par Eugene » mar. 5 janv. 2016 10:13
Au vu des diverses statistiques effectuées ces dernières années, en moyenne, la probabilité qu’une personne soit infidèle au moins une fois, tout en étant en couple, varie de 40 à 75 %, selon les circonstances (âge, lieu, moment, occasion, etc.) L’une des dernières études sur le sujet est réalisée par le Contexte de la sexualité en France (CSF) et concerne donc directement les Français. Effectuée en 2006 et publiée en 2008, elle révèle que 2,7% des hommes et 0,8% des femmes ont déclaré avoir eu au moins deux partenaires dans l’année ; serait-ce une année frileuse pour les aventures adultérines ? Quoi qu’il en soit, l’infidélité reste un phénomène de société qui perdure…
Les lieux du "crime"
Les liaisons adultères se font traditionnellement sur le lieu de travail. Endroit, par excellence, inaccessible à notre légitime, d’autant plus que nous y passons pratiquement les deux tiers de notre temps actif. Et quoi de plus excitant que de flirter avec une personne avec laquelle vous travaillez tout les jours. Des clins d’oeil pendant la réunion, un frôlement d’épaule à la cantine… braver l’interdit est ce qui rend l’adultère au bureau si excitant.
Internet favorise t-il l’infidélité ?
Ces dernières années, Internet favorise l’infidélité et renforce le comportement adultère par la facilité de contacts « séduction express » qu’offre la majorité des sites de rencontre. Par ailleurs, on voit apparaître maintenant des sites affichant sans ambiguïté leur positionnement sur les rencontres adultérines et permettant facilement à leurs clients de contracter des relations extraconjugales. Ainsi, ces rencontres adultères sont d’abord virtuelles avant de basculer dans la réalité concrète. Dans la même lignée, certains sites proposent de fournir des alibis pour que le « coupable » puisse autant que possible s’en tirer à bon compte.
A ce rythme, celui-ci est-il ou se sent-il d’ailleurs encore coupable ? En effet, dans une société qui se veut moderne, poussant les limites de ses libertés le plus loin possible, la notion de couple, de noyau amoureux, est en train, sinon de se perdre, du moins de changer d’orientation : bien que le contrat de couple depuis quelques générations se veut un contrat entier où l’on n’aime qu’une personne, l’infidélité perdure et est encore une facilité. Ce paradoxe entre un certain idéal et la réalité amène dès lors à la conclusion que ce que l’on demande au couple d’aujourd’hui relève sans doute de l’impossible pour beaucoup d’entre nous.
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Au vu des diverses statistiques effectuées ces dernières années, en moyenne, la probabilité qu’une personne soit infidèle au moins une fois, tout en étant en couple, varie de 40 à 75 %, selon les circonstances (âge, lieu, moment, occasion, etc.) L’une des dernières études sur le sujet est réalisée par le Contexte de la sexualité en France (CSF) et concerne donc directement les Français. Effectuée en 2006 et publiée en 2008, elle révèle que 2,7% des hommes et 0,8% des femmes ont déclaré avoir eu au moins deux partenaires dans l’année ; serait-ce une année frileuse pour les aventures adultérines ? Quoi qu’il en soit, l’infidélité reste un phénomène de société qui perdure…
[b]Les lieux du "crime"[/b]
Les liaisons adultères se font traditionnellement sur le lieu de travail. Endroit, par excellence, inaccessible à notre légitime, d’autant plus que nous y passons pratiquement les deux tiers de notre temps actif. Et quoi de plus excitant que de flirter avec une personne avec laquelle vous travaillez tout les jours. Des clins d’oeil pendant la réunion, un frôlement d’épaule à la cantine… braver l’interdit est ce qui rend l’adultère au bureau si excitant.
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Internet favorise t-il l’infidélité ?[/b]
Ces dernières années, Internet favorise l’infidélité et renforce le comportement adultère par la facilité de contacts « séduction express » qu’offre la majorité des sites de rencontre. Par ailleurs, on voit apparaître maintenant des sites affichant sans ambiguïté leur positionnement sur les rencontres adultérines et permettant facilement à leurs clients de contracter des relations extraconjugales. Ainsi, ces rencontres adultères sont d’abord virtuelles avant de basculer dans la réalité concrète. Dans la même lignée, certains sites proposent de fournir des alibis pour que le « coupable » puisse autant que possible s’en tirer à bon compte.
A ce rythme, celui-ci est-il ou se sent-il d’ailleurs encore coupable ? En effet, dans une société qui se veut moderne, poussant les limites de ses libertés le plus loin possible, la notion de couple, de noyau amoureux, est en train, sinon de se perdre, du moins de changer d’orientation : bien que le contrat de couple depuis quelques générations se veut un contrat entier où l’on n’aime qu’une personne, l’infidélité perdure et est encore une facilité. Ce paradoxe entre un certain idéal et la réalité amène dès lors à la conclusion que ce que l’on demande au couple d’aujourd’hui relève sans doute de l’impossible pour beaucoup d’entre nous.
[url=http://www.love-intelligence.fr/L-infidelite-une-solution-ou-une-impasse-pour-les-couples-en-difficulte?var_ajax_redir=1]Source[/url]