Merci à tous de m'avoir aidée...

[pauv'pomme]

Je voudrais remercier tout un chacun de son aide car aujourd'hui je suis enfin libérée de mon boulet. J'avais des chaines et je ne les avais pas vues, je croyais connement que le boulet me suivait parce qu'il m'aimait, je n'avais que vaguement compris que s'il était toujours là c'est parce que je le tirais, le poussais, que je m'épuisais à croire qu'il pouvait être en mouvement par lui même dans la même direction que moi. Un boulet c'est une entrave et j'ai sacrément morflé, ça m'a scié les pattes, j'en ai pris des gadins, j'en ai la cheville marquée à vie. Mais grâce à vos réponses, vos remarques, vos piques aussi, j'ai vu ma chaine et j'ai su qu'il ne tenait qu'à moi de la scier et de me défaire de mon boulet qui va rouiller tout seul maintenant que je ne serai plus là pour l'encaustiquer et lui donner un peu de brillant. Mal aux pattes mais allègement, souffle coupé mais envie de respirer à nouveau, démarche claudiquante mais dans le sens inexorable de la fuite salvatrice. J'ai quitté ma prison, à moi la liberté. J'ai retrouvé quelqu'un que j'avais perdu de vue depuis des lustres et qui m'a bien manqué : une petite punkette au moral d'acier, à la continuelle bonne humeur : moi! J'ai coupé mes cheveux longs de fille trop sage que je n'aimais pas pour me reteindre en violet, je retrouve ma vêture noire et bariolée qu'il ne supportait pas et je suis à nouveau moi et ça me plait. Merci à vous mes co-détenus de souffrance de m'avoir aidée à faire sauter la porte de ma cellule. Je vous souhaite à tous de faire pour vous le bien que vous avez fait pour moi. La clé est en vous, la clé c'est vous! Ouvrez vos cages et envolez vous vers des cieux plieurs riants. Bises à tous et encore merci pour tout...

[ptitcoeur]

Bonne continuation à, toi

[jaguarboy]

Merci de te bienveillance, pauv'pomme. Inutile de se mentir, on est ce que l'on est et le naturel revient toujours.

Très bonne nouvelle donc.

[tropconfiante]

j'aime beaucoup ton style! tu devrais écrire!! écrire ton histoire peut-être?
je te souhaite d'être heureuse , enfin!

[Nas]

Super! Comme quoi la roue tourne, surtout quand on décide de la faire tourner!
Bonne continuation à toi !

[jefferson73]

Super

Voila comment il faudrait tous que l'on arrive à réagir.
Cela fait du bien de voir que la roue tourne, et qu'il suffit parfois de se prendre en main pour que les choses évoluent comme on le souhaite.
Merci à toi, cela me remets dans le droit chemin

[pauv'pomme]

Ce qui m'a aidé à actionner la roue pour enfin la faire tourner dans le bon sens, c'est le sentiment de honte commun à beaucoup de trompés : n'ai je pas été à la hauteur? Ai je changé au point de ne plus compter pour lui? Qu'ont elles de plus que moi toutes ces autres que je ne suis pas? Aurais je pu mieux faire, comment lui (re)plaire? Bref des tas de questions qui bouffent la cervelle et l'égo. Mais ce ne sont pas les bonnes questions! Les bonnes questions sont pourquoi dois je toujours me remettre en questions? Pourquoi je souffre et pas lui (ou elle)? Me plait il toujours maintenant que je sais qui est mon cocufieur, menteur, manipulateur, lache, fourbe? Sont ce là les qualités d'un compagnon? Dois je continuer de ramer dans la direction d'un avenir commun pendant qu'il s'acharne à percer le fond de la barque ou à ramer aussi mais à contre sens? Viennent les réponses qui font mal mais qui sont nécessaires : non je n'ai pas changé, j'ai toujours les même qualités qui ont motivé son choix de vivre avec moi : je suis inconditionnellement fidèle, pas lui, franche et sincère, pas lui, je suis toujours disponible pour l'écouter mais il ne dit que ce que je veux entendre, ce qu'il pense il le garde pour lui ou le partage avec d'autres, je suis toujours courageuse et je prends notre vie à bras le corps mais ses incartades me scient les pattes et le quotidien n'est plus qu'un chemins épineux et cahotique. J'aboie au pied du mauvais arbre. Je n'ai pas changé, lui si et il cherche à mettre du piment dans sa vie, nous n'avons plus de vie commune avec des objectifs communs, mais deux vies parrallèles, puis deux vies séparées. Je n'ai pas à changer ma personnalité, mais je dois avouer que je me suis trompée moi, plus qu'il ne l'a fait. L'amour aveugle et j'ai paré une personne de vertus qu'elle n'avait pas, je lui ai prété une grandeur d'âme dont elle était bien incapable. Je me suis trompé de compagnon et ça n'est plus un drame. Je reconnais mon erreur, sors du triangle infernal : victime-sauveur-bourreau où le jeu des chaises musical. Je quitte le ring la tête haute et ne lui en veut même pas, il a été un piètre adversaire, s'est fait piégé à tant de reprises que ça en est ridicule. Le match aurait pu prendre fin plus tôt si je ne m'étais pas acharnée à vouloir poursuivre. J'aurais pris moins de coups bas, aurais été moins amochée au final et ça, c'est de ma faute et je le reconnais, je lui ai donné à chaque fois une "dernière" chance et de par ce fait à chaque fois une nouvelle chance de me blesser à nouveau. Quand c'est perdu, quand les dés sont pipés, il faut prendre la tangeante, instinct de survie. Je ne lui souhaite pas de mal, il s'en fera tout seul. Je ne lui souhaite pas de bien, il ne saura jamais s'y prendre. Je ne lui souhaite rien et pour la première fois je me souhaite le meilleur, car comme le dit l'Or**l, je le vaux bien. Que tous ceux qui se reconnaissent dans ma galère prennent conscience qu'ils valent mieux que ce que leurs cocufieurs leur renvoient et qu'ils prennent la décision salvatrice d'en finir avec le carnage de leur vie. Un couple pourri, une atmosphère qui s'empoisonne jour après jour, des protagonistes asphyxiés. Que tout vole en éclats, que la lumière rentre à flôts et chasse les zones obscure, que l'oxygène de la liberté chasse l'air empesté de suspiscions, de doutes, de chagrins sans cesse accumulés. On ne prend des coups continuels que si continuellement on tend l'échine et le bâton... Courage à tous, la fin d'année approche, enterrons 2010 avec dignité et décidons aujourd'hui que 2011 sera ce qu'on voudra bien en faire, l'année de notre réussite, l'année de notre liberté, celle de notre consécration, la nôtre, et pas une de plus à souffrir d'être partagée avec quelqu'un qui n'est pas La personne avec qui elle aurait mérité d'être vécue. Bises, et hop, au boulot...