Billets d'humeur

La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

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Re: Billets d'humeur

Message par Sans Prétention »

Mettre en équation quelques données pour comprendre :

Pourquoi mentent-ils ainsi ?



Pourquoi récidivent-ils ?

Parce que certains "cf" sont des "Jack the rat"...



Pour le cas des cf structurels, cela implique des comportements de réponse qui doivent à l'opposé de nos "réflexes"...
Il ne s'agit plus, dans certaines situations, de "communiquer" ou de "faire entendre raison", faire appel aux "bons sentiments", de "savoir la vérité" (peine perdue) mais de faire éprouver un déplaisir plus fort que l'addiction au sandwich...
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Message par Sans Prétention »

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Au commencement de toute chose, le futur cocu est optimiste sur son avenir amoureux.
Son verre a déjà été, par le passé, à moitié rempli, mais il croit. Plus que de raison.
Aux sentiments qui mettent l'âme en émoi et transforment les vérités les plus viles en utopies renversantes.
Au métier d'amoureux qui ne rencontre pas les limites d'un CDD peu probable.

Le réalisme l'ennuie, il a mal d'essayer de ne pas être absolu.
Il a la foi.
Pense : "Je sais ce qu'est un coeur blessé, je sais quoi faire pour me faire aimer"...
De surréalistes montres molles arrêtent son temps intérieur. Il ne craint ni la mort ni la fin.
Le coeur ouvert, les blessures aussi, il trouvera sur sa route un contenant renversé.

Celui là est un verre à l'envers. Celui-là ne croit pas en l'amour.
Celui là passe à côté de sa vie, de manière maladive, enchaîne les fontaines, de façon compulsive, pour remplir son réceptacle troué.
Peste contre ces liquides trop abondants ou pas assez, qui ne satisfont jamais le calice perforé.
Crache sur les mystiques rencontres et se perd, depuis toujours, dans les mystifications qui trompent les sens.

De partenaires en partenaires, il vide son verre ("allant vers..."), sceptique, comme la fosse qui lui sert de coeur, prétendant, à chaque gorgée "ce n'est pas de l'eau". Et s'enivre de l'autre, de n'importe quel autre, qui, à un moment le saoule. Toujours.

Deux verres se rencontrent.
L'optimiste et l'autre.
Deux exacts opposés que rien ne semble opposer, prêts à vivre une relative utopie.

L'insatisfait, tonneau des Danaïdes qui s'ignore, ignore de plus en plus son alter ego... Ne désaltérant que le sien "propre".
Le physicien nihiliste joue avec sa fontaine, à moitié pleine, mais à moitié seulement... Et lui impose un pessimisme qui ne dit pas son nom.
Le "secret", le mensonge, retourne les verres dans tous les sens et l'amour à deux devient une alternance utopico-surréaliste.

Le cocu s'enfonce alors dans le principe de réalité sans perdre de vue son rêve.
Le cf retourne à son pessimisme en devenant nihiliste.
Le verre se brise : maintenant, on sait.

Le cf a toujours été vide parce que son verre est troué.
C a toujours été trop plein parce qu'il n'est pas, au final un verre, mais une fontaine qui s'ignorait...

Après l'éclat de verre, reste à recoller ses morceaux : retenir son eau, ses larmes, ou colmater la béance d'un verre à jamais fuyant.

Ou lâcher prise... Briser les morceaux restants, partir et retrouver son eau intérieure.
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Lautrec
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Message par Lautrec »

Excellente l'illustration ! :D
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Message par Sans Prétention »

Allégorie d'un parcours amoureux...

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Message par Sans Prétention »

Happy Easter Day !!!!

:fleur :fleur :biere: :boire2: :grin: :jump: :love: :jump2: :heart: :spin: :pom: :bb: :aime2: :fete2: :dance: :fete2: :pep
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Re: Billets d'humeur

Message par Sans Prétention »

Bonjour...

Aujourd'hui petite boîte à outils permettant l'analyse (humble, non exhaustive, carricaturale) de la tierce personne, entre autres, qui se glisse entre vous et votre moitié...
Très rapidement, trop rapidement, "l'entremettant" - celui qui s'entre-met, et qui sert d'entremet, ou, plus précisément, celui qui est entremis dans le couple par l'entremise de votre con joint(e) - devient un "salop", une "pétasse", un PN, une manipulatrice, et nos officiel(les) des manipulé(e)s, des manipulateurs (aussi)...

Remise en ordre sur nos étagères affectives où la main caresse les livres de nos vies, entre épopées glaçantes et récits comiques : ce tour d'horizon que je vous propose vous permet d'avoir une idée (imparfaite mais moins lapidaire que "c'est un PN, un salop") des profils sur lesquels vous êtes tombés, cf (votre âme soeur plus si sûre) et sandwich (la personne de trop dans un couple, mais pas bien à sa place dans une triangulation qui étrangle le duo).

Les combinaisons sont possibles... On peut être Don Juan sur certains points et simplement immature affectif sur d'autres...

Festival des personnages à éviter quand on est une âme romantique au masculin comme au féminin...



Le Casanova :

Présentation :
Contrairement à Don Juan, Casanova est un personnage historique.
Il semble savoir où il va, ce qu'il veut, et le déclare : jouir de la vie, jouissez avec lui...
Pas de clivage de la personnalité; il n'a pas vraiment deux visages.
Homme, il peut être macho, phallocrate (et cela peut, un temps, être apprécié par ces dames). En version féminine, c'est une "croqueuse d'hommes", une femme fatale. Enchaînant les relations courtes, il ne s'encombre pas de questionnements existentiels sur la notion de couple.
Il/elle recherche le plaisir des sens et n'attend rien de l'amour auquel il/elle ne croit pas vraiment.
A définitivement fait une croix sur le lien entre sexe et amour : on "baise" par plaisir, l'amour, c'est autre chose... Une chose si lointaine qu'on ne l'atteint par ailleurs jamais.
Passif :
Parents trompés / trompeurs, libertin; milieu qui "normalise" les rapports polygames.
Ce qu'il aime :
Conclure sexuellement.
Ce qu'il n'aime pas :
Qu'on lui résiste.
Ses qualités :
C'est un libertin, il n'avance pas "masqué", il se dit ouvertement "conquérant".
Le personnage historique était ancré dans le réel. Se souciant du sort de ses conquêtes, il prenait même soin de les "recaser" après être entré par la grande porte. Il ne cherche donc pas à nuire, mais à se faire plaisir.
Les échecs ne le touchent pas, il passe à autre chose si les possibles sont épuisés.
Ce n'est pas un "lourdeau". Il est plutôt cultivé, et peut être d'agréable compagnie.
Ses défauts :
Jouisseur invétéré, peut ne pas être sélectif : hommes, femmes, petites, (trop) jeunes, "laides", ce qui compte c'est la jouissance.
Ses victimes :
N'importe qui, n'importe quand, mais une référence marquée pour des proies de "choix".
Famille :
Phobique de l'engagement, narcissique.
"Perversion" plutôt sexuelle mais pas morale.
En couple :
Quel couple ?
Ou peut-être un couple libertin...







Le Don Juan :

Présentation :
Contrairement à Casanova, Don Juan est un personnage de fiction.
Il vit dans une chimère, ne connait pas vraiment le sens de sa quête, si ce n'est un amour fantasmatique.
C'est un éternel adolescent (entré en rébellion contre le modèle familial) qui déclare vouloir marcher hors des sentiers battus, mais ne réalise ses prétentions que dans la sphère de la conquête affective. Comme pour le personnage fictif, le père est "faible" (c'est-à-dire que Don Juan n'a pas de limite). En amitié, Don Juan s'entoure pourtant de personnes plutôt "morales" (tel Sganarelle dans la pièce de Molière, qui est son confident et son juge). De fait, le Don Juan semble attendre une "punition" divine qui, souvent, ne vient pas...
Son amour est immature et ne peut dépasser le stade de la passion.
Personnalité qui se clive si elle est "enfermée" dans une relation longue : il peut enchaîner les conquêtes pour garder un certain niveau de "nouveauté" dans sa vie qu'il voudrait trépidante. Son rapport au réel est biaisé : il vit à travers des successions d'histoires sans lien apparent.
Tente de concilier sexe et amour, sans y parvenir.
En version masculine, il peut passer pour un bourreau des coeurs sensible. Sexisme oblige, en version féminine, peut être cataloguée comme une "femme facile".
Ce sont souvent des ex "bolos" qui prennent leur revanche sur le sexe opposé.
Passif :
Parents "étouffants" (qui ont laissé peu de place à l'épanouissement de la personnalité du Don Juan), milieu qui ne normalise pas nécessairement les rapports polygames mais qui le "glorifie" (en général, sa mère l'adule).
Le "surmoi" (la loi, le père) est ligoté au profit du "ça" (le système pulsionnel ne connaît pas de limite).
OU
Parents "absents", ne manifestant aucun amour : le surmoi est également, dans ce cas, ligoté.
Ce qu'il aime :
Plaire.
Etre aimé.
Cela peut s'arrêter à un amour platonique. Le sexe est second, bien que recherché de façon pathologique lorsqu'il y a une hystérie sourde à soigner.
Ce qu'il n'aime pas :
Ne pas être aimé (failles narcissiques)
Ses qualités :
Personnalité enthousiaste, enjouée, légère.
Ses défauts :
Insatisfait chronique
Impossible à combler
Amoureux de l'amour, ne distingue pas les situations "glauques" des situations réellement "romantiques", emporté par le tourbillon des sens.
Ne se soucie guère des autres
Refuse l'"affrontement" avec d'autres séducteurs ou refuse de se mettre en couple avec plus séducteur que lui/elle
Peut être amené à mentir pour préserver ses intérêts
Ses victimes :
L'ami(e) proche
La personne désespérée
La personne qui le flatte le mieux
Famille :
Phobique de l'engagement, narcissique.
Immature affectif
"Perversion" plutôt morale, pas nécessairement sexuelle.
En couple :
Insatisfait et le fait sentir
Ne sécurise pas son con joint
Violence verbale possible
Visage double à cause du langage double









L'"hystérique" :

Présentation :
Personnalité perturbée, instable
C'est le genre de personne qui vous invite à coucher pour vous remercier d'un bon repas au restaurant... ( :bonk: )
Ses attaches avec le réel sont altérées
Peut présenter des signes de nymphomanie
Le terme n'est plus réellement reconnu au niveau psychanalytique car les descriptions de l'hystérie sont soumises à caution. Il n'en demeure pas moins qu'elle recouvre, dans le langage courant, toutes sortes de manifestations "anormales" (maladives et addictives) dans le comportement de la personne concernée.
Le terme relaie aujourd'hui une description pathologique fourre-tout tombée dans le "domaine public" et s'applique plutôt aux femmes qu'aux hommes. Mais on oublie souvent que pour "jouer", il faut être deux et les "partenaires conscients" de ces "hystériques" sont des miroirs lorsqu'ils connaissent la personne...
Passif :
Parents "absents", ne manifestant aucun amour : le surmoi est ligoté.
Ce qu'il aime :
Plaire
La relation sexuelle est signe d'amour
Libido sans limite
Ce qu'il n'aime pas :
Ne pas être aimé (failles narcissiques)
Ses qualités :
Personnalité enthousiaste, enjouée, légère alternant avec des phases de repli ou de violence.
Ses défauts :
Personnalité instable
L'amour est une notion abstraite
Les autres sont ses ennemis
Menteur pathologique
Ses victimes :
Tout le monde et n'importe qui
Famille :
Phobique de l'engagement, narcissique.
Immature affectif
"Perversion" morale et sexuelle pathologique.
En couple :
Insatisfait et le fait sentir
Ne sécurise pas son con joint
Violence verbale, violence physique possible
Visage double mais "connu" : cyclotymie




Ici, l'"hystérie masculine" (Vincent Lindon) en miroir :




L'immature affectif :

Présentation :
Enfant coincé dans un corps d'adulte
N'a pas fini sa croissance affective
Est donc incapable de construire une relation longue
I n'y a pas de place pour un homme dans sa vie à part maman (au masculin comme au féminin)
Passif :
Parents "étouffants" (sur amour), milieu qui ne normalise pas nécessairement les rapports polygames mais qui "glorifie" l'immature : tout ce qu'il fait est merveilleux. C'est pourquoi lorsque le quotidien le rattrape, il cherche maladivement à se rendre merveilleux dans les yeux d'un/d'une autre.
Le "surmoi" (la loi, le père) est ligoté au profit du "ça" (le système pulsionnel ne connaît pas de limite).
OU
Parents "absents", ne manifestant aucun amour : le surmoi est également, dans ce cas, ligoté.
(Comme le Don Juan)
Ce qu'il aime :
Plaire
Conclure sexuellement
Tout et son contraire
Ce qu'il n'aime pas :
Etre contrarié
Les responsabilités
Se sentir "normal" car il se rêve en personne admirable
Ses qualités :
Personnalité enthousiaste, enjouée, légère
Sait être drôle
Ses défauts :
Capricieux
Ne se soucie guère des autres (il peut faire du mal, mais ce n'est pas son objectif)
Ne semble pas comprendre ce qu'est l'amour
Menteur pathologique
Jaloux
Ses victimes :
Toutes les personnes qui céderont à ses caprices
Famille :
Phobique de l'engagement, narcissique.
Immature affectif
"Perversion" morale et sexuelle, en toute inconscience
En couple :
Insatisfaction chronique
Fuite
Violence verbale involontaire






Le trou noir affectif :

Présentation :
Se rêve Casanova avec qui il partage un certain pessimisme sur l'amour et la nature humaine
Passif :
Chaos affectif, jeunesse perturbée
Parents "absents", ne manifestant aucun amour : le surmoi est ligoté.
Ce qu'il aime :
Plaire
Conclure sexuellement
C'est ainsi qu'il se rassure
Ce qu'il n'aime pas :
Etre contrarié
Les responsabilités
Passer "après" les enfants, le travail...
Ses qualités :
Belle allure
Beau parleur
Peut être brillant
OU
Présenter les caractéristiques du "beau ténébreux" à qui l'on rêve de faire découvrir l'amour.
Ses défauts :
Sombre
Ne se soucie guère des autres (il peut faire du mal, en toute conscience mais ce n'est pas son objectif)
Discours négatif sur l'amour
Menteur pathologique
Jaloux
Misanthrope
Ses victimes :
N'importe qui, n'importe quand
Famille :
Phobique de l'engagement, narcissique
Immature affectif
"Perversion" morale et sexuelle, en toute conscience
En couple :
Apathique
Négatif
Violence verbale possible






L'adulte roi :

Présentation :
Paraît "normal" de prime abord...
Passif :
Parents "étouffants" (sur amour), milieu qui ne normalise pas nécessairement les rapports polygames mais qui "glorifie" l'adulte-roi.
Le "surmoi" (la loi, le père) est ligoté au profit du "ça" (le système pulsionnel ne connaît pas de limite).
Plus rarement : Parents "absents", ne manifestant aucun amour : le surmoi est également, dans ce cas, ligoté.
C'est un immature affectif, mais qui étend son immaturité à d'autres domaines de la vie : au travail, dans la famille, etc...
Ce qu'il aime :
Plaire
Enchaîner les conquêtes sans forcément conclure
Ce qu'il n'aime pas :
Etre contrarié
Passer "après", ne pas être au centre de tout
Ses qualités :
Pas d'éclat particulier
Ses défauts :
Instable
C'est comme l'appelle Freud, un pervers polymorphe qui n'a pas été éduqué.
Ses victimes :
N'importe qui, n'importe quand
Famille :
Phobique de l'engagement, narcissique.
Immature affectif
"Perversion" morale et sexuelle, en toute inconscience
En couple :
Exigeant
Alterne les périodes de "lune de miel" avec les périodes de destruction massive
Paroles dures
Insécurisant






Le PN :

Présentation :
Cumule toutes les failles psychologiques des phobiques de l'engagement et reste un immature affectif sans qu'aucune remise en question ne soit possible
Passif :
Chaos affectif, jeunesse perturbée
Parents "absents", ne manifestant aucun amour : le surmoi (la loi) est ligoté.
Ce qu'il aime :
Plaire
Conclure sexuellement
Enchaîner les conquêtes
Ce qu'il n'aime pas :
Etre contrarié
Passer "après", ne pas être au centre de tout
Ses qualités :
Belle allure
Beau parleur
Peut être brillant
Mais tout est basé sur ses discours sans qu'aucune preuve ne puisse être apportée
Ses défauts :
Sombre, lugubre
Discours ambigu sur l'amour
Menteur pathologique
Jaloux
Misanthrope
Narcissique
Son objectif est de détruire son / sa partenaire en lui prouvant qu'il / elle ne vaut rien comparé à lui
Exige une dévotion totale
Ses victimes :
Des personnes "lumineuses", appréciées, pleines de vie qu'il va vider de leur énergie positive avec le temps
Elles ne sont ni belles, ni laides, mais portent des valeurs, et ont un psychisme complexe
Famille :
Phobique de l'engagement, narcissique
Immature affectif
"Perversion" morale et sexuelle, en pleine "conscience"
En couple :
Ambigu
Alterne les périodes de "lune de miel" avec les périodes de destruction massive
Paroles dures, violence physique possible







Le présent tableau connaîtra des améliorations progressives.
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sophit444
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Message par sophit444 »

Mon mari est un mix de don Juan et adulte roi...
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Message par Sans Prétention »

sophit444 a écrit : lun. 14 août 2017 15:59 Mon mari est un mix de don Juan et adulte roi...
Ouh... Pas cool :kelkon:
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Re: Billets d'humeur

Message par Sans Prétention »

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Couples d'opposés

Message par Sans Prétention »

J'ai souvent du mal, sur le site, à expliquer ce qu'est un couple d'opposés...

Souvent le "cocu" se persuade, en effet, que l'autre est son miroir, son âme soeur...
Pas toujours.

Plutôt que de longs discours, trois petites vidéos qui vous aideront à vous situer...
OUI il/elle aime la glace au chocolat comme vous,
OUI, le bleu lui va bien, comme à vous (super hein !)
OUI, il a un discours sur la famille, la vie, les enfants (persque) comme le vôtre (heu... Vous êtes sûrs ?)
mais
NON, vous n'êtes pas structurés de la même manière...

Introduction (vous pouvez "zapper" jusqu'à Aladdin lol) :


Pour aller plus loin :


Synthèse :
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moimeme
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Re: Billets d'humeur

Message par moimeme »

Le mien est entre l adulte roi et le PN. Plus PN quand même. Désolant :pleure: !!
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Re: Billets d'humeur

Message par Sans Prétention »

Si ce court reportage vous évoque une sensation de "connu",
il est plus que temps de prendre le taureau "par les cornes"...

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Du principe de plaisir, de la loyauté et de l'engagement

Message par Sans Prétention »

Quand un collègue me parlait de la "double peine" qu'il venait de subir : victime d'un vol d'une "personne de confiance" et trahie par un autre proche, à qui il avait apporté toutes les preuves du forfait, qui n'hésitait pas à manger à la table du délinquant... Je parlais du manque de "loyauté". On me rétorquait "envie de savoir" pour ne pas dire "empathie" envers le coupable, au risque d'oublier celui qui avait souffert de son passage à l'acte.
J'évoquais l'absence de loyauté qui était, selon moi, une des vertus essentielles de l'être humain. La vertu est bien souvent la traduction de l'humanisme vrai, "l'autre" compte. Parmi les vertus essentiellement humaines, je défendrai toujours la politesse, la justice, la compassion, la tolérance, la bonne foi et, bien sûr la loyauté...

(...)

La "common decency" d'Orwell (cette façon de vivre décemment avec l'autre) cette civilité que cite si souvent Jean-Claude Michéa n'est plus de mise aujourd'hui. Les "Moi, Moi, Moi," ont pris le pouvoir.

(...)

Après la banalisation d'un engagement non tenu, l'accusation tombe : c'est moi qui exige trop et qui "culpabilise" l'autre, la preuve devient vite une "mauvaise foi" déconcertante... "Tu es sûr qu'on avait vraiment convenu cela ?"

(...)

"Tu nous demandes toujours de nous justifier !" Se justifier ? Pour moi je m'en tenais à la définition du dictionnaire : "expliquer sa conduite". Et bien non, ce n'est pas aussi simple, se justifier devient alors "répondre à un interrogatoire fasciste". Mais revenons au sens premier, et si "se justifier" était simplement la politesse d'expliquer ce qui s'est passé à celui qui subit votre dysfonctionnement ?
C'est en connaissant ce qui a empêché tel ou tel engagement que l'on peut soi-même "relativiser" et comprendre l'autre, une autre forme de "compassion" en quelque sorte.

(...)

Je passe des heures à tenter de briser certaines colères irrationnelles de mes patients. Ces personnes "colériques" qui n'ont de cesse de trouver "insupportables" les attitudes, les comportements, de ceux qui ne vivent pas comme eux...

"C'est insupportable les gens peu affirmés", me dit un entrepreneur. Il a horreur "des mous, des lents, des soumis, des petits joueurs". Certes il est difficile de travailler avec eux, mais peut-on rejeter tous ceux qui ne sont pas extravertis, réactifs, affirmés, optimistes ?
En gros la moitié de la population ne répond pas à ces critères de fonctionnement mais pour le "Moi, Moi, Moi, Moi", la réalité doit être comme il la conçoit !
Et cette réalité est le plus souvent frustrante, ce qui est bien sûr intolérable pour quelqu'un qui ne vit que pour répondre à son principe de plaisir.
De là à nier ou annuler cette différence qui le frustre : les tempéraments, les idées, la façon d'être et pourquoi pas, un jour, la religion, l'appartenance socioculturelle, politique, la couleur de peau...

(...)

Je ne reçois pratiquement plus aucun patient pour des problèmes de culpabilité.

(...)

Je ne le conteste pas, l'humain est bel et bien "programmé" pour le principe de plaisir.

(...)

Quand le principe de réalité devient trop "castrateur", nous savons que les hommes peuvent névrotiser leurs vies et souffrir d'un mal être qui n'a plus rien à voir avec la vie.

(...)

Si le plaisir nous guide la plupart du temps, je souhaitais que chaque homme puisse reprendre pour lui la merveilleuse formule de Camus : "un homme ça s'empêche". Pas question de nier s'inhiber, de s'annuler, mais plutôt de cultiver une volonté d'être soi tout en régulant le fameux priincipe de plaisir qui peut nous jouer des tours et qui tend, le plus souvent à nier la réalité et surtout celle des autres.

(...)

Ne vivre que pour soi c'est d'abord "chosifier" autrui et considérer l'autre comme un objet.

Didier Pleux : Les adultes Tyrans
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