État de Stress Post-infidélité
Posté : jeu. 31 août 2023 18:58
Le psychologue Dennis Ortman (2011) est à l’origine du rapprochement entre le PTSD et le trauma causé par infidélité, il en donnera l’acronyme PISD (Post infidelite Stress Disorder).
D’après Ortman (2011) si de nombreuses études relatent des chiffres tels que « 40 % des femmes et 44 % des hommes des divorcés » (Ortman, 2011, p. 6) ont déclaré avoir eu une relation sexuelle extra-maritale, il précise que ces chiffres ne sont pas de simples statistiques. Ils représentent avant tout des personnes dont les vies ont été bouleversées. Il soutient un argumentaire qui se penche sur les émotions, les sentiments éprouvés par ces personnes. Selon lui, le sentiment d'abandon qui en résulte est écrasant et indescriptible, de même que la douleur et l’indignation peuvent être intenses et indicibles.
Dans le PISD les personnes « trompées » se sentent envahies par leurs émotions, elles sont très en colère contre le partenaire « infidèle », parfois la colère est autodirigée ou projetée sur le reste du monde relationnel. Il semble également que ces personnes ne parviennent plus à faire face à la vie. Elles sont préoccupées par l’infidélité, en font des cauchemars, ont des flashbacks. Occasionnellement, elles peuvent se sentir émotionnellement indifférentes ou a contrario être émotionnellement submergées. Ces réactions interfèrent avec leur capacité à profiter de la vie et à faire confiance aux autres.
Parallèlement, Ortman (2011) fait une comparaison entre le vécu d’infidélité et le deuil.
"The stages of recovery through forgiveness are similar to the stages of grief described by Dr. Elizabeth Kübler-Ross in her classic work, On Death and Dying. (Kübler-Ross, E.(1973)"
Elle a observé différents stades du deuil chez ses patients en fin de vie. « (1) denial, (2) anger, (3) bargaining, (4) depression, and (5) acceptance. »* (Kübler-Ross, 1973, citée par Ortman, 2011, p. 6)
Ortman (2011) soutient l’idée que dans le cas d’infidélité, ces stades sont semblables. Pour l’auteur, le premier stade par lequel passe la personne « trompée » sera de également un processus de deuil : « (1) Denial : shutting down, not wanting to believe the affair occurred. (2) Anger : closing off behind a wall of rage. (3) Bargaining : hanging on to old behaviors without acknowledging the need to change. (4) Depression: pulling back from life. (5) Acceptance: letting go of anger and opening up to a new life ».
*(1) déni, (2) colère, (3) négociation, (4) dépression et (5) acceptation
**(1) Déni : fermeture, ne pas vouloir croire que l'affaire a eu lieu. (2) Colère : s'enfermer dans une prison de colère. (3) Négociation : s'accrocher à au passé sans reconnaître la nécessité de changer. (4) Dépression : se retirer de la vie. (5) Acceptation : abandonner la colère et s'ouvrir à une nouvelle vie
Source
D’après Ortman (2011) si de nombreuses études relatent des chiffres tels que « 40 % des femmes et 44 % des hommes des divorcés » (Ortman, 2011, p. 6) ont déclaré avoir eu une relation sexuelle extra-maritale, il précise que ces chiffres ne sont pas de simples statistiques. Ils représentent avant tout des personnes dont les vies ont été bouleversées. Il soutient un argumentaire qui se penche sur les émotions, les sentiments éprouvés par ces personnes. Selon lui, le sentiment d'abandon qui en résulte est écrasant et indescriptible, de même que la douleur et l’indignation peuvent être intenses et indicibles.
Dans le PISD les personnes « trompées » se sentent envahies par leurs émotions, elles sont très en colère contre le partenaire « infidèle », parfois la colère est autodirigée ou projetée sur le reste du monde relationnel. Il semble également que ces personnes ne parviennent plus à faire face à la vie. Elles sont préoccupées par l’infidélité, en font des cauchemars, ont des flashbacks. Occasionnellement, elles peuvent se sentir émotionnellement indifférentes ou a contrario être émotionnellement submergées. Ces réactions interfèrent avec leur capacité à profiter de la vie et à faire confiance aux autres.
Parallèlement, Ortman (2011) fait une comparaison entre le vécu d’infidélité et le deuil.
"The stages of recovery through forgiveness are similar to the stages of grief described by Dr. Elizabeth Kübler-Ross in her classic work, On Death and Dying. (Kübler-Ross, E.(1973)"
Elle a observé différents stades du deuil chez ses patients en fin de vie. « (1) denial, (2) anger, (3) bargaining, (4) depression, and (5) acceptance. »* (Kübler-Ross, 1973, citée par Ortman, 2011, p. 6)
Ortman (2011) soutient l’idée que dans le cas d’infidélité, ces stades sont semblables. Pour l’auteur, le premier stade par lequel passe la personne « trompée » sera de également un processus de deuil : « (1) Denial : shutting down, not wanting to believe the affair occurred. (2) Anger : closing off behind a wall of rage. (3) Bargaining : hanging on to old behaviors without acknowledging the need to change. (4) Depression: pulling back from life. (5) Acceptance: letting go of anger and opening up to a new life ».
*(1) déni, (2) colère, (3) négociation, (4) dépression et (5) acceptation
**(1) Déni : fermeture, ne pas vouloir croire que l'affaire a eu lieu. (2) Colère : s'enfermer dans une prison de colère. (3) Négociation : s'accrocher à au passé sans reconnaître la nécessité de changer. (4) Dépression : se retirer de la vie. (5) Acceptation : abandonner la colère et s'ouvrir à une nouvelle vie
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