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La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

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Jecreuse
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Message par Jecreuse »

jess85 a écrit : jeu. 31 août 2017 12:20
brassens a écrit : mar. 20 juin 2017 23:25 Bonsoir,

J'ai lu "est-ce que tu m'aimes encore?", j'aurai aimé le lire il y a plus d'un an! Cela a eu le mérite de conforter mon analyse, mes lectures, mes doutes...Je m'y retrouve, j'ai plutôt bien géré cette crise finalement!
A recommander aux nouvelles et nouveaux, l'essentiel est évoqué...
Merci Hugo.
c'est un livre ? ça t'as aidé ?
je confirme aussi le "pouvoir" de ce livre.
Mon histoire est ressente et je viens de lire et de faire lire ce livre, ce qui à provoquer un petit électrochoc à ma cocufieuse .
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brassens
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Re: bienvenue

Message par brassens »

Bonsoir,

L'arrivée de plusieurs cas, dont un assez similaire au mien me fait replonger dans le passé
Il y a un an, j'avais écrit cela :
brassens a écrit : sam. 22 oct. 2016 19:27 je viens pour comprendre, être écouté, me prendre des coups de pied au c....échanger, réfléchir....aider si je peux. Tu sais je pense qu'il y a plus de chance à moyen terme que je parte (les statistiques vont dans ce sens..)...parce que je ne culpabilise plus, je ne serai pas le responsable des souffrances de ma fille, j'ai le droit d'aimer une autre, etc...Mais, pour l'instant, la situation me permet de penser égoïstement à moi sans culpabiliser et ma femme a le besoin de payer pour ce qu'elle a fait...en me donnant toute cette liberté, ce qui ne serait pas possible dans un couple équilibré. La situation me permet également de régler les problèmes de mon passé et de tirer les bénéfices de la situation...Tout cela ne peut être que temporaire.... je pense que ce qui m'est arrivé m'est globalement bénéfique... et là c'est difficile à accepter...je ne parle pas des souffrances, je pense aux avancées sur la connaissance de moi-même. A ma femme de retrouver mon respect et mon amour....je lui laisse du temps mais ce qu'elle a fait est grave et je n'ai aucune intention d'être indulgent, au contraire....je ne lui dois plus rien....
Un an après, je dirai que la reconstruction du couple dépend surtout du cocufieur et de son attitude : lors de la trahison, lors de la révélation, et après. J'y viens. C'est à lui de rétablir la confiance, cela demande beaucoup d'efforts de sa part et de temps.

Le job du cocufié, c'est de penser égoïstement à lui, de se reconstruire. Pour cela, il doit se donner du temps, c'est le cocufieur qui l'a détruit donc à lui de lui permettre de le faire (puisqu'il est vraiment désolé!)

Mais, il doit également s'interroger sur sa manière d'aimer, je renvois aux types d'attachement amoureux :
http://www.psychomedia.qc.ca/couple/201 ... amoureuses.
Comprendre son éventuel attachement insécure et essayer de travailler dessus.

Comprendre comment il est manipulé par son conjoint (on manipule tous) et mettre des limites si cette manipulation est trop poussée ou néfaste, cela pouvant aller jusqu'au PN.

Comprendre ses failles personnelles (je ne suis pas digne d'être aimé, je ne suis bon à rien, etc...) , ses mots d'ordre (ex : sois fort! ou sacrifies-toi pour les autres! ou fais confiance! etc...), les appréhender afin qu'ils ne nous mettent plus en danger émotionnel.

A partir de ce bilan, être ferme avec l'autre et soi-même. Tromper c'est manquer de respect, bien faire comprendre au conjoint que plus jamais vous ne tolérez un manque de respect de sa part.

Pour le cocufieur :
Avant : plus, il a manqué de respects ( avec un proche, à la maison, en votre présence, infidélité publique, sans protection etc...) plus la souffrance sera présente et l'attaque de votre estime personnelle importante.
Lors de la révélation : on le sait une révélation spontanée est mieux acceptée qu'une découverte par soi-même.
Après : de véritables excuses sincères, la volonté d'aider à comprendre, le non cépamafote (j'ai été manipulé ou c'est de ta faute, etc...), le chantage affectif à éviter (les enfants, le suicide, etc...), interdire la victimisation du cocufieur ( je suis triste, je pleure, etc...être ferme, c'est lui le bourreau!), la tentative de culpabilisation du cocufié ( sans toi, je ne suis plus rien, tu ne peux pas me quitter rien que pour cela etc...), la prise en compte de la gravité de son geste et de l'irrespect envers vous (pas de banalisation ou de minimisation!), sa volonté de régler ses problèmes (enfance, manque de confiance, etc...), sa volonté de participer activement à la reconstruction du couple (thérapie si nécessaire), être transparent sur ses actes au quotidien (comme un jeune enfant) mais également sur ses pensées et états d'âme, accepter la colère du cocufié, écouter la souffrance, être attentif, gentil...
Bref, vous subissez déjà les conséquences de ses gestes, c'est déjà bien, alors lui de réparer. Concentrez vous sur vous, votre souffrance et exigez de lui qu'il répare sous peine de le quitter. Soyez ferme mais respectueux de lui et de vous!
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jess85
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Mon histoire : viewtopic.php?f=21&t=4042

Re: bienvenue

Message par jess85 »

merci pour ces explications
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Message par brassens »

Bonsoir,

Un peu fatigué .....à force de nager entre les deux rives? La difficulté étant de reconstruire sans socle de base solide. Finalement le mensonge et le non respect ont été les bases de mon couple (enfin de son côté!) ; l'acte d'infidélité en lui-même devient finalement secondaire (je ne l'aurais pas cru il y a quelques mois!!...). Quand la relation a-t-elle été sincère, honnête et transparente? Comment peut-on mentir pour se marier et avoir des enfants ? Comment peut-on imposer sa vie à l'autre? Le tromper sur l'essentiel ? Faire de l'autre une "sous-personne" ?

Bon pour être un peu plus léger, voilà pourquoi Brassens :



Cette chanson m'avait fait sourire.....

Bon week-end.
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Re: bienvenue

Message par brassens »

Bonsoir à toutes et tous,


Je vous présente à toutes et tous mes meilleurs voeux. C'est un peu compliqué depuis le mois de septembre, je viens de relire mon dernier post :
brassens a écrit : ven. 15 sept. 2017 17:53 La difficulté étant de reconstruire sans socle de base solide. Finalement le mensonge et le non respect ont été les bases de mon couple (enfin de son côté!) ; l'acte d'infidélité en lui-même devient finalement secondaire (je ne l'aurais pas cru il y a quelques mois!!...). Quand la relation a-t-elle été sincère, honnête et transparente? Comment peut-on mentir pour se marier et avoir des enfants ? Comment peut-on imposer sa vie à l'autre? Le tromper sur l'essentiel ? Faire de l'autre une "sous-personne"
J'en reste bloqué sur ce ressentiment. Ce n'est pas la tromperie physique qui me répugne mais le mensonge et le manque de respect maintenus des années. Bien qu'aimant toujours la vie, je continue de trainer cette rancouer et surtout la considération que la complicité n'a jamais réellement existé; le mensonge étant présent depuis des années. Elle a fait semblant d'être une autre pour m'avoir, me posséder. Elle n'est pas celle que je pensais, elle a joué à être une autre. L'amour pour elle recule chaque jour, les sentiments ambivalents sont plus que jamais présents.

Un jour en déplacement après avoir bu 3 verres (je ne cherche pas d'excuses derrière l'alcool, j'étais toujours conscient de ce que je faisais, juste désinhibé) , une fille m'a abordé et nous avons eu une relation. Je n'en suis pas fier, j'ai énormément culpabilisé dans les jours qui ont suivi. Je ne l'ai pas caché, j'ai rapidement avoué à ma conjointe. Cela m'a permis de savoir ce que l'on ressent vis à vis de l'autre. Bref, un deuxième reniement après ne pas être parti.

En fin d'année, une relation virtuelle s'est créée avec une autre femme. Je n'ai pas maitrisé, nous avons souhaité nous rencontrer. Nous sommes tombés sous le charme. Mais je ne voulais pas que les choses aillent plus loin avant d'avoir quitté ma femme. Ce que j'avais décidé de faire. Puis j'ai reculé, je ne pense pas que commencer une nouvelle relation en pleine séparation soit l'idéal. Je ne suis pas resté pour ma femme mais ma relation virtuelle méritait mieux.

Avec le recul, ces expériences étaient devenues inévitables, expérimenter m'a permis de comprendre certaines choses et de connaître les sentiments du trompeur. Je suis persuadé aujourd'hui d'être incapable de faire ce que ma femme m'a fait et dans le même temps elle est définitivement pas celle que j'espérais. Non parce qu'elle m'a trompé mais de la manière dont elle l'a fait.

Je suis plus que jamais assez libre personnellement prêt à partir mais je n'ai pas le courage de tout détruire : ma vie de famille, mon confort, le moral de ma femme. Pas encore prêt à être "le salop qui détruit tout", je viens juste de me remettre d'être le cocu humilié....

Merci Zoch!
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Re: bienvenue

Message par brassens »

J'ai retrouvé cela parmi les perles de SP, je la dépose ici, c'est clair et une bonne grille de lecture :

Divergences de points de vue :

- c : vision très positive du concept de "couple" (couple = deux, "l'autre" est "suffisant" pour combler mes désirs)
- cf : vision "négative" du couple (deux, c'est parfois, ou toujours insuffisant pour combler "cf")

Logiquement,
- c : investit amoureusement ET sexuellement sur UNE personne (monogamie)
- cf : investit peu dans le couple affectivement ou est capable de se partager (affectivement et/ou sexuellement). Le peu investi est d'ailleurs perçu comme "trop".

C'est pourquoi
- c : pense avoir trouvé LE bon partenaire (celui de toute une vie)
- cf : ne veut pas être "enfermé" dans des schémas, s'autorise donc à penser à des ailleurs potentiels (phobique de l'engagement)

De fait,
- c : son amour (global), son cocon, est son jardin secret
- cf : créé un jardin secret en dehors de sa vie "réelle"

- c : amour / amitié
- cf : amour passion
(il y a en fait trois options. Voir plus bas)

- c : se contente de peu
- cf : en veut toujours plus, jusqu'à "l'impolytesse".


Caractère personnel


- c : phobique de l'abandon
- cf : phobique de l'engagement

En analyse transactionnelle :
- c : plutôt parent nourricier / parent critique
- cf : plutôt "ado", à savoir enfant libre / enfant rebelle (même en étant "adulte")

En psychanalyse:
- c: principe de réalité
- cf: principe de plaisir
(voir plus bas)

- c : desperado, "sauveur" du monde
- cf : trou noir, aspirateur à énergie

- c : dominé affectif (ou "dépendant" dans le couple mais pas nécessairement dans la vie sociale)
- cf : dominant affectif (dans le couple mais pas nécessairement dans la vie sociale)
Au sens entendu par Y. Dallaire (voir plus bas)

- c : joue cartes sur table (est "transparent". Logique: il n'a rien de répréhensible à cacher)
- cf : joue avec le désir des autres (ce qui exige une forme de développement d'un clivage interne. Ce clivage est présent, le plus souvent dès l'origine).

- c : plutôt constant (même avec un monde émotionnel intérieur riche)
- cf : ne se reconnaît pas comme inconstant mais peut avoir des sautes d'humeur, des réflexions incompréhensibles pour "c" (puisque les explications sont inavouables et donc cachées)

- c : tendance à prendre les choses de manière grave
- cf : prend tout à la légère (et non de "manière" légère)

- c : plutôt cartésien
- cf : plutôt empiriste

De fait,
- c : parle de manière congruente, tente d'être rationnel
-cf : a un discours flou, ambigu, partiel, et souvent mensonger parce que basé sur des impressions personnelles changeantes, des "instants".
(voir syndrome du loup et de l'agneau plus bas)

De façon patente,
- c : projette les éventuels désagréments de décisions funestes, peut manquer d'audace
- cf : vit dans l'instant. Parle souvent de "bons moments" mais ne voit pas les dangers arriver

De manière congruente,
- c : écoute son coeur, sa raison
- cf : écoute son corps, ses impressions

- c : déprime en cas de coup dur, mais "reste", même quand il devrait partir
- cf : a tendance à "quitter le navire" (lorgne le carré d'herbe plus "vert" à côté lorsque la situation est difficile)

- c : peut devenir hystérique en cas de crise
- cf : peut mentir, trahir, manipuler pour garder son objet de désir du moment

- c : cultive des sentiments
- cf : cultive des émotions
(pour la différence entre les deux, voir dictionnaire)

- c : soigne ses blessures en donnant
- cf : soigne ses blessures en prenant

- c: a besoin d'aimer
- cf: a besoin d'être aimé

- c : amour démesuré (ressenti par "cf" comme étouffant), mais "routinier"
- cf : mal amour (ressenti par "c" comme "normal" mais "bizarre" car fluctuant)

La famille

- c : la famille est un havre de paix, un idéal (vécu douloureux sublimé ou désir de reproduction d'un modèle parental équilibré)
- cf : la famille est étouffante (vécu douloureux non dépassé)

Logiquement,
- c : objectif maison, enfants, chien...
- cf : objectif aventure, parfois même objectifs indéfinis ou fantaisistes (lié à la phobie de l'engagement), trouve tout "tarte".

- c : les enfants sont une projection de la famille idéale (tentative de guérison de sa propre histoire douloureuse ou désir de transmission positive)
- cf : les enfants sont une expérience à vivre (des "instants importants" mais la "suite" n'est pas toujours assumée, parfois pas du tout)

- c : globalise amour, sexe, famille (ou famille à venir) comme étant un concept dont les composantes sont indissociables
- cf : compartimente amour, sexe, famille (clivage)

- c : vivre = faire du lien, transmettre (vision long termiste)
- cf : vivre = vivre "quelque chose", de préférence, "quelque chose de fort" (vision court termiste)
(remarque : pour "c" : réussir sa famille, son couple est, en soi, quelque chose de fort !)

- c : pense se connaître et ne se cherche plus mais travaille au maintient de l'acquis
- cf : se cherche indéfiniment et n'hésite pas à requestionner le construit (pour, souvent faire machine arrière... Jusqu'au prochain requestionnement)

- c : le couple est un aboutissement pour deux (d'où une certaine angoisse de perte)
- cf : le couple signe la fin de soi (d'où angoisse de mort, ennui)

- c : le collectif l'emporte sur l'individu
- cf : l'individu l'emporte sur le collectif

La place de "c" et "cf" dans le couple: les rôles

- c : adulte gestionnaire ("pas assez fun")
- cf : "ado" dont le processus de maturité affective a été stoppé par une tierce personne, le plus souvent un des deux parents ou les deux
(besoin infantile de prise en charge. Voir plus bas sur les emboîtements de névroses)

- c : se sent responsable et souvent coupable des échecs de la vie à deux, de ses enfants
- cf : ne se sent jamais responsable ni coupable des événements qui arrivent

- c : n'hésite pas à se "sacrifier" pour faire "ce qu'il faut"
- cf: vit chaque concession comme un sacrifice pour un idéal qui n'est logiquement pas le sien (ben non...).
(voir principe de plaisir vs principe de réalité dans les adultèmes)

- c : a un comportement clair, se désigne comme étant "pris" (présence affective de "cf" dans la vie de "c")
- cf : ambigu avec le sexe opposé ("absence" de l'existence du partenaire dans "l'autre vie". Ce qui est rendu possible par une certaine forme de clivage interne).

- c : pense tout en termes de "construction" (à deux)
- cf : pense tout en terme d'expériences à vivre

- c : s'autorise le minimum pour lui-même
- cf : sort énormément, dispose de beaucoup de temps libre ou prend des décisions impliquant la famille mais se sent malgré tout "enfermé" dans sa vie

- c : s'efface derrière "cf" et souffre inconsciemment d'être effacé
- cf : prend de la place mais se plaint d'être effacé par "c"

- c : favorise les réussites de "cf"
- cf : se plaint des réussites de "c"

- c : s'oublie derrière les maux de "cf"
- cf : se plaint de ce que lui fait endurer "c"

- c : se plaint du manque d'investissement de "cf"
- cf : se plaint de sacrifier sa vie au couple (et donc à "c"), ce qui est logique, puisque "cf" n'a pas le même "rêve" que "c"...
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brassens
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Re: bienvenue

Message par brassens »

Celle-là aussi est très intéressante, j'ai écourté un peu, j'espère que tu ne m'en veux pas SP! :jap:


PULSION

Tu parles de "pulsion ". C'en est bien une. Ça peut être une pulsion de vie (Éros).Avoir de l'élan pour quelqu'un... C'est très beau. Le désir... Quel bonheur ! Sauf... Quand on est déjà "engagé". Là, clairement, on vise la fin de quelque chose. Ou on croit qu'on vit la fin de quelque chose. On cherche une espèce de "mort" en quelque sorte. Dans le plaisir immédiat (Thanatos). Pour certains spécialistes, "principe de plaisir" et "pulsion de mort" sont liés. Le principe de plaisir n'est pas le fait de se faire plaisir hein... Faut pas tout mélanger...
Pour moi, mais ce n'est que ma vision (c'est juste que pour le moment, j'ai pas encore trouvé de cocufieur susceptible de démentir ce que je pense et les témoignages s'amoncellent comme un tas de merde sur le terrain de l'amour "moderne" pas plus "merdique" qu'avant, mais beaucoup moins décomplexé), dans les "raisons" de tromper, il y a bien tout ce que tu écris (manque de sexe, vengeance, ennui...) MAIS toutes ces justifications ne sont que des prétextes à une envie déjà bien ancrée depuis plus longtemps. Une sorte de "penchant" naturel à conquérir des territoires corporels et/ou amoureux de manière compulsive (principe de plaisir again). Quand on a ce penchant, la "chance" de sa vie est de trouver quelqu'un "comme soi" pour partager ce désir d'ailleurs permanent.

http://forum.psychologies.com/psycholog ... _229_1.htm

C'est pourquoi j'exclus direct les couples libertins et autres polys, Eux, s'assument comme tels et ne font de mal à personne. Je les envie d'une certaine façon: ils partagent leurs psychoses. Et je dis ça non sans préciser que nous avons TOUS des psychoses et des névroses. Mais à des degrés divers et dans des domaines propres à chacun. J'aimerais davantage te parler de ceux qui se présentent comme des "monogames" amoureux "classiques" et qui finissent sous la couette à secouer le matelas avec un sandwich, non pour chasser la poussière, mais bien pousser la chatière avec une ou plusieurs autres "moitiés"...

LE COURAGE?

Dans les difficultés que l'on rencontre dans la vie, ce qui est "supportable" pour les uns, l'est moins pour d'autres. Question de valeurs personnelles, d'histoire familiale, amoureuse...En parcourant le forum, je me suis aperçu cependant que les "fidèles" ont "supporté", bizarrement, bien plus que la plupart des cocufieurs. Premier constat et personne ne pourra le nier : le cocu est, à l'origine, bien plus "structuré" dans son mental et pose la vie à deux comme un idéal de partage. Il est donc, non seulement "fidèle" à son/sa partenaire, mais aussi fidèle au contrat initial, fidèle à lui-même. Contrairement à une idée répandue, le cocu n'est PAS un archétype de la personne "faible" et malléable. Au contraire, il "attire" parce qu'il a en lui un élan vital, une force, qui fait "envie" à celui qui ne sait pas encore qu'il va trahir.

http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php? ... ien#p53080

http://www.la-psychologie.com/phobie%20engagement.htm

Souvent, le cocu représente le "principe de réalité " dans le couple. Celui qui sait où sont les dangers, qui anticipe, pense à l'avenir (des enfants en particulier). Pour preuve: "j'étais perdu " est bien une phrase que l'on retrouve dans la bouche des cocufieurs. Jamais un "fidèle" ne dira: "j'étais perdu dans ma fidélité."
J'ai beaucoup "écouté" les cocufieurs à travers leurs écrits. Pas le temps de compiler. Mais je compte bien laisser sur le forum une boîte à outils sur ce sujet.


LES COCUS

Les premières lignes sont souvent éloquentes.

Laila par exemple : http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php?t=309#p1933

J'ai pas la science infuse mais mon obsession à comprendre a fini par me donner des pistes de réflexion assez fouillées. Certains points sont contestables, très contestables, d'autres, sont vérifiables.

La parole des cocufieurs à mon avis est très importante. Des témoignages de "première main". Du brut. Sur les forums "je ne peux pas m'empêcher de tromper mon mari" (comme si une force "supérieure" les dirigeait...) et autres "j'ai besoin de savoir que je plais" (comme un désir de se situer), ou encore "je ne suis plus moi-même avec mon amant" (comme une recherche de soi qu'on ne connaît pas, des limites floues qui ne semblent pas avoir été posées avant) il y a des récurrences.
Par exemple, il se trouve qu'il existe chez les "voyageurs" sexuels (parce que le sandwich sans sexe, ça n'existe pas) une forme de vide qui ressemble fort à un tonneau des Danaïdes. Ils ont le mari ? La femme ? Heureux ou pas, leur faut encore autre chose.
Ce qui me fait dire que les cocufieurs sont des paniers percés de l'amour. Comme nous tous, mais dans une moyenne "supérieure" si on peut dire. Imaginez-vous être "Tout" pour quelqu'un... Et encore "Tout" pour quelqu'un d'autre... Jusqu'au prochain... Trop bon ! Me voilà à mesurer mon "importance" dans les yeux de quelques uns qui me désirent... Pense cocufieur.

Certains s'assument comme tels. D'autres ne se voient même pas. A l'instar de ma femme par exemple, qui joue les femmes "indépendantes" (comme sa mère) tout en ayant sacrifié toutes ses ambitions personnelles pour... des mecs. Problème : tout ce passif de frustration m'est un peu retombé dessus et la supposée durée de notre "amour" (que je croyais nourri de l'intérieur) n'a été en réalité qu'un enchaînement d'évènements plus ou moins heureux dont je n'étais moi-même pas au courant.

En tout état de cause, le niveau d'exigence des "frustrés" amoureux envers le partenaire, vous ne le savez pas, "eux" non plus, est donc extrêmement élevé. Remarque au passage : cette prétention s'annule si ces personnes tombent sur des "tonneaux" plus grands qu'elles, faut le savoir aussi.

http://www.elle.fr/Love-Sexe/C-est-mon- ... se-1342705

http://forum.aufeminin.com/forum/infide ... rompe.html

http://www.cocus.org/post/2015/04/28/Ad ... echangisme


LE VIDE A COMBLER

On ne s'étonnera pas alors de la loooongue liste de reproches que le cocufieur fait au cocu (pas assez présent, pas assez viril, pas assez senseu...). Non pas que les reproches ne sont pas justifiés, mais leur niveau de tolérance étant relativement bas, tout prend des proportions démesurées dans la tête du cocufieur, habitué à être materné en quelque sorte. Je rappelle pas l'hallucinant : "Tu te rappelles pas m'avoir laissée porter les courses toute seule il y a six ans quand t'étais en dépression" de la femme de Dom (ou quelque chose de ce genre).
Alors certes, elle est "parano", mais cette tare semble visiblement être partagée par la plupart des cocufieurs, même à des degrés non pathologiques.

Et chaque "événement" de la vie (absence, décès dans la famille, manque d'attention, échec professionnel... n'importe quoi) réactive ce manque, renvoie à ce "trou" originel (la nature, vous savez, a horreur du vide et je dis pas ça pour le jeu de mots... :lol: ) De fait, la vision que le cocufieur a de son partenaire se "reconfigure" à partir de cette idée simple : si je suis malheureux, c'est de ta faute parce que tu n'es pas assez comme si, si je m'ennuie, c'est de ta faute, parce que tu n'es pas assez comme ça, etc... (Pour le "pourquoi", voir Nabati. Une théorie comme une autre.
http://www.livredepoche.com/comme-un-vi ... 2253176824)

Autre remarque, le cocufieur envisage la relation à deux en mode "parasite". Plein de témoignages rendent compte du fait que le cocu, a toujours aidé le cocufieur pour des questions importantes. Tu nous disais avoir payé le permis de ta cocufieuse n'est-ce pas ? Je rappelle qu'Elphi entretenait son homme... Que Dom se tape tout à la maison pour que sa femme puisse s'épanouir...
Ah ouais, y a moi... Oui, j'ai laissé madame dans ses casseroles. Cependant, nous n'étions pas encore installés dans la routine que, déjà, elle avait décidé de goûter aux joies de l'adultère en pleine construction de notre future vie de famille. Si ça vous parle pas, moi oui. Parasitaire également, mais pas d'un point de vue matériel. Juste affectif.

IMMATURITE

Les justifications du type "nous sommes des animaux", "il faut vivre ses désirs", etc... Sont TOUS démontables un à un. Il y a dans cette démarche, une volonté sous jacente : celle d'obtenir le beurre ET l'argent du beurre (principe de plaisir). Tandis que le fidèle, aimant, se "contente" du beurre, avec ses imperfections, et travaille pour gagner de l'argent sans braquer la crémière. Parce que c'est ainsi (principe de réalité). On pourra "expliquer" tout ce qu'on veut avec les arguments qu'on veut, mais le résultat est invariablement le même : l'un s'envoie en l'air et l'autre se fout en l'air.

A l'image des petits enfants qui ont sans cesse besoin de quelqu'un pour leur tenir la main, les cocufieurs ne s'assument pas. L'immaturité est d'ailleurs souvent de la partie. Ils se perdent (tiens) dans leurs relations comme dans un magasin de jouets. Veulent tout et son contraire... Et puis finalement non. Ils sont " joueurs". L'infidélité, n'est-ce pas un jeu dangereux ?
Ca répond à ta question : s'ils n'aiment plus, pourquoi ils ne quittent pas ? Parce qu'ils ont BESOIN de tous pour leur dire combien ils sont importants. Je sais: jamais c'est formulé comme ça. Aucun cocufieur n'avouera. C'est pourtant bien ce qui arrive dans le réel: cocufieur a un légitime ET un second. En général, le légitime "reste" et se bat pour cocufieur. Cela lui montre combien il est "aimable" et important.

On distingue donc clairement une frange de population qui sait ligoter ses pulsions pour la "sauvegarde" de la famille, en accord avec la parole donnée, et ceux qui se font bouffer par leur pulsions pour la "sauvegarde"... de leur gueule. Je tiens à dire que les uns comme les autres sont égoïstes d'une certaine manière. Mais pas de la même manière, va sans dire...
Certains aiment, très fort, ont peur de la perte de l'être aimé, les autres, se sentent globalement "merdeux", en échec dans les difficultés de la vie, s'étouffent, meurent, mais redeviennent "invincibles" en se jetant corps et âme dans d'autres bras pour se sentir "vivants". Sans peur de tout foutre en l'air parce qu'ils ne construisent rien de stable dans le temps. Des pros de la vie en épisodes, en courtes nouvelles, alors que vous vous mettez en position d'écrire un roman. J'avais dit à ma femme : "Tu comptais faire quoi avec ce con ?" "Rien. On n'avait rien planifié." :kelkon:
Et je dis pas ça pour les poly et autres libertins : comprenons-nous bien. Deux libertins ensemble ne se trompent pas. Deux polys non plus.
Encore que...

http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php? ... eux#p53233


LA TRAHISON

C'est plutôt la trahison, le mensonge, les "écarts" par rapport à la parole donnée qui terrasse le cocu :

http://www.mec101.com/infidelite/adulte ... mmuns.html

Bref.
Les "trous noirs" affectifs réajustent leur vision qu'ils ont de leur partenaire en leur demandant, le plus souvent, l'impossible, notamment, la prise en charge de leurs propres défaillances. La fidélité, mais pas pour eux (sinon, on vire lib ensemble, normal quoi...) Et ils ont besoin d'un pilier solide pour satelliser autour. L'opération est très rentable : le sandwich n'a jamais les emmerdes. Il est DISPONIBLE (pendant que vous, vous vous embourbez dans votre merde à gérer le quotidien). Le "trou" se comble ainsi plus facilement.

http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php?p=1615#p1615

Les difficultés de la vie se traversent avec une force intérieure pour certains, leur permettant de "tenir le cap", d'autres ont tendance à "réajuster" en fonction des événements.
Le plus dégueulasse, je pense, c'est que, comme PERSONNE n'est parfait, nos conjoints AUSSI sont défaillants. Un partout. Mais nous, nous avons ce putain de sens de l'engagement. En d'autres termes, nous sommes TOUS défaillants d'une manière ou d'une autre mais certains font porter le chapeau de leurs tares sur les épaules du conjoint et vont voir ailleurs. Sans autre forme de procès.

Bon, je fais mon coming out : j'ai, suite à tous mes déboires, un putain de trou affectif qui s'est creusé (et ouais, fallait s'y attendre). L'ennui m'était étranger. Je le ressens maintenant de manière assez violente par moments. Il est gigantesque au point que je me barre à chaque fois qu'une femme m'approche, je me sens un peu plus "ouvert" que par le passé aux signes de drague, tellement j'ai besoin de tendresse, d'affection. D'amour tout simplement.
Ma femme fait ce qu'il faut. Si vous saviez comme elle a changé ! C'est un modèle de tendresse et de compréhension. La femme parfaite. Mais j'ai l'impression qu'elle ne me "suffit plus". :boire2: Preuve que ce putain de "trou" affectif est bien issu d'un trauma. J'accepte ce que je ressens. Mais que personne ne soit choqué : non, SP ne virera pas infidèle. Je suis déjà descendu très bas dans ma propre échelle de valeurs, c'est pas pour m'enfoncer davantage dans la merde.
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Sans Prétention
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Message par Sans Prétention »

a écrit : Bon, je fais mon coming out : j'ai, suite à tous mes déboires, un putain de trou affectif qui s'est creusé (et ouais, fallait s'y attendre). L'ennui m'était étranger. Je le ressens maintenant de manière assez violente par moments. Il est gigantesque au point que je me barre à chaque fois qu'une femme m'approche, je me sens un peu plus "ouvert" que par le passé aux signes de drague, tellement j'ai besoin de tendresse, d'affection. D'amour tout simplement.
Ma femme fait ce qu'il faut. Si vous saviez comme elle a changé ! C'est un modèle de tendresse et de compréhension. La femme parfaite. Mais j'ai l'impression qu'elle ne me "suffit plus". :boire2: Preuve que ce putain de "trou" affectif est bien issu d'un trauma. J'accepte ce que je ressens. Mais que personne ne soit choqué : non, SP ne virera pas infidèle. Je suis déjà descendu très bas dans ma propre échelle de valeurs, c'est pas pour m'enfoncer davantage dans la merde.
Ah ben si... J'ai glissé.
Et bien profond.

Je parle maintenant en connaissance de cause lorsqu'on aborde le sujet. Et de tous les côtés de la barrière...
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
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Ananké
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Re: bienvenue

Message par Ananké »

Moi je n'ai pas réussi à glisser.
Mais c'est tout aussi douloureux, la tendresse d'un autre, par les mots ou les actes, je ne l'ai pas eu. Et parfois elle me fait défaut.

J'ai essayé de m'aimer moi, surtout parce que j'étais persuadée que personne ne pourrait le faire. Mais c'est terriblement compliqué... et parfois on en a même plus la force.
Le plus difficile c'est de décider d'agir, le reste ne tient qu'à la persévérance.
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Message par brassens »

Sans Prétention a écrit : lun. 5 mars 2018 14:53Ah ben si... J'ai glissé.Et bien profond
Mais finalement est-ce que c'est évitable ?
Ananké a écrit : lun. 5 mars 2018 16:05Moi je n'ai pas réussi à glisser.Mais c'est tout aussi douloureux, la tendresse d'un autre, par les mots ou les actes, je ne l'ai pas eu. Et parfois elle me fait défaut.
Ben oui, mais à quel prix ?
Ananké, tu es finalement la plus courageuse... :jap: :ala: :ala:
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Sans Prétention
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Re: bienvenue

Message par Sans Prétention »

brassens a écrit : lun. 5 mars 2018 16:12
Sans Prétention a écrit : lun. 5 mars 2018 14:53Ah ben si... J'ai glissé.Et bien profond
Mais finalement est-ce que c'est évitable ?
Tout à fait.
Suffit de partir tant qu'il est temps.

Ou alors affronter une infidélité "compréhensible", du type de celle dans laquelle le trompeur demande pardon et met fin au problème du sandwich dans l'heure.

Le reste...
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Ananké
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Re: bienvenue

Message par Ananké »

brassens a écrit : lun. 5 mars 2018 16:12 Ben oui, mais à quel prix ?
Ananké, tu es finalement la plus courageuse... :jap: :ala: :ala:
Non du tout, si j'avais laissé mon histoire, tu aurais su que c'était une nécessité absolue...
Et du courage il en faut pour avancer, peu importe le côté qu'on choisit
Le plus difficile c'est de décider d'agir, le reste ne tient qu'à la persévérance.
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Message par brassens »

Sans Prétention a écrit : lun. 5 mars 2018 18:23Tout à fait. Suffit de partir tant qu'il est temps.
Cela faudrait dire que l'on sent la faute arrivée mais est-ce le cas ?
Quand sombre-t-on, se renie-t-on ? Dans un moment de doutes, de moins bien.....
Après rien n'empêche de quitter le cocufieur immédiatement après....

Dans les cas d'infidélité "incompréhensible", c'est plus compliqué....
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Sans Prétention
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Re: bienvenue

Message par Sans Prétention »

Partir tant qu'il est temps ne se mesure pas ici en jour, mois, années...

Cela se mesure en prise de conscience et hauteur de vue.
Les témoignages en rendent compte ici : partir avant de sombrer.
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brassens
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Re: bienvenue

Message par brassens »

Sans Prétention a écrit : mar. 6 mars 2018 02:52Les témoignages en rendent compte ici : partir avant de sombrer.
Ce que je voulais dire c'est que l'infidélité du cocufié dans certains cas est indispensable (ou facilite?) à la reconstruction...permet de mieux comprendre, de mieux se comprendre, de mieux comprendre l'autre (exemple d'Hugo).
C'est lorsque l'on dépasse sa limite "acceptable" que beaucoup de personnes partent (un mot, un geste, une pensée, un reniement de soi...)...
Un alcoolique m'avait dit qu'il avait décidé d'arrêter de boire le jour où il avait failli se noyer dans un filet d'eau d'un simple caniveau...le perte de la garde de sa fille, de son travail ne l'avaient pas fait réagir avant...il n'a pas retouché une goutte d'alcool depuis...
Une amie a quitté son mari juste après l'avoir trompé...le couple ne fonctionnait plus bien, son infidélité a été son signal....sa preuve.

Sombrer et se renier, on commence à le faire dès la seconde qui suis la découverte de l'infidélité.... par contre, il me semble nécessaire de partir avant de s'enliser au fond....pour son bien et le bien de tout le monde.

Donc, je ne pense pas que dans ton cas, SP, franchir la barrière était évitable.....mais ce n'est que mon avis :wink:
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