perdu/e ?

C'est aussi pervers et manipulateur s'il/elle en tire du plaisir et exclue potentiellement le fait d'être perdu(e), la finalité se résumant par une destruction, ce qui nourrit celui qui la mène. C'est bien orchestré, donc sans notion de se perdre !!!

:kelkon: :kelkon: :kelkon:
L'amour ne se fait bien que l'après-midi. Onze fois sur dix, l'adultère découle du fait que les époux se fréquentent seulement le soir. F. Dard
Pour une femme adultère, le premier amant seul compte, après ils ne se comptent plus. HF Amiel
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Lactus Bifidus

Re: Mon histoire après 24 ans de vie commune

Message par Lactus Bifidus »

Sans Prétention a écrit : jeu. 7 janv. 2021 19:41 Ben l'alternance c'est pas bon...
Mal de mer.
En tous cas j'espère que tu te protèges de ses vagues (à "la-r-mes "). Inutile de tanguer avec.

Cela dit je me pose la question : alterner c'est pas simplement être perdu/e ?
C'est vrai. Cela dit je me permets une précision : en vrai avant d'arriver en 3, elle m'a fait du 2b pendant quasi 4 semaines. C'était une torture. Évidemment à l'époque je lui avais parlé de couple libre et elle n'était pas du tout d'accord pour me partager. Moi oui, toi non. Capice ?
Aujourd'hui oui c'est l'alternance alors j'essaie de prendre de la distance. Et je me suis fixé une limite : si à l'approche de l'été on est toujours dans ce schéma là, je commencerai à refaire ma vie...
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Sans Prétention
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Re: Mon histoire après 24 ans de vie commune

Message par Sans Prétention »

Lactus Bifidus a écrit : jeu. 7 janv. 2021 21:29 Évidemment à l'époque je lui avais parlé de couple libre et elle n'était pas du tout d'accord pour me partager. Moi oui, toi non. Capice ?
Très peu d'exception à cette... règle ?
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Auteur du sujet
Nsh
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Re: Mon histoire après 24 ans de vie commune

Message par Nsh »

Merci pour tous vos messages ! Quelques commentaire en, vrac (je suis passablement alcoolisé, ayez pitié si je fais des fautes ou si j'écris de la merde):
Dnj a écrit : dim. 3 janv. 2021 18:06 Ca se comprend. Ce qu'il faut c'est que tu perdes la peur qui est en toi. Tu ne dois pas avoir peur de ne pas faire ta vie avec elle (tu sauras te reconstruire dans tous les cas) et si vous êtes ensemble ça doit être parce que vous vous aimez vraiment, pas par dépit.
La vraie question à laquelle vous devez savoir répondre c'est : qu'est ce que l'autre représente pour moi? (et "qu'est ce que je représente pour l'autre"). Tout le reste en découle, si ce que tu représentes vraiment pour l'autre ne colle pas avec ce que toi tu as besoin de représenter pour quelqu'un d'autre alors il faut modifier quelque chose.
Je suis tellement d'accord avec ce que tu écris. La peur m'a déja assez largement quitté. L'idée que notre histoire puisse s'arrêter ne me terrifie plus. J'ai bien conscience que ça reste l'issue la plus porbable: au vu des nombreux témoignages lus sur le forum, j'ai bien compris que rester est beaucoup plus compliqué que partir, émotionnellement. Les gens qui sonrt restés et pleinement hereux sont rares, la blessure ne guérit vraiment jamais. Ceux qui sont partis et le regrettent semblent tout aussi rares.

Quant à la question "qu'est ce que l'autre représente pour moi? (et "qu'est ce que je représente pour l'autre")", crois moi je me la poserai en temps voulu. Je n'ai aucune l'intention de me résigner à un amour de seconde zone, à ne pas être aimé, désiré, tout ça pour préserver un idéal fantasmé ou soi-disant préserver les gosses. Je tenterai, bien sûr. Mais je serai lucide si ça ne me convient pas.
Sans Prétention a écrit : jeu. 7 janv. 2021 09:09 Pour moi, c'est une répétition et pour toi peut-être une découverte.
Très souvent, en plein "adultère", le/la cf affirme : "Je t'aime".

Il y a pourtant plusieurs scénarios possibles qui se cachent derrière cette phrase qui paraît univoque.
Je ne vais pas tout de suite parler de ton cas, mais du cas général sur la base des témoignages recueillis sur le site.

"Je t'aime" est une déclaration.
Rien de plus.
Elle ne prend du sens qu'à l'épreuve des faits qui s'inscrivent dans une réalité tangible et pas dans les discours.
Si manque de congruence, alors, alerte générale.
Tes scénarios sont très intéressants. Je pense qu'en ce qui me concerne, on a été dans le scénario 2b au tout début (j'en parlais dans mon post), puis on a largement glissé vers le scénario 3 au fur et à mesure qu'on a déroulé toutes les implications de cet adultère (j'en parelrai après). On repart vers le 2b/2c maintenant, à défaut de mieux. Comme dit, je ne crois pas trop au scénario 2a: le trompeur peut culpabiliser de la peine faite à l'autre et du tort fait à la famille et aux gamins, mais il ne PEUT pas regretter l'expérience en elle-même, par définition transformative.
Lactus Bifidus a écrit : jeu. 7 janv. 2021 21:29 C'est vrai. Cela dit je me permets une précision : en vrai avant d'arriver en 3, elle m'a fait du 2b pendant quasi 4 semaines. C'était une torture. Évidemment à l'époque je lui avais parlé de couple libre et elle n'était pas du tout d'accord pour me partager. Moi oui, toi non. Capice ?
Cette attitude, que j'ai lue dans pleins de témoignages, m'abasourdit. J'ai du mal à comprendre le degré d'égoisme et/ou de domination affective que l'on peut vouloir avoir sur l'autre pour en arriver là. Juste incroyable. Comme dit dans mon post original (enfin je crois, j'ai la flemme de vérifier:)), il y a environ 6 mois, ma femme m'avait dit que si je voulais aller voir ailleurs, je pouvais aller le faire si elle n'était pas au courant. Et aujourd'hui elle m'a bien dit que si je devais faire la même chose qu'elle, elle ne pourrait pas m'en vouloir. Bien que ce ne soit pas une solution ou un objectif, on est bien d'accord là dessus.

Et maintenant, un petit update sur ma life:

Curieusement, la période suivant directement la découverte de l'adultère n'avait pas trop pourri nos relations. Moi, j'ai souffert le martyre comme vous tous ici, évidemment. Mais la volonté d'avancer ensemble était là, un certain naturel dans nos relations aussi. On a baisé comme des bêtes pendant cette période. Nos discussion ont été vraiment honnêtes et sans rancoeur.

Comme vous vous rappelez peut-être, elle entretenait toujours une relation par textos avec son (ex) amant. Quand je l'avais interrogé sur la nature de leur conversations (sans demander à les voir) elle s'était totalement fermée. En fait, je me demandais: mais s'il continue de lui envoyer des snaps de sa bistouquette (alors il semble que le mot b*te soit transormé automatiquement en bistouquette par le forum) et qu'elle fait pareil ? (sauf qu'elle a pas de b*te, mais vous m'avez compris). Vu que je suis amené a voir ce type occasionnellement, ça m'aurait fait mal au cul. Elle m'a dit que non, mais n'a pas pu me dire la nature de leur discussions, totalement sur la défensive. A partir de la, une tension était née et permanente entre nous.

C'est quelques jours après que je lui ai dit "moi je peux pas gérèr tes relations virtuelles avec lui, donc on arrête". elle m'a alors dit qu'elle préferait mettre un terme total a leurs conversations. Mais j'ai bien senti que la rancoeur était vive.

De même l'hypervigilance dont je faisais preuve (nombreuses questions sur ses déplacements, discussions etc...) lui ont également donné le sentiment que je voulais avoir un emprise sur elle. On a toujours été un couple qui se laissait énormément de liberté (des deux côtés) donc ce sentiment de contrôle était difficile a gérer pour elle. Elle avait bien conscience que ma réaction était justifiée: elle avait abusé de la liberté que je lui avait donnée. Mais cette rancoeur, née d'un émotion et non d'une réflexion était présente.

Dans le même temps, on a eu quelques disputes. Et elle s'est retrouvée totalemrnt "vidée" émotionellement. Elle qui en général est capable de garder ses émotions pour elle et de faire bonne figure pour tous n'était plus que l'ombre d'elle même. Plus d'idée d'avenir, plus de libido (elle m'avait bien "laissé faire" deux fois mais c'est comme si j'étais seul), et plus aucun répondant ("je ne sais pas quoi te dire" était la phrase que j'ai le plus entendu). Je ne l'avais jamais vu comme çà en 24 ans.

Ca a été compliqué pour moi. En plus de gérer les conséquences dévastatrices de l'adultère que vous connaissez tous, devoir subir une certaine rancoeur de sa part (dont elle admetait elle-même qu'elle était toalement injustifiée), et avoir en face de soi quelqu'un de presque amorphe était devenu insupportable. Mardi je me suis dit "mais putain tu serais pas mieux seul, là, plutôt que d'avoir a gérer toutes ces merdes dont tu n'es pas responsable et qui font de ta vie un enfer ?". Je lui ai donc dit que je préferais arrêter là, qet qu'on allait annoncer çà aux gamins. Elle a été prise de panique, a appelé une copine psy qui m'a convaincu d'attendre un peu avant d'annoncer quoi que ce soit aux enfant (on en revient pas après). J'ai donc décidé d'attendre plutôt que d'agir à chaud.

Ca a été je pense le "sommet" de ce mal-être entre nous. De mon côté, j'ai totalement laissé tomber cet hypoer-vigilance: à quoi bon ? c'est sans fin. Et j'ai accepté la possibilité que notre histoire finisse, et que ça puisse même être un soulagement. Est-ce sur ce thread ou sur un autre que j'ai lu que pour sauver son couple il fallait être prêt à le perdre ? Ca me parle tellement.

Les tensions se sont appaisées. On a pu re-baiser comme des bêtes hier (et franchement, quel bon moyen de se rapprocher...). Les moment passés ensemble, les rires semblent sincères à nouveau.

j'ai depuis eu des explications apisées sur les relations qu'ils entretenaient: ils étaient confidents en quelque sorte. A l'origine, ils ont plus fortement sympatisé lors d'accompagnements de sorties scolaires puis sont devenus amis, puis confidents, puis amants. Schéma très classique de ce que j'ai pu lire ici.

On a pris RDV chez une thérapeute de couple la semaine prochaine. Je reste globalement assez pessimiste sur la suite de notre histoire, ne serait-ce que sur le long terme (il faudra bien régler les questions de fond...).

Comme d'habitude cela fait du bien de déballer ses histoires. Merci de m'avoir lu.
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Dnj

Re: Mon histoire après 24 ans de vie commune

Message par Dnj »

J'ai toujours été impressionné par la capacité qu'avaient des hommes, initialement semblant peu affirmés ou s'écrasant face à un conjoint par peur de le perdre, à révéler un potentiel de mec bien dès lors qu'ils ont eu un déclic.
(valable aussi chez des femmes qui subissent des relations complètement toxique et très très dures puis relèvent la tête et deviennent inspirantes).
Quelle différence entre les lignes que tu as écrites à l'instant et le premier post que tu as écrit en première page ! C'est flagrant en te relisant.

En te lisant la première fois, ma première pensée était "le pauvre..", et en te lisant aujourd'hui ma première pensée est "bordel, voilà un mec qui pourrait en inspirer d'autres". Même ressenti d'évolution sur les posts de venum je crois. Vraiment, je kiffe le mec que je suis en train de lire !
On sent bien que tu n'es plus sur la peur et que tu semble réaliser que ton respect est important. Ta femme semble commencer à le voir aussi, et à voir l'homme qui sommeillait en toi et que tu es en train de révéler. Homme qu'elle continuait à chercher avec cette relation de confident qu'elle entretenait avec son rugbyman (coucou Lactus 😉, ça me rappelle beaucoup les "j'ai besoin de tes bras" que ta femme continuait à envoyer à Étienne après la découverte).
Le fait que tu ne sois plus porté, vis à vis d'elle, par la peur de la perdre a du y changer beaucoup de choses.

J'ai juste envie de te dire: continue sur ta lancée. J'ignore complètement ce vers quoi ton chemin avec elle t'emmenera, mais je suis persuadé que le chemin que toi tu es en train de t'ouvrir pour toi te rendra heureux. En tout cas ça commence déjà à respirer la confiance, bravo !


Quelques petits trucs en passant:
Nsh a écrit : sam. 9 janv. 2021 01:15 Comme dit, je ne crois pas trop au scénario 2a: le trompeur peut culpabiliser de la peine faite à l'autre et du tort fait à la famille et aux gamins, mais il ne PEUT pas regretter l'expérience en elle-même, par définition transformative.
Je pense que le scénario 2a est la fin d'un processus. Le scénario 2c, c'est finalement quand on aime son mari à sa place parce qu'on ne veut pas perdre la sécurité et tout ce qu'il apporte, mais on regrette quand même l'homme (le sandwich) qu'on a quitté. Le scénario 2a, c'est quand on réalise que le mari est déjà un HOMME exceptionnel, et que le perdre en tant qu'homme est aussi inenvisageable. On est pleinement dans le "qu'est ce que je représente pour toi". Dans ce processus 2a, le mari représente tout et on ne peut donc que regretter cette expérience passée avec le sandwich.
Si le processus ne va pas jusqu'à 2a, il est inutile de rester avec. Mais 2a, c'est quand elle accepte l'idée que ce qu'elle éprouve avec son homme à la maison est 1000 fois supérieur à ce qu'elle éprouvait avec son amant en tant qu'homme. Et c'est pour ça qu'elle doit regretter son expérience : le mec lui a apporté, certes; mais si vous vous y étiez mieux pris tu pouvais lui apporter bien au delà et c'est un homme exceptionnel qu'elle a failli perdre. Si vous reconstruisez, ta cible c'est ça. Du 2a pur. Sans ça ne reste pas avec "cet amour de seconde zone" comme tu le dis si bien.
Nsh a écrit : sam. 9 janv. 2021 01:15 En fait, je me demandais: mais s'il continue de lui envoyer des snaps de sa bistouquette (alors il semble que le mot b*te soit transormé automatiquement en bistouquette par le forum) et qu'elle fait pareil ? (sauf qu'elle a pas de b*te, mais vous m'avez compris).
Cesse de stresser sur le sexe, ce n'est pas le problème principal. Le problème principal c'est comment elle te voit.
Vous stressez tous sur le physique (est il plus ou moins beau que moi ? Je comprend pas que ma femme se soit entichée d'un laideron/beau gosse pareil). Ce qu'il faut comprendre c'est que le physique a très peu d'importance (pour les femmes, pour les hommes je suis moins catégorique).
Crois moi, ma femme est absolument folle de moi alors que je ne ressemble à rien. Et pourtant elle me dit "tu es beau" et tout, des fois ça m'impressionne moi même tant ça semble surréaliste.
Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'une femme te trouve beau parce qu'elle est amoureuse. Et ce dont elle est amoureuse c'est le personnage, l'homme, ce qu'il représente. Ce mec représentait un homme dont elle est tombée amoureuse, DONC il était beau. C'est dans ce sens là qu'il faut le voir, et c'est pour ça que ce sur quoi tu dois jouer est ce que tu représentes.
Techniquement, pour toi, il est pire qu'elle l'ait eu en tant qu'homme confident que juste pour envoyer des photos de sexe car en faisant ça le mec continuait d'alimenter ce personnage qu'il représentait. En disant que tu n'acceptais pas cela, non seulement tu l'as éjecté lui, mais tu as aussi réhaussé ton image aux yeux de ta femme parce que tu montres que tu es quelqu'un de respectable.
Nsh a écrit : sam. 9 janv. 2021 01:15 Plus d'idée d'avenir, plus de libido (elle m'avait bien "laissé faire" deux fois mais c'est comme si j'étais seul), et plus aucun répondant
Ca ça me tue un peu par contre.
Là dessus, ne te sens pas obligée de la prendre si elle ne le mérite pas.
On ne fait pas l'amour à sa femme parce qu'elle "te laisse faire". Aies une plus haute exigence pour toi même. Ta femme doit te kiffer, et tu la prends parce qu'elle le mérite et qu'elle te VEUT, qu'elle n'en PEUT PLUS de ne pas t'avoir en elle. Quand vous êtes au lit, excite là sans la pénétrer jusqu'au point ou elle t'en supplie presque aux larmes de la pénétrer; pas avant.
Ne rentre surtout pas dans un personnage comme si tu attendais sagement à la porte d'entrée et qu'à un moment "elle te laisse faire". On ne "laisse pas faire" celui qu'on considère comme son homme, on se sent honorée d'être prise par lui. Si tu n'en es pas là, alors ne la prends surtout pas! Limite, rejette la quand c'est ça, en mode "je vaux mieux que ça". Autorise toi à la rejeter la dessus parce que tu n'y sens pas un kiffage profond pour toi. Il faut qu'elle soit au lit avec toi comme si tu représentais tout pour elle, pas juste "qu'elle te laisse faire pour te faire plaisir" et qu'il faut mettre la croix sur le calendrier. Quand c'est comme ça, rejette là une fois ou deux. Rééquilibre la balance sur ça. Et si c'est comme ça, pour le lui faire comprendre tu peux lui dire "tiens, ma queue est disponible, je te laisse faire" et tu verras bien ce que ça lui fait.
Vraiment, ne joue pas ce jeu là.

Bref, hormis ce dernier point, chapeau. Vraiment. Ton post respire une reprise en main je trouve; bien plus que ton post initial. Et ça c'est TRES bon signe.
(NB: stoppe l'alcool. C'est indigne de ce que tu veux être, non ?
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