Si tu savais ? quel point le témoignage de Zebouz m'a aussi rappelé mon histoire... Je crois pouvoir affirmer sans prétention aucune que nous devons être beaucoup ? nous reconnaitre dans l'histoire de cet homme... C'est triste nan?Thierry a écrit :Ton témoignage m'a étrangement rappelé mon histoire. Ton épouse devant les preuves a charge si je puis dire a quand même préféré la jouer profil bas.
Oui c'est ça le pire! L'acte physique en lui même (la coucherie avec un ou des amants) tu peux avec du temps et de l'amour finir par pardonner voire même pour certains par oublier. Mais ce foutage de gueule auquel on a tous eu droit, non, jamais. Pas mal d'années après, j'y repense souvent. Ce moment de déballage, où tu sais, elle sait que tu sais, mais elle te regarde droit dans les yeux avec un courage monstre pour te sortir "non c'est pas vrai"... Le mensonge fait bien plus mal que la coucherie.Thierry a écrit :Dans mon cas c'etait l'inverse, je lui ai placé sous le nez tous les elements que j'avais. Il faut dira que ma profession me permet certaines investigations et que j'ai a ma disposition des moyens que le commun des mortels n'a pas comme l'identification d'une plaque mineralogique, remonter et identifier des appels de cellulaire etc.. bref
Malgré tout cela elle me jurait que j'etais dans le faux, en fait j'avais l'impression de faire l'audition d'un jeune de balieu pris la main dans le sac mais qui continuait a jurer sur la tête de sa mère que ce n'etait pas lui alors que les videos surveillance montrait sa bobine en gros plan.
Qu'elle me prenne pour un con pouvait a la rigueur passer, mais remettre en cause mes competances professionnelles, avec des element irréfutables a son encontre était insuportable, d'une racaille a la rigueur qui veut eviter les poursuites et la taule je peux comprendre, mais de mon épouse !!
Je ne sais pas Thierry si tu fais également partie de ces gens qui ont découvert la chose "? retardement", mais ça génère une souffrance énorme. Je veux dire, quand tu apprends que la liaison dure depuis longtemps, et que soudain dans ta tête tout se construit, tout t'apparait enfin plus clairement. Tu comprends tout ? coup pourquoi les absences non justifiées, pourquoi les coups de téléphone loin de ton champ d'écoute, pourquoi les sorties entre copines, etc... L? tu te dis "mais comment j'ai pu ne pas voir ça". Le pire pour moi, c'est quand elle me disait qu'elle m'aimait alors que l'autre connard était dans son ventre une heure plus tôt...
Bah oui... et l'infidélité homme / femme hein, pas de jaloux... Quand ton monde s'écroule, tu regardes autour de toi et tu te rends compte que finalement on est beaucoup de cocus... A l'époque j'avais après coup une curiosité malsaine (sans doute pour me rassurer que j'étais pas seul sur terre), et j'ai rapidement découvert que dans la plupart des couples d'amis / famille que je connaissais, il y avait des histoires d'adultère... Pareil pour toi? Monde de merde!Thierry a écrit :Restait la torture pour lui faire avouer, mais bon a quoi bon j'etais cocu point barre. Du reste chez nous c'est comme chez les psys, le taux de cocufiage et de divorce dépasse les 50%
Bah oui, quand on est cocu on doit obligatoirement se remettre en question, alors que la personne infidèle n'a elle rien ? se reprocher bien sûr... Grand classique ça!Thierry a écrit :De la tout y est passé j'essayais de refaire le passé dans ma tête pour voir ou cela avait bien pu merder. Mes absences professionnelles ? mes déplacements ? j'avais beau chercher rien dans mes souvenirs ne pouvait laisser a penser ou j'avais pu faire mal.
Tu vaux mieux qu'une fin sordide comme ça! Comme tu le dis, une fois les enfants partis tu referas ta vie, t'en fais pas! ;)Thierry a écrit :Puis avec le temps, j'ai appris a faire avec, la confiance n'y était plus, je prenais juste mes précautions pour ne rien laisser trainer de compromettant par apport a mon job chez moi, j'avais pris l'habitude de laisser mon arme de service au bureau, afin d'eviter ce qu'on appele chez nous la "crise de folie passagère" , les aperos avec les collegues, les BBQ du dimanche en été tout cela était fini.
Pareil... J'avais eu deux ou trois plans culs proposés (pas des masses non plus quoi, et pas avec des filles superbes hein) et j'avais toujours refusé, j'en tirai même une certaine fierté de ne jamais avoir cédé... Quand j'y repense, comment je regrette de pas les avoir culbuté celles-l? ...Thierry a écrit :Je dois préciser que durant nos 18 années d'union je n'avais jamais, je dis bien jamais commis le moindre écart et Dieu sait si ce n'est pas les occasions qui ont manquées.
Je vois, le genre de connasse qui vient boire le café avec ta femme, qui te snobe avec une arrogance digue alors que t'es chez toi, qui se tait quand tu rentres dans la cuisine avec un regard qui dit "tu nous emmerdes dégage", etc... Rah lala... Pourquoi tu les foutrais pas ? la porte un jour, pour rire? lolThierry a écrit :Pendant ce temps ma chere et tendre continue des exploits, l'approche de la menopause n'arrange pas les chose en plus, elle voit que le temps fait son oeuvre mais refuse systematiquement de l'accepter, alors c'est le délire total avec les copines, vous savez les fameuses copines qui ont réponse a tout.
Par moment j'ai l'impression lorsque je surprend une conversation de me situer dans un épisode de sex and the city, l'histoire de ces 4 petasses qui ne savent parler que de cul et de seduction, en donnant des conseils pour sucer sans mordre le bout.
Tu connais aussi, les rares fois où tu dois faire bonne figure avec Madame lors de sorties où de gens croisés au hasard dans la rue (par pour se balader hein, juste pour faire la bonne poire et lui payer des fringues), le petit sourire de certaines personnes visiblement dans la confidence (j'ai pas dit amant, mais collègues de boulot / confidents par exemple). Ce petit sourire lors de la poignée de main qui veut dire "tiens c'est lui le cocu!"...