par balista » mer. 21 avr. 2021 09:33
Que recouvre le mot cocu
J’ai trouvé cette explication qui m’a l’air à la fois concise et complète :
Définition :
• Dupé, trompé, victime d’infidélité(s) conjugale(s). — Il me fait cocue depuis des années, mais je ne voyais rien.
• Chanceux, veinard. — Alors toi, aujourd’hui, tu es vraiment cocu, tu pourrais jouer les yeux fermés! cocu
• (fam) Personne dont le partenaire ou le conjoint est infidèle. — Avoir une veine (une chance) de cocu. Être très chanceux.
• Celui qui est trompé, dupé, le dindon de la farce. — Dans cette histoire, c’est moi le cocu !
On y voit deux axes principaux, supposant que l’être trompé bénéficie de beaucoup de chance et d’autre part la tromperie.
Dans la tromperie, il y a encore à séparer ce qui relève de ce qui est appelé fidélité conjugale et de ce qui ne l’est pas
Mais l’origine relève bien de la fidélité conjugale et de la similitude des habitudes de l’oiseau nommé coucou. Celui qui pond ses œufs dans le nid des autres.
Sur la fidélité conjugale
Dans le contrat conjugal, c’est rarement écrit, voir jamais à ma connaissance, mais cela relève plutôt de la coutume, la fidélité conjugale a une signification différente selon le sexe de la personne, hormis les questions sanitaires et d’honorabilité.
• Pour une femme, la fidélité est surtout un besoin fondamental pour protéger sa descendance à l’intérieur de la famille et si l’homme se partage avec d’autres femmes, il y a un risque que ce ne soit plus satisfait, surtout et principalement dans les sociétés monogames. Dans les sociétés polygames ou polyandrique, c’est plus une question de statut que d’exclusivité.
• Pour un homme, la fidélité relève beaucoup plus de deux considérations, d’une part ne pas paraître ridicule et surtout de s’assurer que sa descendance provienne bien de ses gonades. Avec l’insémination artificielle, il semblerait que l’homme a tendance à être moins absolu dans cette dernière exigence, pour autant qu’on ne puisse pas deviner que ce n’est pas lui le père. (je n’ai pas connaissance de couple blanc qui accepterait facilement une insémination avec un sperme d’origine africaine)
Maintenant, il y a beaucoup de faits qui viennent se greffer autour de ces besoins qu’on pourrait dire fondamentaux ou qui les ignorent.
Pour commencer la question de la masturbation :
• Est-ce que je ne plais plus assez à mon partenaire ? (sans se poser la question du pourquoi éventuel)
• À qui pense-t-il alors qu’il prend du plaisir sans moi ?
• Va-t-il me garder comme partenaire s’il ne prend pas son plaisir exclusivement avec moi ?
Maintenant si l’on accepte sans autre que son partenaire se masturbe, où est la limite ?
Graduellement :
• Seule la main peut participer.
• Un ou plusieurs gadgets sont tolérés, mécanique ou pas.
• Un robot humanoïde ou pas, avec IA ou pas. (dans la Rome antique, ce rôle était dévolu aux esclaves, on ne se sentait pas cocu par un(e) esclave et il existait des moyens contraceptifs)
• Un(e) partenaire protégé(e), utilisé comme gadget est admis, si ce n’est que du sexe.
• Qui et comment n’a pas d’importance, s’il y a réciprocité, spécialement chez les libertins.
On voit que de fixer la limite n’est pas facile à déterminer, surtout que sur nul contrat, il est mentionné une référence avec le sexe.
Surtout les deux derniers cas où il y a la question : Veut-on savoir ou pas ? Sans parler de l’effet de la connaissance peut avoir sur le ou la partenaire.
Savoir que son partenaire sait qu’il est cocu, sans qu’il réagisse, peut paraître comme un aveu de faiblesse, d’un manque d’amour, voire d’indifférence ou au contraire comme un acquiescement tacite.
Le sentiment désagréable qui naît, alors que l’on suppose que l’on soit cocu, révèle plus un manque de confiance en soi qu’autre chose et le jaloux maladif en est typiquement le cas.
Faut-il accepter l’infidélité conjugale sexuelle ?
Il faut à nouveau séparer les cas, suivant si l’infidélité est avérée et permanente, à des soupçons maladifs, basés sur des impressions. Il y a aussi à voir la question de notoriété.
Dans le premier cas, il y a deux approches.
• Envie de rupture forte, alors il faut bien calculer si c’est avantageux ou pas, hors de tous sentiments de haine ou de regret. Le ou la coupable a peut-être des qualités telles que sa mise hors service serait un sacrifice pire que le fait d’être cocu. Il y a la question de notoriété. (Voir la femme du boulanger de Pagnol)
Le couple est mort et je ne dirais pas « vive le couple », mais le cadavre d’un amour mort (pas d’une personne), à la maison, peut-être encore plus gênant pour le « fautif ».
• Faible envie de rupture, là, il faut voir où en sont ses sentiments et quelle serait la réaction du conjoint s’il se trouvait à ma place. Sans forcément passer à l’acte, de lui faire envisager qu’il puisse aussi à son tour être cocu, en refroidit plus d’un. C’est peut-être qu’un acte isolé sans conséquence. Laissez-le dans ce cas, s’exécuter pour se faire pardonner, surtout si c’est vraiment avéré. Mais n’oubliez pas de vous poser quand même la question de : pourquoi ? c’est peut-être le plus important de savoir pourquoi, mais combien difficile d’y arriver.
En tous les cas, évitez la réaction émotionnelle, même en cas de révélation brutale, elle ne peut être que négative et n’apportera rien, au contraire, de le laisser un peu mijoter dans un sentiment de culpabilité ne sera que bénéfice.
Et lorsque c’est un cas d’homosexualité.
Ici, il faut clairement séparer si c’est un cas de bisexualité ou homosexualité exclusive, excluant les rapports hétérosexuels.
Dans le premier cas, cela peut amener une certaine fantaisie éventuelle dans le couple, à moins que le nouveau partenaire soit un homosexuel pur et dur, excluant les rapports dans le couple « légitime », d’où une frustration acceptable ou non.
Dans le second cas, si le partenaire n’apprécie les rapports conjugaux avec le ou la cocu(e), cela dépend de l’attachement du lésé et de son acceptation de la situation. Parfois on peut rester amis sans relation et surtout avec le problème des obligations familiales à résoudre.
Que recouvre le mot cocu
J’ai trouvé cette explication qui m’a l’air à la fois concise et complète :
Définition :
• Dupé, trompé, victime d’infidélité(s) conjugale(s). — Il me fait cocue depuis des années, mais je ne voyais rien.
• Chanceux, veinard. — Alors toi, aujourd’hui, tu es vraiment cocu, tu pourrais jouer les yeux fermés! cocu
• (fam) Personne dont le partenaire ou le conjoint est infidèle. — Avoir une veine (une chance) de cocu. Être très chanceux.
• Celui qui est trompé, dupé, le dindon de la farce. — Dans cette histoire, c’est moi le cocu !
On y voit deux axes principaux, supposant que l’être trompé bénéficie de beaucoup de chance et d’autre part la tromperie.
Dans la tromperie, il y a encore à séparer ce qui relève de ce qui est appelé fidélité conjugale et de ce qui ne l’est pas
Mais l’origine relève bien de la fidélité conjugale et de la similitude des habitudes de l’oiseau nommé coucou. Celui qui pond ses œufs dans le nid des autres.
Sur la fidélité conjugale
Dans le contrat conjugal, c’est rarement écrit, voir jamais à ma connaissance, mais cela relève plutôt de la coutume, la fidélité conjugale a une signification différente selon le sexe de la personne, hormis les questions sanitaires et d’honorabilité.
• Pour une femme, la fidélité est surtout un besoin fondamental pour protéger sa descendance à l’intérieur de la famille et si l’homme se partage avec d’autres femmes, il y a un risque que ce ne soit plus satisfait, surtout et principalement dans les sociétés monogames. Dans les sociétés polygames ou polyandrique, c’est plus une question de statut que d’exclusivité.
• Pour un homme, la fidélité relève beaucoup plus de deux considérations, d’une part ne pas paraître ridicule et surtout de s’assurer que sa descendance provienne bien de ses gonades. Avec l’insémination artificielle, il semblerait que l’homme a tendance à être moins absolu dans cette dernière exigence, pour autant qu’on ne puisse pas deviner que ce n’est pas lui le père. (je n’ai pas connaissance de couple blanc qui accepterait facilement une insémination avec un sperme d’origine africaine)
Maintenant, il y a beaucoup de faits qui viennent se greffer autour de ces besoins qu’on pourrait dire fondamentaux ou qui les ignorent.
Pour commencer la question de la masturbation :
• Est-ce que je ne plais plus assez à mon partenaire ? (sans se poser la question du pourquoi éventuel)
• À qui pense-t-il alors qu’il prend du plaisir sans moi ?
• Va-t-il me garder comme partenaire s’il ne prend pas son plaisir exclusivement avec moi ?
Maintenant si l’on accepte sans autre que son partenaire se masturbe, où est la limite ?
Graduellement :
• Seule la main peut participer.
• Un ou plusieurs gadgets sont tolérés, mécanique ou pas.
• Un robot humanoïde ou pas, avec IA ou pas. (dans la Rome antique, ce rôle était dévolu aux esclaves, on ne se sentait pas cocu par un(e) esclave et il existait des moyens contraceptifs)
• Un(e) partenaire protégé(e), utilisé comme gadget est admis, si ce n’est que du sexe.
• Qui et comment n’a pas d’importance, s’il y a réciprocité, spécialement chez les libertins.
On voit que de fixer la limite n’est pas facile à déterminer, surtout que sur nul contrat, il est mentionné une référence avec le sexe.
Surtout les deux derniers cas où il y a la question : Veut-on savoir ou pas ? Sans parler de l’effet de la connaissance peut avoir sur le ou la partenaire.
Savoir que son partenaire sait qu’il est cocu, sans qu’il réagisse, peut paraître comme un aveu de faiblesse, d’un manque d’amour, voire d’indifférence ou au contraire comme un acquiescement tacite.
Le sentiment désagréable qui naît, alors que l’on suppose que l’on soit cocu, révèle plus un manque de confiance en soi qu’autre chose et le jaloux maladif en est typiquement le cas.
Faut-il accepter l’infidélité conjugale sexuelle ?
Il faut à nouveau séparer les cas, suivant si l’infidélité est avérée et permanente, à des soupçons maladifs, basés sur des impressions. Il y a aussi à voir la question de notoriété.
Dans le premier cas, il y a deux approches.
• Envie de rupture forte, alors il faut bien calculer si c’est avantageux ou pas, hors de tous sentiments de haine ou de regret. Le ou la coupable a peut-être des qualités telles que sa mise hors service serait un sacrifice pire que le fait d’être cocu. Il y a la question de notoriété. (Voir la femme du boulanger de Pagnol)
Le couple est mort et je ne dirais pas « vive le couple », mais le cadavre d’un amour mort (pas d’une personne), à la maison, peut-être encore plus gênant pour le « fautif ».
• Faible envie de rupture, là, il faut voir où en sont ses sentiments et quelle serait la réaction du conjoint s’il se trouvait à ma place. Sans forcément passer à l’acte, de lui faire envisager qu’il puisse aussi à son tour être cocu, en refroidit plus d’un. C’est peut-être qu’un acte isolé sans conséquence. Laissez-le dans ce cas, s’exécuter pour se faire pardonner, surtout si c’est vraiment avéré. Mais n’oubliez pas de vous poser quand même la question de : pourquoi ? c’est peut-être le plus important de savoir pourquoi, mais combien difficile d’y arriver.
En tous les cas, évitez la réaction émotionnelle, même en cas de révélation brutale, elle ne peut être que négative et n’apportera rien, au contraire, de le laisser un peu mijoter dans un sentiment de culpabilité ne sera que bénéfice.
Et lorsque c’est un cas d’homosexualité.
Ici, il faut clairement séparer si c’est un cas de bisexualité ou homosexualité exclusive, excluant les rapports hétérosexuels.
Dans le premier cas, cela peut amener une certaine fantaisie éventuelle dans le couple, à moins que le nouveau partenaire soit un homosexuel pur et dur, excluant les rapports dans le couple « légitime », d’où une frustration acceptable ou non.
Dans le second cas, si le partenaire n’apprécie les rapports conjugaux avec le ou la cocu(e), cela dépend de l’attachement du lésé et de son acceptation de la situation. Parfois on peut rester amis sans relation et surtout avec le problème des obligations familiales à résoudre.