SOS cocu

merci beaucoup,

J'ai lu ton message sur ton topic, je l'avais trouvé criant de vérité.
cependant, il y a une grande marge entre savoir et faire, et actuellement, je n'arrive pas à franchir le cap. je me dis qu'une fois arriver en bas, je ne pourrai que remonter
En attendant, eh bien j'encaisse et j'espère retrouver la joie de vivre que j'avais avant... j'étais d'un naturel sociable et plein d'humour, je suis actuellement aigri, taciturne et renfermé... Et je n'aime pas mon reflet dans le miroir : ce n'est pas moi.
Je passe de la colère à la déprime, je doute de tout et je rumine mes idées noires.
Je suis pourtant toujours le même au fond de moi, mais c'est tellement ecrasé sous tout cela que je n'arrive pas à m'en sortir pour l'instant.
Je garde toutefois espoir en l'avenir, mais cela me parait encore tellement lointain...

S'il te faut du temps, prends le et fais toi soutenir. L'appart de ta mère t'y aiderait sans doute mieux car rester dans les murs qu'elle déserte doit continuellement te faire télescoper son fantôme. Pense à tes petits. Prend les devant, ça occupe de planifier l'avenir. Prends des contacts avec les institutions pour savoir quelle mode de garde mettre en place déjà. Une garde alternée dans un premier temps te permettrait de vivre avec tes petits dans un autre contexte et devrait aussi la faire redecendre sur terre car il lui faudrait gérer ses enfants au lieu de s'amuser. Tant que tu joueras les nounous elle n'aura pas de raison d'atterrir.
Et puis si elle prend un vent avec son jules, tu ne seras pas sur place pour la consoler et souffrir de n'être que son second choix... Courage en tout cas.

pauv'pomme a écrit :Prend les devant, ça occupe de planifier l'avenir. Prends des contacts avec les institutions pour savoir quelle mode de garde mettre en place déjà.

Je commence à me renseigner sur les diverses possibilités, mais ça fait peur de voir toutes les implications matérielles, pratiques et affectives que cela entraine... Il faut bien passer par là.

pauv'pomme a écrit :tu ne seras pas sur place pour la consoler et souffrir de n'être que son second choix

Ca jamais, bonne poire peut être mais faut pas non plus me prendre pour un con.

Notre discussion de ce soir m'a ouvert les yeux. Pour elle c'est fini et bien fini, et c'est irrevocable. Les choses sont au moins dites. On a commencé à discuter de l'organisation des semaines et mois à venir, je vais essayer de maintenir ce dialogue, pour que cela se passe au mieux et on verra... Première décision : trouver une voiture, je ne veux plus dépendre d'elle et de son bon vouloir.
Deuxième décision : jusqu'à Noël à priori, par rapport aux Loulous et pour ne pas trop les perturber, je pense que la "cohabitation" va exister. Ensuite, je pense début Janvier, je me tire... On verra comment je m'organiserais par rapport à mes enfants, mais je trouverai le moyen.
Enfin, chercher un appart ou une maison bien à moi pour reconstruire ma vie, dès que la "liquidation" du couple sera effective.
Je pense avoir fait le premier pas en avant, celui qui coute... Un nouveau chemin s'ouvre à moi, à moi de choisir ma route.

Au fait personne a un GPS

Bravo, c'est indispensable de commencer à envisager l'avenir. D'abord ça fait peur, matériellement, moralement, ensuite on voit les étapes s'échelonner et on avance pas à pas et le chemin s'éclaircit. Enfin, on a hâte d'atteindre les buts fixés et ça anesthésie la douleur du départ. Au fait, tu vas rire, j'ai été obligée d'aller consulter un site de psycho pour comprendre ce qu'est la dépendance affective. Ce n'est pas ce dont tu souffres rassures toi, toi tu pleures un amour idéal bafoué, tu es en deuil. le dépendant s'attache trop vite et mal à qui lui porte de l'intérêt et son besoin d'amour est si intense qu'il ne peut jamais être comblé, d'où souffrance. Moi, en amour je suis raisonnable, j'aime, je tolère des trucs jusqu'à un cap fixé, puis si c'est pas vivable, je m'arrache sans remord ni regret. jamais je ne supporterai de vivre avec quelqu'un que je dois continuellement fliquer. Je l'ai fait pourtant ais dans le but de soigner. Mon mari d'abord, schizo et alcoolique, suicidé à noël 98 puis un insuffisant rénal que j'ai trainé jusqu'à la greffe. mais entre les deux j'ai vécu seule durant sept ans avec mes enfants et j'ai appris à être de bonne compagnie pour moi même, à me suffire en quelque sorte. Je sais pouvoir vivre à nouveau un truc cool si je rencontrais quelqu'un qui le vaille mais je sais aussi que je pourrai vivre seule sans que ça me soit un drame. On nait seul, on meurt seul aussi, on est chacun pour oi le meilleur compagnon, le plus fiable surtout. Je ne me souhaite pas de mal, j'ai pas un coeur sec, juste raisonnable et dans les trucs de folie qui ont jonché ma vie, c'est mon meilleur GPS.

Merci beaucoup pour ton soutien...
Ton histoire me fait garder espoir sur l'avenir... Vivre seul me fait un peu peur, mais quand l'amour n'est plus là, il faut passer à autre chose.
Hier soir, c'est out juste si elle ne me reprochais pas de continuer à l'aimer, comme si c'était un bouton ON/OF
Enfin bon, la vie continue, à moi de me tourner vers de nouveaux horizons, même s'ils semblent bien lointains...

L'étendue de la capacité des cocufieurs à raconter des salades me stupéfie encore.

C'est limite de ta faute.

Je confirme, jeff, pas simple et ça fout la trouille. Mais une fois les choses assimilées, je te garantis que ça se passe très bien, et surtout bien mieux qu'avec un boulet à trainer.

Comme l'a dit le poète, aimer est plus fort que d'etre aimé.

En fait, aimer nous enrichit. C'est ça qu'il faut garder pour ne pas devenir aigri.

L'amour nous grandit, et il faut essayer de ne pas regretter ce que l'on a vécu. Raison pour laquelle j'exhorte à etre jusqu'au boutiste avant de sonner le glas, pour n'avoir, en sus, aucun regret.

Tu y gagneras dans le temps ce qu'elle y aura perdu. Je dis ça parce que c'est pas clean de ne pas te donner le respect auquel tu as droit. Ne plus aimer ça arrive, fouler l'autre du pied, c'est toujours dégueulasse.

Allez, une de perdue une de perdue comme dit Bigard!

Laurent a écrit :Allez, une de perdue une de perdue comme dit Bigard!

Mais bien sûrrrr !

1 de perdue...10 copains qui vont baiser ok je m'en vais

Merci les guys...

franchement, doucement mais surement, je remonte la pente... En fait, c'est bizarre, mais le fait de commencer à préparer les papiers en vue de l'entretien avec le conseiller m'occupe l'esprit et me permet de "décrocher" un peu de notre histoire. Comme si je regardais les choses depuis l'extérieur, avec le recul suffisant pour ne pas être polluer par les sentiments ou autre...
Bien sûr, la page n'est pas encore tournée, le pincement au coeur à chaque coup de fil ou sms est toujours présent, mais il faudra du temps.

jaguarboy a écrit :Mais une fois les choses assimilées, je te garantis que ça se passe très bien, et surtout bien mieux qu'avec un boulet à trainer.

Bientôt Jagu', bientôt...

Laurent a écrit :L'amour nous grandit, et il faut essayer de ne pas regretter ce que l'on a vécu

Notre histoire a été merveilleuse, et hors un peu la façon dont elle se termine, je ne regrette rien, sauf quelques discussions qui auraient dues avoir lieu et ne l'ont pas été...

fredisdead a écrit :1 de perdue...10 copains qui vont baiser ok je m'en vais

Si t'as une invitation Fred', envoie toujours

Le temps atténue les grandes douleurs. Petit à petit, tu remontes la pente.

Courage à toi.

Hier soir, on est sorti en "couple" avec les enfants chez des potes, ça m'a fait trop du bien...
Tous étaient évidemment au courant de la situation, donc pas de prise de tête ni d'explication à donner. Juste le plaisir d'une bonne soirée, un peu d'alcool, une bonne bouffe et soirée guitare et karaoké, bref un vidage de tête complet.
On arrive donc à gérer le quotidien pas trop mal, et on n'a plus à faire semblant que tout va bien entre nous, chacun peut être lui même...
J'ai compris que tout était fini désormais, qu'elle avait d'autres centres d'intêret et que désormais, il me fallait moi aussi en trouver d'autres et cotoyer d'autres gens. Ce n'est pas en ressassant le passé que je pourrais construire un avenir.
Je lui rends sa liberté afin de pouvoir vivre la mienne.
Si la situation entre nous reste ce qu'elle est, eh bien la séparation devrait être acceptable pour les enfants, ma priorité première.
Le matériel, eh bien on verra au fur et à mesure que les choses avancent.

JEFF repars sur un bon pied...

C`est bien de prendre conscience de la sitution et d avoir ouvert les yeux en grand. Ca ne soulagera pas la douleur, mais elle durera moins longtemps.

jefferson73 a écrit :JEFF repars sur un bon pied...

C'est tout le mal que je te souhaite.

Hello tous,

Le yoyo continue, malgré mes efforts... ce matin je suis au fond du trou, j'ai eu la malchance de LE croiser quand il l'a reposé à la maison. Ca m'a complétement miné alors que je pensais aller mieux. c'est une chose que de la savoir, mais bien différent de le voir en direct live.
P...ain de vie, combien de temps cela va encore durer... Je sais que la route est longue et difficile, mais la méthode COUE ne marche vraiment pas.
Vivement que ça se termine et que je passe à autre chose.
merci en tout cas de votre soutien, petite éclaircie dans ma grisaille quotidienne