trompée après 23 ans de vie commune...
Posté : jeu. 10 juin 2010 10:42
Bonjour; je suis une maman de 4 enfants agés entre 7 et 25 ans. J'ai 46 ans. Nous avons connu avec mon époux 23 ans de vie commune, 21 ans de mariage avec des hauts et des bas, comme tout un chacun, mais avec toujours cette force et cette complicité qui faisait qu'on se sentait capable d'affronter des montagnes du moment qu'on était ensembles...
Des montagnes, comme par exemple le diagnostic de diabète de notre "seizans" quand il avait 4 ans...
Il y a presque 3 ans, nous avons recueilli la nièce de mon époux durant l'hospitalisation de sa maman (soeur de mon époux). Cette dernière était d'une santé fragile et vivait seule avec 3 enfants issus de pères différents mais tous aux abonnés absents. C'était son choix de vie... Après qq semaines, la maman est décédée, nous avons donc gardé la petite de façon afficielle.
Tout un suivi médical, thérapeutique, scolaire et psychologique a été mis en place (par moi) car il s'est avéré que la gamine souffre d'une maladie auto immune.
Bref, tout ceci , plus le suivi médical de mon seizans et son adolescence difficile pour moi m'ont conduit à une fatigue extrême... Je ne partageais plus rien avec mon époux, qui lui ne s'investissait plus ds notre vie non plus...
Et est arrivé ce qui devait arrivé...
La semaine dernière, alors que j'allait acquitter sa facture de gsm, un appel de 21 minutes attire mon attention... Mon époux est peu enclin aux longues conversations téléphoniques, allant de suite à l'essentiel... Intrignuée, je me rend compte qu'en fait plusieurs appels, de moins longues durées, ont été passés 1 à 3 fois par semaine... Je vérifie donc ses dernières factures et me rend compte que les appels ont commencés le 9 mars, suivi du 19 mars, pour prendre une fréquence plus soutenue .
Le soir même, alors qu'il s'est encore endormi sur le divan, je checke ses gsm: privé et société, et je découvre 2 numéros d'appels différents et un sms "tel moi sur l'autre num ma belle"
J'ai donc commencé mon enquête; j'ai appellé la messagerie des gsm de la "dame": une voix "féminine" mais plus âgée que moi avec un accent de baraki demandait de laisser un message, me donnant même son nom!!! J'ai ensuite cherché ds le bottin, ai trouvé un numéro de fixe et son adresse, et je lui ai téléphoné, sous prétexte d'une offre promotionnelle de son fournisseur , j'ai eu confirmation de l'adresse, mais en plus sa date de naissance... Et là... Alors que je pensais avoir affaire à une femme plus jeune que moi... Il s'agit d'une dame de 50 ans...
Je précise que mon époux est de 4 ans plus jeune que moi, mais que je ne fais absolument pas mon âge: je suis coquette, très féminine, très sociable, souriante... Non, je ne fais pas ma pub... Oui, je tente de garder mon humour...
A son retour, je tente la conversation banale, me disant que je comprends maintenant les fameuses "belotes" des mardis et jeudis soir avec ses collègues, et ayant décidé de le prendre sur le fait le lendemain...
Sauf que... j'y arrive pas... Après un début de conversation des plus banales, j'enchaîne sur ses collègues, lui demandant si ce sont les mêmes avec qui il va à la pêche queceux avec qui il joue à la belote... Il me répond que non, puis me dit "mais tu m'en poses de ces questions aujourd'hui..."
et là, je craque, mais calmement... (j'en reviens tj pas d'ailleurs...) "ok, on arrête de jouer, je sais que tu as quelqu'un"... "menfin non..." "si, elle s'appelle Charlène L..." "non, c'est une cliente chez qui j'ai été travailler"... "non, tu l'appelles trop pour que ce soit une cliente"..."mais si, j'ai du l'appeller pour les couleurs à appliquer" "ça va, c'est bon, je sais qu'elle habite... qu'elle a 50 ans"... Il me regarde avec des yeux ronds puis me dit "comment tu sais tout ça?" Je lui ai répondu qu'il a tj admiré ma perspicacité et ma détermination... Et là il m'avoue enfin...
Il a été travailler chez cette dame, "qq chose s'est passé", il est retourné après avoir déposé son collègue à l'entrepot... et là, alors qu'il ne s'y attendait pas (m'enfin, il me prend pour qui???), ça s'est fait... Puis il a continué à y aller 2 fois par semaine... Je lui ai demandé "et nous, notre couiple, on devient quoi?" Il m'avoue què'il lui a dit de ne rien attendre de lui, qu'il m'aimait, qu'il ne me quitterait jamais... "ds cecas, tu romps immédiatement", ce qu'il a fait...
Plus tard ds la soirée, alors que je pleurais seule ds la cuisine, il est venu, m'a pris ds ses bras et m'a demandé pardon, me disant encore et encore qu'il m'aimait, qu'il ne voulait pas que je souffre... (cequi prouve que c'est , un homme... )
Ca fait maintenant 2 semaines que "je sais"... Il n'a plus eu de contact avec elle... Le lendemain de leur rupture, elle lui a téléphoné pour savoir comment j'avais su; il lui a expliqué de façon écourtée puis lui a dit de ne plus l'appeller, ...
La semaine dernière j'ai téléphoné à cette personne; je suis tombéedes nues... Elle a reconnu qu'elle avait flashé quand elle a vu mon époux venir travailler chez elle, qu'elle avait tout fait pour attirer son attention... Qu'elle avaitd'abord suscité les confidences, et qu'elle avait réussi ... Qu'il m'aimait, qu'elle le savait, qu'elle savait aussi qu'elle s'était conduite comme une salope, qu'elle en payait les conséquences car elle en était très malheureuse (bien fait, na! ), mais que je devais pardonner à mon époux, qu'il m'aimait comme un fou...Que c'était un homme bien, avec des valeurs (qu'il a manifestement foulé aux pieds...), que je devais prendre soin de lui (et de moi, qui prend soin de moi???) Bref, une discussion d'une heure... Très culpabilisante pour moi, de la part d'une nana qui semble dire que je rendais mon mari malheureux...
Je fais aussi mon méa culpa; je reconnais que depuis octobre, j'étais très peu disponible sxuellement parlant; la fatigue, voire l'épuisement tant physque que moral avait remporté une victoire sur mon dynamisme. De plus, l'arriivée ds ma vie de mon père biologique (je suis née d'une relation adultére entre ma maman, âgée de 20 ans à l'épqoue et d'un homme de 32 ans, marié, père de 2 fils, lequel n'a jamais voulu quitter sa femme pour sa maitresse; le jour où ils ont rompu, elle a jeté sa voiture contre un arbre; j'ai été orpheline à 9 mois...) m'a chamboulé bcp plus que je ne le pensais...
Tout ceci pour en venir enfin à ce constat; j'ai depuis une plaie béante ds le coeur... J'en souffre même physiquement... Je lui ai posé mille questions auxquelles il a plus ou moins répondu; il dit que ça a commencé mi mars, moi je penche plutot pour fin janvier... J'ai cherché ds ses factures de gsm de société et j'ai trouvé des sms (texto) vers elle à partir du 25 janvier, plus une lettre ds laquelle elle faisait référence à la présence de collègues de mon époux, et où manifestement la liaison avait commencé... Pq donc me mentir et s'entéter à dire que ça n'a commencé qu'à la mimars??? Pour éviter de me faire souffrir??? Ou alors c'était encore plus tôt que fin janvier???
Peu après, je lui ai fait part de mes découvertes, il m'a dit qu'au début ça avait commencé par des échanges de sms banals, que ce n'était devenu physique que vers la mi mars... Il m'a même demandé si j'avais vu la carte qu'elle lui avait donnée pour son anniversaire... On a été ds sa voiture, il me l'a montrée "je ne l'ai même pas ouverte, je m'en fichais... Je ne lisais même pas ses sms, je les effaçais de suite..."
Dnc au final, il m'a trompée (il m'a dit n'avoir couché avec elle que 3 ou 4 fois...) tout en continuant à m'aimer??? Tout simplement parce que j'avais une baisse de forme, due quand même à tout ce que j'avais mis en place pour pendre soin de la fille de sa soeur, ne l'oubions pas...
Il s'est confié énormément à elle, lui a parlé de son père, de son frère tous deux décédés... De notre vie... S'il avait besoin de parler, aller voir un psy aurait été moins douloureux et moins dangereux, non???
Cerise sur le gateau: il n'a pas utilisé de préservatif... On a été bons tous les 2 pour les tests mst/hiv... Je me suis sentie sale de devoir aller faire ces pds... On y a été ensemble...
Je lui ai dit que j'avais donc aussi la permission de le tromper "non, tu ne saurais pas, tu as trop de valeurs tu ne pourrais pas me faire ça... Et je n'accepterais pas..."
Morale de l'histoire; je viens de claquer pas mal de fric à, me refaire une garde robe, esthéticienne, etc... Achats compulsifs, je sais... Je coninue de souffrir, avec une plaie béante qui resaigne chaque fois qu'un flash me revient (et ils reviennent à l'improviste, ces satanés flash...) Je suis ds une fringale de sexe, alors que lui semble être moins demandeur... P e que je cherche à l'épuiser??? Au moindre retard, il me téléphone ... J'ai envie qu'il souffre aussi, mais je sais que je n'arriverais jamais à le tromper (ou alors c'est que je suis amoureuse, et là je ne saurais plus vivre avec lui... ), j'ai envie qu'il se dise que lui aussi peut être en danger, qu'il recommence à me voir en tant que femme (je lui ai demandé ce qui lui plaisait le plus, actuellement, en moi "tu t'occupes merveilleusement bien des enfants"... Géniaaaal... J'suis une gouvernante, une maman, plus une femme qu'on cherche à séduire, qu'on veut garder à tout prix...), qu'il soit à nouveau jaloux (même si par le passé il l'était trop...)
Et oui, on n'est jamais contentes, nous, les femmes...
J'envisage de consulter un psy, de l'emmener en thérapie de couple; non pas pour qu'il sache à quel point je souffre (encore que, ça le fait culpabiliser... Et à propos de culpabilité, il culpabilisait envers moi, le pauvre, quand il rentrait après avoir été biiiip...), mais pour qu'on retrouve cette complicité qu'on avait avt... Et essayer qu'il comprenne que si j'ai eu ce souci (en plus de me remettre d'un cancer et d'une hystérectomie peu avt...), c'était pas pour l'ennuyer, volontairement... Qu'un peu de dialogue aurait arrangé... D'autantplus que ces dernières semaines, je tentais le rapprochement, mais plus je tentais, plus il s'éloignait...
J'en reviens encore à cette douleur qui me tenaille... Je me demande cb de temps ça va durer... Oui, je veux lui pardonnner; que sont qq semaines à coté de 23 ans de vie commune??? En plus je l'aime tj autant... Je n'ai jamais cessé de l'aimer, moi non plus... il n'arrete pas de me répéter cette phrase "je n'ai jamais cessé de t'aimer"... Et avt hier c'était "je t'aime comme un fou"... Mais mes valeurs sont bousculées, ma vie est déchirée, ma confiance en lui est démolie... Et moi aussi, je suis détruite... Pour finalement qq chose qui n'a pas compté pour lui...
Des montagnes, comme par exemple le diagnostic de diabète de notre "seizans" quand il avait 4 ans...
Il y a presque 3 ans, nous avons recueilli la nièce de mon époux durant l'hospitalisation de sa maman (soeur de mon époux). Cette dernière était d'une santé fragile et vivait seule avec 3 enfants issus de pères différents mais tous aux abonnés absents. C'était son choix de vie... Après qq semaines, la maman est décédée, nous avons donc gardé la petite de façon afficielle.
Tout un suivi médical, thérapeutique, scolaire et psychologique a été mis en place (par moi) car il s'est avéré que la gamine souffre d'une maladie auto immune.
Bref, tout ceci , plus le suivi médical de mon seizans et son adolescence difficile pour moi m'ont conduit à une fatigue extrême... Je ne partageais plus rien avec mon époux, qui lui ne s'investissait plus ds notre vie non plus...
Et est arrivé ce qui devait arrivé...
La semaine dernière, alors que j'allait acquitter sa facture de gsm, un appel de 21 minutes attire mon attention... Mon époux est peu enclin aux longues conversations téléphoniques, allant de suite à l'essentiel... Intrignuée, je me rend compte qu'en fait plusieurs appels, de moins longues durées, ont été passés 1 à 3 fois par semaine... Je vérifie donc ses dernières factures et me rend compte que les appels ont commencés le 9 mars, suivi du 19 mars, pour prendre une fréquence plus soutenue .
Le soir même, alors qu'il s'est encore endormi sur le divan, je checke ses gsm: privé et société, et je découvre 2 numéros d'appels différents et un sms "tel moi sur l'autre num ma belle"
J'ai donc commencé mon enquête; j'ai appellé la messagerie des gsm de la "dame": une voix "féminine" mais plus âgée que moi avec un accent de baraki demandait de laisser un message, me donnant même son nom!!! J'ai ensuite cherché ds le bottin, ai trouvé un numéro de fixe et son adresse, et je lui ai téléphoné, sous prétexte d'une offre promotionnelle de son fournisseur , j'ai eu confirmation de l'adresse, mais en plus sa date de naissance... Et là... Alors que je pensais avoir affaire à une femme plus jeune que moi... Il s'agit d'une dame de 50 ans...
Je précise que mon époux est de 4 ans plus jeune que moi, mais que je ne fais absolument pas mon âge: je suis coquette, très féminine, très sociable, souriante... Non, je ne fais pas ma pub... Oui, je tente de garder mon humour...
A son retour, je tente la conversation banale, me disant que je comprends maintenant les fameuses "belotes" des mardis et jeudis soir avec ses collègues, et ayant décidé de le prendre sur le fait le lendemain...
Sauf que... j'y arrive pas... Après un début de conversation des plus banales, j'enchaîne sur ses collègues, lui demandant si ce sont les mêmes avec qui il va à la pêche queceux avec qui il joue à la belote... Il me répond que non, puis me dit "mais tu m'en poses de ces questions aujourd'hui..."
et là, je craque, mais calmement... (j'en reviens tj pas d'ailleurs...) "ok, on arrête de jouer, je sais que tu as quelqu'un"... "menfin non..." "si, elle s'appelle Charlène L..." "non, c'est une cliente chez qui j'ai été travailler"... "non, tu l'appelles trop pour que ce soit une cliente"..."mais si, j'ai du l'appeller pour les couleurs à appliquer" "ça va, c'est bon, je sais qu'elle habite... qu'elle a 50 ans"... Il me regarde avec des yeux ronds puis me dit "comment tu sais tout ça?" Je lui ai répondu qu'il a tj admiré ma perspicacité et ma détermination... Et là il m'avoue enfin...
Il a été travailler chez cette dame, "qq chose s'est passé", il est retourné après avoir déposé son collègue à l'entrepot... et là, alors qu'il ne s'y attendait pas (m'enfin, il me prend pour qui???), ça s'est fait... Puis il a continué à y aller 2 fois par semaine... Je lui ai demandé "et nous, notre couiple, on devient quoi?" Il m'avoue què'il lui a dit de ne rien attendre de lui, qu'il m'aimait, qu'il ne me quitterait jamais... "ds cecas, tu romps immédiatement", ce qu'il a fait...
Plus tard ds la soirée, alors que je pleurais seule ds la cuisine, il est venu, m'a pris ds ses bras et m'a demandé pardon, me disant encore et encore qu'il m'aimait, qu'il ne voulait pas que je souffre... (cequi prouve que c'est , un homme... )
Ca fait maintenant 2 semaines que "je sais"... Il n'a plus eu de contact avec elle... Le lendemain de leur rupture, elle lui a téléphoné pour savoir comment j'avais su; il lui a expliqué de façon écourtée puis lui a dit de ne plus l'appeller, ...
La semaine dernière j'ai téléphoné à cette personne; je suis tombéedes nues... Elle a reconnu qu'elle avait flashé quand elle a vu mon époux venir travailler chez elle, qu'elle avait tout fait pour attirer son attention... Qu'elle avaitd'abord suscité les confidences, et qu'elle avait réussi ... Qu'il m'aimait, qu'elle le savait, qu'elle savait aussi qu'elle s'était conduite comme une salope, qu'elle en payait les conséquences car elle en était très malheureuse (bien fait, na! ), mais que je devais pardonner à mon époux, qu'il m'aimait comme un fou...Que c'était un homme bien, avec des valeurs (qu'il a manifestement foulé aux pieds...), que je devais prendre soin de lui (et de moi, qui prend soin de moi???) Bref, une discussion d'une heure... Très culpabilisante pour moi, de la part d'une nana qui semble dire que je rendais mon mari malheureux...
Je fais aussi mon méa culpa; je reconnais que depuis octobre, j'étais très peu disponible sxuellement parlant; la fatigue, voire l'épuisement tant physque que moral avait remporté une victoire sur mon dynamisme. De plus, l'arriivée ds ma vie de mon père biologique (je suis née d'une relation adultére entre ma maman, âgée de 20 ans à l'épqoue et d'un homme de 32 ans, marié, père de 2 fils, lequel n'a jamais voulu quitter sa femme pour sa maitresse; le jour où ils ont rompu, elle a jeté sa voiture contre un arbre; j'ai été orpheline à 9 mois...) m'a chamboulé bcp plus que je ne le pensais...
Tout ceci pour en venir enfin à ce constat; j'ai depuis une plaie béante ds le coeur... J'en souffre même physiquement... Je lui ai posé mille questions auxquelles il a plus ou moins répondu; il dit que ça a commencé mi mars, moi je penche plutot pour fin janvier... J'ai cherché ds ses factures de gsm de société et j'ai trouvé des sms (texto) vers elle à partir du 25 janvier, plus une lettre ds laquelle elle faisait référence à la présence de collègues de mon époux, et où manifestement la liaison avait commencé... Pq donc me mentir et s'entéter à dire que ça n'a commencé qu'à la mimars??? Pour éviter de me faire souffrir??? Ou alors c'était encore plus tôt que fin janvier???
Peu après, je lui ai fait part de mes découvertes, il m'a dit qu'au début ça avait commencé par des échanges de sms banals, que ce n'était devenu physique que vers la mi mars... Il m'a même demandé si j'avais vu la carte qu'elle lui avait donnée pour son anniversaire... On a été ds sa voiture, il me l'a montrée "je ne l'ai même pas ouverte, je m'en fichais... Je ne lisais même pas ses sms, je les effaçais de suite..."
Dnc au final, il m'a trompée (il m'a dit n'avoir couché avec elle que 3 ou 4 fois...) tout en continuant à m'aimer??? Tout simplement parce que j'avais une baisse de forme, due quand même à tout ce que j'avais mis en place pour pendre soin de la fille de sa soeur, ne l'oubions pas...
Il s'est confié énormément à elle, lui a parlé de son père, de son frère tous deux décédés... De notre vie... S'il avait besoin de parler, aller voir un psy aurait été moins douloureux et moins dangereux, non???
Cerise sur le gateau: il n'a pas utilisé de préservatif... On a été bons tous les 2 pour les tests mst/hiv... Je me suis sentie sale de devoir aller faire ces pds... On y a été ensemble...
Je lui ai dit que j'avais donc aussi la permission de le tromper "non, tu ne saurais pas, tu as trop de valeurs tu ne pourrais pas me faire ça... Et je n'accepterais pas..."
Morale de l'histoire; je viens de claquer pas mal de fric à, me refaire une garde robe, esthéticienne, etc... Achats compulsifs, je sais... Je coninue de souffrir, avec une plaie béante qui resaigne chaque fois qu'un flash me revient (et ils reviennent à l'improviste, ces satanés flash...) Je suis ds une fringale de sexe, alors que lui semble être moins demandeur... P e que je cherche à l'épuiser??? Au moindre retard, il me téléphone ... J'ai envie qu'il souffre aussi, mais je sais que je n'arriverais jamais à le tromper (ou alors c'est que je suis amoureuse, et là je ne saurais plus vivre avec lui... ), j'ai envie qu'il se dise que lui aussi peut être en danger, qu'il recommence à me voir en tant que femme (je lui ai demandé ce qui lui plaisait le plus, actuellement, en moi "tu t'occupes merveilleusement bien des enfants"... Géniaaaal... J'suis une gouvernante, une maman, plus une femme qu'on cherche à séduire, qu'on veut garder à tout prix...), qu'il soit à nouveau jaloux (même si par le passé il l'était trop...)
Et oui, on n'est jamais contentes, nous, les femmes...
J'envisage de consulter un psy, de l'emmener en thérapie de couple; non pas pour qu'il sache à quel point je souffre (encore que, ça le fait culpabiliser... Et à propos de culpabilité, il culpabilisait envers moi, le pauvre, quand il rentrait après avoir été biiiip...), mais pour qu'on retrouve cette complicité qu'on avait avt... Et essayer qu'il comprenne que si j'ai eu ce souci (en plus de me remettre d'un cancer et d'une hystérectomie peu avt...), c'était pas pour l'ennuyer, volontairement... Qu'un peu de dialogue aurait arrangé... D'autantplus que ces dernières semaines, je tentais le rapprochement, mais plus je tentais, plus il s'éloignait...
J'en reviens encore à cette douleur qui me tenaille... Je me demande cb de temps ça va durer... Oui, je veux lui pardonnner; que sont qq semaines à coté de 23 ans de vie commune??? En plus je l'aime tj autant... Je n'ai jamais cessé de l'aimer, moi non plus... il n'arrete pas de me répéter cette phrase "je n'ai jamais cessé de t'aimer"... Et avt hier c'était "je t'aime comme un fou"... Mais mes valeurs sont bousculées, ma vie est déchirée, ma confiance en lui est démolie... Et moi aussi, je suis détruite... Pour finalement qq chose qui n'a pas compté pour lui...