L'amour n'est pas plus fort que tout...
Posté : lun. 29 août 2011 16:32
Bonjour...
Je ne sais pas comment commencer... peut-être par le début, ça serait plus simple...
Je m'appelle S. et j'ai rencontré N. le 21 novembre 2010... Je n'irais pas jusqu'à parler de coup de foudre mais je crois que N. a été un énorme coup de coeur... et vice versa. Tout est allé très vite et nous avons commencé à faire des projets "à deux" très vite... trop vite peut-être... car N. a commencé à avoir des peurs et des doutes (il manque cruellement de confiance en lui... et en l'autre... et ses expériences amoureuses ne l'ont pas aidé). C'est à ce moment là qu'il a été "réceptif" à une autre femme. Il ne s'est rien passé mais pour moi il y avait trahison affective. J'ai tout appris par le biais d'un "ami", qui me connaissait moi et connaissait aussi cette autre femme. N. s'est donc retrouvé au pied du mur entre une femme qu'il avait eu peur de quitter (moi) pour ne pas lui faire trop de mal, et une femme qu'il souhaitait découvrir plus. Il nous avait menti à toutes les deux... Finalement N. s'est rendu compte de son "erreur" et après des jours et des jours de discussion j'ai fini par comprendre et accepter ses mensonges... Mais à partir de là je vivais dans la peur qu'il parte, qu'il ne m'aime pas assez... et de son côté il s'est mis à douter de ses sentiments (à cause de sa réceptivité envers cette autre femme) puis il a eu peur de faire des choix si notre histoire continuait (400 km nous séparent, j'ai des enfants, pas lui)... Résultat : rupture et réconciliation de manière très fréquente entre lui et moi. J'ai tenu, toujours dans la compréhension et dans le dialogue... Il était au moins honnête avec moi... Mais il est arrivé un moment où toute cette histoire m'avait juste rendue plus fragile. Je l'aimais tellement et lui ? Je le sentais parfois amoureux, d'autres fois indifférent. Je jonglais entre l'amour, la colère, la tristesse, la joie... bref j'ai commencé à perdre pied et N. ne voyait rien ou faisait semblant de ne rien voir.
C'est là qu'entre en scène le fameux "ami" qui m'avait déballé toute l'histoire entre N. et cette femme... Cet "ami" faisait des pieds et des mains pour me voir depuis des mois. J'avais toujours refusé... aussi bien avant de connaitre N. qu'après. Mais cette fois là je me sentais si mal que j'ai accepté un rdv. Je venais de rompre avec N. n'en pouvant plus de toutes ses hésitations. Ce soir là il ne s'est rien passé avec cet "ami". Il a essayé et j'ai fini en larmes... Suite à ce premier rdv N. et moi nous nous sommes à nouveau réconcilés. Je me suis retrouvée dans une situation délicate car N. n'aurait jamais compris ce rdv avec cet "ami" qu'il haissait. J'ai donc fait le choix de ne rien lui dire, me disant que ça n'était pas important et que de toute façon nous n'étions plus ensemble à ce moment là. Choix facile et lâche... mais sur le moment j'avais juste peur de perdre N. définitivement. Notre histoire était si compliquée que nous ajouter un conflit supplémentaire ne me semblait pas judicieux.
J'aurais pu m'arrêter là... mais non... N. avait toujours ses doutes (et même de nouveaux car il se doutait de quelque chose) et il continuait à rompre, à revenir... De mon côté j'ai continué à voir cet "ami"... et ma plus grosse faute est arrivée... j'ai couché avec lui lors d'une soirée très alcoolisée. Je me suis écoeurée... oui... mais ça m'avait aussi fait du bien... J'avais l'impression de me "venger" sans le vouloir des incertitudes de N. Je ne savais même pas s'il tenait vraiment à moi et je me détruisais pour lui... alors oui malgré mes regrets je n'avais pas eu l'impression de tromper N. C'était arrivé lors d'une rupture... Mais N. et moi ça semblait s'arranger par la suite... alors je n'ai rien dit à nouveau... toujours peur de le perdre en sachant que mentir et le trahir était pire que tout. Tout ce "petit" manège a duré plusieurs semaines, plus de trois mois... A chaque fois que je voyais cet "ami" nous nous disions qu'il fallait cesser nos conneries... et on buvait, on sortait... et parfois nous finissions au lit... d'autres fois non... A côté de cela N. et moi avons cessé de nous voir pendant plus d'un mois... tout en continuant à nous appeler, à passer du temps ensemble. Jusqu'au jour où j'ai commencé à comprendre que N. m'aimait peut-être un peu... Malgré tous ses doutes il était toujours là... les mois avaient passés et N. n'était pas parti.
Notre relation devenait plus apaisée... et je me suis retrouvée face à un choix... construire notre histoire sur du malsain... ou... tout lui avouer, prendre le risque qu'il parte mais peut-être avoir la chance qu'il me pardonne, qu'il comprenne et qu'on démarre une histoire saine...
Tout lui dire a été terrible... mais j'ai fini par tout lui raconter il y a deux mois... N. a d'abord été très en colère, pendant plusieurs jours il m'a harcellée de questions, il voulait chaque date, chaque détail... tout analyser... J'ai tenu le coup, c'était moi la fautive, c'était à moi de "réparer" si cela était possible. N. s'est ensuite focalisé sur cet "ami"... Il transposait tout sur lui et je lui avait dit que ça n'était pas bon... J'étais la seule fautive, même si N., l'ami avaient eux aussi une part de responsabilité... le premier car il n'a pas voulu voir ma détresse, le second parce qu'il m'a poussé à le voir, le revoir, il a su jouer sur ma fragilité lié à N. Malgré tout je suis toujours restée lucide et la coupable c'était moi et uniquement moi. Les jours, les semaines sont passées et j'avais l'impression que N. avait compris et même qu'il m'avait pardonné. Mais sa colère contre cet "ami" restait elle... J'appréhendais le moment où il ne l'aurait plus... et c'est arrivé la semaine dernière... Débarassé cette colère N. est tombée dans la souffrance à nouveau. Et là il m'a dit qu'il m'en voulait, que je l'avais humilié, trahi... Pendant deux mois nous n'avions pas avancé, tout avait juste été camouflé par sa rage...
Aujourd'hui N. est parti, pour "digérer", pour cesser de souffrir... Il ne me donne plus de nouvelles depuis quelques jours, il s'est renfermé sur lui. Je le sens à la limite de l'indifférence... pour se protéger j'imagine.
Et moi je me sens aussi mal que lui... Je ne sais plus quoi faire pour ne pas le perdre... Il y a encore 15 jours nous parlions mariage et bébé... et là c'est un vide effarant.
N. n'est pas obligé de me pardonner, il n'est pas obligé de continuer notre histoire... Je suis lucide et jamais je ne pourrais lui en vouloir, tout est de ma faute. Mais j'ai mal... j'ai juste mal...
Les personnes trompées ne sont pas les seules à souffrir... Il n'y a jamais de trahison sans raison... Ca n'excuse rien, ça n'efface pas la douleur... je le sais trop bien à présent... mais... j'aime cet homme plus que tout et l'avoir trahi est la pire chose que j'ai faite dans ma vie...
Mon histoire était longue, je crois que j'avais juste envie de me vider un peu...
S.
Je ne sais pas comment commencer... peut-être par le début, ça serait plus simple...
Je m'appelle S. et j'ai rencontré N. le 21 novembre 2010... Je n'irais pas jusqu'à parler de coup de foudre mais je crois que N. a été un énorme coup de coeur... et vice versa. Tout est allé très vite et nous avons commencé à faire des projets "à deux" très vite... trop vite peut-être... car N. a commencé à avoir des peurs et des doutes (il manque cruellement de confiance en lui... et en l'autre... et ses expériences amoureuses ne l'ont pas aidé). C'est à ce moment là qu'il a été "réceptif" à une autre femme. Il ne s'est rien passé mais pour moi il y avait trahison affective. J'ai tout appris par le biais d'un "ami", qui me connaissait moi et connaissait aussi cette autre femme. N. s'est donc retrouvé au pied du mur entre une femme qu'il avait eu peur de quitter (moi) pour ne pas lui faire trop de mal, et une femme qu'il souhaitait découvrir plus. Il nous avait menti à toutes les deux... Finalement N. s'est rendu compte de son "erreur" et après des jours et des jours de discussion j'ai fini par comprendre et accepter ses mensonges... Mais à partir de là je vivais dans la peur qu'il parte, qu'il ne m'aime pas assez... et de son côté il s'est mis à douter de ses sentiments (à cause de sa réceptivité envers cette autre femme) puis il a eu peur de faire des choix si notre histoire continuait (400 km nous séparent, j'ai des enfants, pas lui)... Résultat : rupture et réconciliation de manière très fréquente entre lui et moi. J'ai tenu, toujours dans la compréhension et dans le dialogue... Il était au moins honnête avec moi... Mais il est arrivé un moment où toute cette histoire m'avait juste rendue plus fragile. Je l'aimais tellement et lui ? Je le sentais parfois amoureux, d'autres fois indifférent. Je jonglais entre l'amour, la colère, la tristesse, la joie... bref j'ai commencé à perdre pied et N. ne voyait rien ou faisait semblant de ne rien voir.
C'est là qu'entre en scène le fameux "ami" qui m'avait déballé toute l'histoire entre N. et cette femme... Cet "ami" faisait des pieds et des mains pour me voir depuis des mois. J'avais toujours refusé... aussi bien avant de connaitre N. qu'après. Mais cette fois là je me sentais si mal que j'ai accepté un rdv. Je venais de rompre avec N. n'en pouvant plus de toutes ses hésitations. Ce soir là il ne s'est rien passé avec cet "ami". Il a essayé et j'ai fini en larmes... Suite à ce premier rdv N. et moi nous nous sommes à nouveau réconcilés. Je me suis retrouvée dans une situation délicate car N. n'aurait jamais compris ce rdv avec cet "ami" qu'il haissait. J'ai donc fait le choix de ne rien lui dire, me disant que ça n'était pas important et que de toute façon nous n'étions plus ensemble à ce moment là. Choix facile et lâche... mais sur le moment j'avais juste peur de perdre N. définitivement. Notre histoire était si compliquée que nous ajouter un conflit supplémentaire ne me semblait pas judicieux.
J'aurais pu m'arrêter là... mais non... N. avait toujours ses doutes (et même de nouveaux car il se doutait de quelque chose) et il continuait à rompre, à revenir... De mon côté j'ai continué à voir cet "ami"... et ma plus grosse faute est arrivée... j'ai couché avec lui lors d'une soirée très alcoolisée. Je me suis écoeurée... oui... mais ça m'avait aussi fait du bien... J'avais l'impression de me "venger" sans le vouloir des incertitudes de N. Je ne savais même pas s'il tenait vraiment à moi et je me détruisais pour lui... alors oui malgré mes regrets je n'avais pas eu l'impression de tromper N. C'était arrivé lors d'une rupture... Mais N. et moi ça semblait s'arranger par la suite... alors je n'ai rien dit à nouveau... toujours peur de le perdre en sachant que mentir et le trahir était pire que tout. Tout ce "petit" manège a duré plusieurs semaines, plus de trois mois... A chaque fois que je voyais cet "ami" nous nous disions qu'il fallait cesser nos conneries... et on buvait, on sortait... et parfois nous finissions au lit... d'autres fois non... A côté de cela N. et moi avons cessé de nous voir pendant plus d'un mois... tout en continuant à nous appeler, à passer du temps ensemble. Jusqu'au jour où j'ai commencé à comprendre que N. m'aimait peut-être un peu... Malgré tous ses doutes il était toujours là... les mois avaient passés et N. n'était pas parti.
Notre relation devenait plus apaisée... et je me suis retrouvée face à un choix... construire notre histoire sur du malsain... ou... tout lui avouer, prendre le risque qu'il parte mais peut-être avoir la chance qu'il me pardonne, qu'il comprenne et qu'on démarre une histoire saine...
Tout lui dire a été terrible... mais j'ai fini par tout lui raconter il y a deux mois... N. a d'abord été très en colère, pendant plusieurs jours il m'a harcellée de questions, il voulait chaque date, chaque détail... tout analyser... J'ai tenu le coup, c'était moi la fautive, c'était à moi de "réparer" si cela était possible. N. s'est ensuite focalisé sur cet "ami"... Il transposait tout sur lui et je lui avait dit que ça n'était pas bon... J'étais la seule fautive, même si N., l'ami avaient eux aussi une part de responsabilité... le premier car il n'a pas voulu voir ma détresse, le second parce qu'il m'a poussé à le voir, le revoir, il a su jouer sur ma fragilité lié à N. Malgré tout je suis toujours restée lucide et la coupable c'était moi et uniquement moi. Les jours, les semaines sont passées et j'avais l'impression que N. avait compris et même qu'il m'avait pardonné. Mais sa colère contre cet "ami" restait elle... J'appréhendais le moment où il ne l'aurait plus... et c'est arrivé la semaine dernière... Débarassé cette colère N. est tombée dans la souffrance à nouveau. Et là il m'a dit qu'il m'en voulait, que je l'avais humilié, trahi... Pendant deux mois nous n'avions pas avancé, tout avait juste été camouflé par sa rage...
Aujourd'hui N. est parti, pour "digérer", pour cesser de souffrir... Il ne me donne plus de nouvelles depuis quelques jours, il s'est renfermé sur lui. Je le sens à la limite de l'indifférence... pour se protéger j'imagine.
Et moi je me sens aussi mal que lui... Je ne sais plus quoi faire pour ne pas le perdre... Il y a encore 15 jours nous parlions mariage et bébé... et là c'est un vide effarant.
N. n'est pas obligé de me pardonner, il n'est pas obligé de continuer notre histoire... Je suis lucide et jamais je ne pourrais lui en vouloir, tout est de ma faute. Mais j'ai mal... j'ai juste mal...
Les personnes trompées ne sont pas les seules à souffrir... Il n'y a jamais de trahison sans raison... Ca n'excuse rien, ça n'efface pas la douleur... je le sais trop bien à présent... mais... j'aime cet homme plus que tout et l'avoir trahi est la pire chose que j'ai faite dans ma vie...
Mon histoire était longue, je crois que j'avais juste envie de me vider un peu...
S.