Quand il n'y a plus d'autres solutions ?

La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

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Auteur du sujet
Bob Nolan

Quand il n'y a plus d'autres solutions ?

Message par Bob Nolan »

Bonjour à toutes et à tous,

Je vous écris ce message sur un coup de tête car j'hésite vraiment à en parler depuis quelques temps. C'est un véritable questionnement qui se pose en moi. Je ne cherche pas d'insultes, pas de reproches, pas de jugement s'il vous plaît. Je ne viens pas non plus auprès de vous chercher une solution ou autre...peut-être simplement en discuter tout simplement. A l'avance toutes mes excuses pour le "pavé".

Cela fait plus de 20 ans que je suis avec ma femme. Nous avons tous les deux un peu moins de 50 ans, nous avons aussi une fille qui est en primaire, elle est remplie de bonheur, une joie de vivre ambulante :). Tout se passe bien dans le couple, hormis les tensions que l'on pourrait qualifier "d'habituelles" qui peuvent survenir de temps en temps, comme tout à chacun. Seulement voilà, c'est le néant total côté "sexe" (excusez-moi pour ce mot peut-être un peu cru). Au début tout allait bien, mais depuis quelques années c'est peut-être 3-4 fois dans l'année, et je ressens bien que c'est plus par corvée et obligation de son côté que par envie. Là encore excusez-moi l'expression car je ne sais quel mot autre employer, mais elle ne "chauffe" pas et les tentatives mènent à un échec ou ce que je ressens presque comme un "viol" parfois. Depuis maintenant 4 ou 5 ans peut-être.

Je l'aime de tout mon coeur, c'est la femme de ma vie, la mère de ma fille, et je veux finir ma vie avec elle. Je ne suis pas non plus un conn***. Alors me rendant compte de la situation j'ai essayé de discuter avec elle, essayer de résoudre la situation, ou au moins de la faire évoluer un peu. J'ai proposé toute sorte de chose pour la relancer (oui, c'est quelque chose qui me manque et dont j'ai besoin, pas tous les jours bien sûr mais régulièrement...je suis un homme). Je lui ai proposé d'essayer d'autres voies, d'autres méthodes comme des positions, autres pratiques (cunni*** etc), des jouets sexuels, de simple jeux de rôle, ou alors de penser à l'homme qu'elle veut...j'ai même proposé un plan à trois, ou simplement qu'elle aille voir un autre homme seule si elle le souhaite. Il y en a un qui l'aime beaucoup, on a déjà fait deux-trois soirée avec cet homme (Mr X) et sa femme (Mme X) et il est clair qu'il ne dirait pas non. Ils ont la 60aine tous les deux mais très bien conservés. Je lui ai proposé d'essayer mais que ça reste 100% sexuel et que je le sache. J'ai aussi demandé si elle voulait qu'on aille voir un sexologue ou d'autres thérapeutes.

C'est le refus total pour tout, elle ne veut rien et n'a pas envie de faire plus. Apparemment ça ne la travaille pas du tout, et à ce qu'elle me dit elle ne se soulage pas toute seule pour couvrir ses besoins (mes excuses encore une fois). Mais voilà moi ça me travaille beaucoup et je ne sais pas quoi faire d'autre car j'ai tout essayé. Je ne peux pas faire une crois la dessus pour les 30 prochaines années. La plupart des personnes me diront "si tu l'aimes tu l'acceptes comme elle est" - "il n'y a pas que le sexe dans la vie" - "la mariage c'est jusqu'au bout quelques soient les circonstances" - "t'es un pauvre type si tu penses à faire une connerie un jour" - etc etc etc.

Oui, mais non. Ce n'est pas aussi simple, vous le savez comme moi. Beaucoup d'entre vous sont passé(e)s par des situations blessantes, humiliantes, et j'en passe. J'ai même eu des doutes sur ma femme à une époque (coups de fil anonymes sur son téléphone, à la maison avec messages, son attitude changeante...mais c'était il y a plus de 10 ans). Je ne peux que vous comprendre à défaut d'avoir vécu votre expérience.

Parce que oui, il y a un "mais" :

Mme X. Nous nous sommes beaucoup rapprochés depuis qu'elle a eut une maladie -très- grave, dont elle a réussi à en sortir. J'ai pris des nouvelles, essayé de la soutenir au maximum pendant ces deux ans de galères et de traitement. Ce n'était qu'amical car c'est quelqu'un de bien, gentille (même trop) et qui ne méritait pas ça. Elle était seule. Mr X bien au contraire n'est pas quelqu'un de "recommandable". Absent physiquement et psychologiquement, très égoïste et autocentré également. Je pense qu'elle s'est accrochée à moi, et moi je suis attaché à elle. Après tout cela elle m'a clairement dit (surement un déclic post maladie) que si je voulais passer chez elle quand elle était seule...il n'y avait pas de soucis. Qu'elle voulait profiter de la vie, qu'elle avait 100% confiance en moi et que ça serait purement sexuel.

Je suis quelqu'un de bien, je connais peu de chose de moi, mais ça je le sais. J'aime ma femme autant qu'on peut aimer sa femme, j'ai tout essayé. Vraiment tout, la discussion, des propositions... mais m'abstenir jusqu'à la fin de mes jours, non ça je ne veux pas. Et pardonnez mes propos mais la masturbation ça va bien 5 mins. Et maintenant, je pense beaucoup à Mme X. J'aime ma femme mais j'ai envie, j'ai envie mais j'aime ma femme.

Quand vous êtes quelqu'un de bien, que votre femme aussi (enfin je crois), que vous aimez votre conjoint, que vous avez essayé toutes les solutions possibles, mais que vous refusez de vous "sacrifier" (est-ce le bon terme) et que cette petite voix qui vous dit de franchir le pas est présente quotidiennement en vous...est-ce que ce serait "justifiable" ?

Pour les personnes connaissant Freud, le "ça" est en train de prendre le dessus sur le "surmoi". Et "moi" subit tout ça de plein fouet.

Merci pour votre temps, votre lecture, et votre non jugement :)
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Eugene
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Enregistré le : mer. 10 mai 2006 13:47

Re: Quand il n'y a plus d'autres solutions ?

Message par Eugene »

Ce témoignage à été placé dans la mauvaise rubrique et son auteur ne s'est pas enregistré, aussi ce sujet est déplacé dans la rubrique témoignage à titre informatif mais verrouillé

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