Moise a jamais dit de ne pas commettre l'adultère! Il a dit "tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin". C'est pas pareil ! Est-ce à dire que nous les femmes on a le droit de convoiter les hommes des autres ?
nan, je plaisante !!! C'est que c'est tellement amusant la religion. C'est comme les maths. Ca a l'air austère à première vue mais avec un minimum de connaissance et un maximum de dérision, c'est plein d'humour
Mon avis, c'est qu'elle t'a bel et bien trompé. Mais la tête sur le billot, elle l'avouera pas. Pour quoi faire? Après ca, tu demanderas des détails.
Ce qui me semble le plus frappant dans le feu de l'action, quand je regarde ca avec le recul du temps qui est passé, c'est ce besoin de devoir prendre une décision, la, vite, le plus rapidement possible. Et bien sur on prend une décision ferme et définitive, qu'on tient fermement pendant 2 jours, avant de changer tout aussi radicalement d'avis.
Mais comment prendre une décision alors qu'on est encore en train d'errer dans le brouillard, d'essayer de démêler l'amour de l'amour-propre, de trier le vrai du faux, de repasser le film des évènements dans les moindres détails pour les réinterpréter à la lumière de ce qu'on vient d'apprendre. Comment savoir ce qu'on veut alors qu'on est même pas sur de ce qu'on ressent.
C'est une drole de période, noire, douloureuse, mais aussi riche et vivante. L'époque de tous les possibles, tous les tournants. Il faut pas la gacher.
Et plutôt de de lire ces conneries de sale mec et de males aplpha (excuse moi, c'est pas un jugement, dieu sait que j'en ai lu, moi aussi, un paquet de conneries et je te jure qu'un jour, ca te feras vraiment rire), tu devrais plutot te concentrer sur toi-même, ce que tu veux, ce que tu ressens, ce que ca rappele chez toi de blessures intimes et anciennes, revisiter ta vie comme on part en exploration, faire le ménage dans ta tete et dans ta vie.
Suis donc les conseils de Baudelaire:
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.