Deg a écrit : ↑ven. 25 juin 2021 20:35
Le premier cas, celui des magazines et de Thunder apparemment sont les plus rares (cocu qui a pas assuré et le couple en sort meilleur) il me semble. Sur ce forum du moins.
Je sais pas si le cocu seul n'a pas assuré.
On va dire un cas avec cocu particulièrement négligeant (on a le droit d'avoir des défauts mais on ne peut mas cumuler à la fois le désintérêt sexuel, les comportements déviants, la négligence de soi et de l'autre et le développement d'une vie très intense à l'extérieur du couple en espérant retrouver un partenaire heureux à la maison).
Je mettrais dans le même panier les cas avec "usure" du couple. Ça procède de tout un tas de décisions qu'on prend sur le moment sans penser aux conséquences parcr qu'on pense que l'autre est acquis.
C'est un vrai 50/50. Voire un 60/40.
Avec sortie de crise qui renforce les liens amoureux oui. Puisque l'infidélité est censée révéler un problème de couple (au passage si l'infidélité révèle un problème de couple, alors elle s'arrête à la découverte et on s'attaque au problème. Tout autre scénario c'est cas numéro 2).
Le cas 1 est le plus rare sur le site.
Le plus répandu selon les magazines.
Dans le réel, j'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'une sorte de vitrine dans laquelle on expose les pièces d'exception pour faire croire à des lendemains qui chantent, savamment organisés par une idéologie qui prend de plus en plus de place... Celle du moi sublime, faillible et grandiose à la fois.
Souffrant et bourreau.
Tous les sondages le montrent : la fidélité dans le couple vient en numéro un des ingrédients d'une vie amoureuse réussie.
Tous les sondages le montrent aussi : de plus en plus d'inscrits et inscrites sur les sites de rencontres extra conjugaux.
L'amour schizophrène domine.
Et les psys (que je conseille pourtant de consulter car les regards extérieurs permettent de s'affirmer davantage, y compris contre le psy
) se frottent les mains car cette situation permet de jouer sur plusieurs tableaux. Compassion pour le cocu et compréhension pour le cf. Qui, dit-on, culpabilise de sa "faute" de façon maladive...
Ah bon ? "Cetafote" voudrait dire "cemafote"?
Lol. N'importe quoi.
Deg a écrit : ↑ven. 25 juin 2021 20:35
Le deuxième cas ok.
Le plus répandu. Ici et je pense ailleurs.
Pas possible d'avoir autant d'adhérents à Gleeden, d'avoir une presse du plaisir qui encourage à ce point au faux pas (en donnant qu passage les meilleures recettes pour pas se faire gauler) sans que cela n'ait une répercussion sur la structure même des relations amoureuses.
J'imagine, sans pouvoir le démontrer, qu'il y a de plus en plus de relations basées sur le pouvoir. Ce que j'appelle des relations asymétriques.
Alors oui, y en a toujours eu. Mais là, c'est moins lié au sexe qu'avant : hommes et femmes actuellement se tirent la bourre (si je puis dire) et en fait, il y a, indépendamment de sa position d'homme ou de femme, plutôt des "natures" humaines : d'un côté le sacrificiel, celui ou celle qui joue franc jeu, collectif, pense à deux et parfois pour deux, et l'autre, l'étouffé volontaire, le plus individualiste, le moins idéaliste aussi, capable de s'affranchir de ses propres principes pour vivre son histoire à côté pour remplir ses béance existentielles. Quitte à mentir, manipuler...
L'important est de "vivre" quelque-chose, même si c'est pas forcément sain.
Deg a écrit : ↑ven. 25 juin 2021 20:35
Mais sur le forum j ai pas l impression que ces deux cas soient les plus répandus.
Les cas les plus répandus ici sont les cas numéro 2 : les pathologiques. Au nombre desquels on compte un paquet de structurels. Les cf, une fois découverts, montrent qu'ils n'en sont pas à leur coup d'essai dans la grande majorité des schémas. Pas d'autre solution que de fuir ou de devenir pareil. Ou de se soigner. C'est pas une maladie de courir de lits en lits. C'en est une de prétendre qu'on aime l'unique tout en faisant le contraire.
Mensonge, manipulation, hésitations à rendre dingue. Des mois de souffrance (des années parfois). Dépendance affective et abus de pouvoir (de séduction). Avec un cocu qui se débat comme un diable pour faire plaisir à sa dulcinée, son amour de mari pendant que celui-ci ou celle-là lui chie dans la gueule (et ce comportement renforce bien sûr le mépris). Bref.
Des cocus imparfaits, certes, mais qui pensent collectif plus que individuel. Et qui ont des idéaux assez haut pour leur vie amoureuse. La réalité fait redescendre brutalement sur le plancher des vaches. L'autre contemple la chute en se disant que tout est tout à fait normal : habitué des mensonges par omission et petites cachotteries à répétitions, il ou elle n'en revient pas du niveau de naïveté de sa moitié.
Deg a écrit : ↑ven. 25 juin 2021 20:35
Ou bien ici sont plus rapportés les cas n1 mais expliqués à la façon magazines?
Je veux dire une infidélité non pathologique mais que les magazines analysent, mal? A la cetafote quoi...
J'ai pas bien compris